CHAPITRE 2 : Une apparition fortuite, mon amour.

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« Sirius » dis-je d'une voix tremblante.


Je m'écarte pour laisser le brun entrer dans mon bureau. Une fois la porte fermée, je le contourne et pars m'asseoir dans mon fauteuil.Mon parrain s'est posté devant la fenêtre, le regard fixé sur Londres. Le silence qui emplit la pièce est lourd. Ce qui nous arrive rarement lorsque nous sommes tous les deux. Finalement, au bout de quelques minutes, Sirius soupire et se tourne vers moi.


« Harry, mon grand, tu tiens le coup aujourd'hui. Je sais que ça n'a pas dû être facile de voir Lucius tout à l'heure.
- Je... Je vais bien oui, merci.
- Harry... Non, tune vas pas bien. Tu as d'énormes cernes sous les yeux et quand tu as ouvert, j'ai bien vu tes yeux rougis par les larmes.
- Il me manque Sirius, lui dis-je après avoir soupiré, il me manque. J'y arrive plus. Je sais que cette situation est de ma faute. Et chaque jour je le regrette énormément. Mais je l'aime toujours beaucoup trop pour l'oublier. »



Sirius me regarde, ne cille pas.Et surtout il ne dit rien. Mais que peut-il bien dire ? Il sait pertinemment que j'ai raison. Il a d'ailleurs été le premier à apprendre mon divorce, suivit de près par mes deux meilleurs amis Ron et Hermione Weasley. Ils sont venu souvent me voir. Mais ce n'est pas évident avec leurs trois enfants. Cependant, ils m'appellent au moins trois fois par semaine et je vais manger chez eux tous les jeudi. Finalement, alors que je suis perdu dans mes pensées, Sirius reprend la parole.


« Viens manger avec Rémus et moi ce soir. S'il te plaît. Ça t'évitera de passer une soirée encore tout seul. Et ça rassurera tes parents de te savoir en compagnie de ton vieux parrain et de son vieux mari, me dit-il avec un demi sourire.

-Je.. Je ne voudrais pas vous dérangez avec mes histoires de cœur.Surtout que je le mérite donc. Il vaut mieux que je reste chez moi, lui dis-je
- Harry... Enfin, comme tu veux mais si tu changes d'avis, tu connais le chemin mon grand » me dit-il avant de me sourire en me couvrant d'un regard bienveillant. Puis, il quitte mon bureau me laissant seul avec mes pensées douloureuses.


Finalement,au bout d'une longue heure, je me remets au travail réglant les détails apportés pendant la réunion avec Monsieur Malfoy. Il est presque vingt heure lorsque je quitte mon bureau. Il n'y a plus personne dans les bureaux sauf le gardien de nuit qui n'est autre que Neville Londubat. Nous sommes amis depuis le cours élémentaire, je lui ai trouvé ce boulot quand je suis entré dans la boite.

Je salue mon ami et sort afin de rejoindre l'extérieur et un peu plus loin le métro londonien. A cette heure, l'affluence est passé et il ne reste que quelques personnes. Il n'est donc pas difficile de trouver un place Je m'installe un peu à l'écart et met les écouteurs avant de choisir «Ride » du groupe Twenty One Pilots. Tête contre la vitre, je me laisse porter par la musique et laisse défiler le reste de l'album, les minutes et les stations.


Arrivé à la quatorzième, j'ouvre les yeux et me redresse. J'ai à peine le temps de l'apercevoir. Cette chevelure blonde qui n'appartient qu'à cette famille. Et ces yeux si gris, de cette belle couleur métallique. Draco. Le temps que je me lève de mon siège et que j'arrive devant les portes, il a disparu, les portes se sont refermées et le train a redémarré.


Il était là, à seulement quelques mètres de moi.

Je te veux, encore.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant