Wild & Free {JJK.KTH}

VIII. Culprit

Il arrive un moment oú même le meilleur des acteurs finit par dévoilé l'envers du masque.

J'ai beau être considéré comme le mec le plus manipulateur au monde, j'ai moi aussi des faiblesses, des défauts que je masque le mieux possible.

L'arroseur arrosé dit-on ?

Un proverbe ne m'a jamais paru aussi réaliste.

Je me suis bercé d'illusion, j'ai voulu jouer avec les sentiments des autres.

Seulement quand les sentiments se sont retourné contre moi, celui qui a eût mal c'est moi.

Ils te disent : " La vie c'est simple si tu te laisse aller. ", c'est le pire mensonge que je n'ai jamais entendu, mais pourtant j'y ais crû, je me suis fais avoir.

Mais je n'arrive pas à le regretter.

Parce que grâce à ça, je l'ai rencontré lui.

On ne va pas se mentir, des relations de passages j'en ais eût, plus que de raison.

Des hommes, des femmes aussi.

Mais aucun n'a eût cet effet sur moi.

Aucun ne m'a forcé à me remettre en question.

Aucun n'a oser me regarder en face en me disant que je valais mieux que ça.

Vous savez, quand on étudie la psychologie depuis quatre ans, on connaît les réactions du corps humain, on sait détecter la peur, la douleur, le mensonge.

Inconsciemment, on commence à faire attention à nos propres réactions, on les atténues, une par une.

On tente d'être le plus impénétrable possible, on fait en sorte qu'aucune émotions ne soit détectable.

Puis on devient un mur de glace.

Pour être honnête, je ne peux même pas me souvenir de la dernière fois oú j'ai pleuré.

Je pourrai assister au plus horrible des spectacles sans avoir le moindre frisson le long de ma colonne vertébrale.

Cependant je suis humain, j'ai des limites.

Le voile invisible que j'ai tissé au fils du temps a été percé, et j'ai peur de ce qu'il pourrai advenir si il ne me protège plus.

Si une étincelle, même infime, allumait la mèche, le compte à rebours .

Car lorsque ça explosera...

...J'ai la certitude que ce ne sera pas beau à voir.

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《 - Je suis rentré !》

J'ouvre difficilement les yeux en entendant la porte d'entré se renfermer sur elle-même.

Je me suis endormi juste après que mon petit-ami ait quitté l'appartement, il y a plus de deux heures.

Le temps passe vite.

Je baille bruyamment en m'étirant de toute ma longeur, puis décide de rejoindre le salon.

J'y retrouve Jimin entrain de se débarrasser de sa veste et de ses chaussures, un goblet remplit de Macchiato au caramel à la main.

Je viens l'enlacer nonchalamment, son dos reposant fermement contre mon torse, puis dépose un rapide baiser sur le sommet de son crâne.

《 - Alors ?》- je demande doucement.

Il appuie sa tête contre le creux de mon cou, se calant de lui-même dans mes bras.

《 - Je l'ai déposé chez 'kook, histoire qu'il récupère ses clés et sa voiture, il doit être chez 'jin à l'heure qu'il est.》