CHAPITRE 10 : Entre les murs de l'hôpital

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Un lit aux draps blancs, une chambres aux murs blancs et face à moi, une porte de couleur blanche. Une fenêtre condamnée par un cadenas et mes mains attachées aux lit par des liens qui me serrent un peu trop les poignets. Je me réveille un peu désorienté avec un sévère mal de tête. Je regarde partout, un peu affolé. Je commence à gesticuler dans tous les sens pour tenter de défaire les liens qui me retiennent prisonnier. Finalement, lorsque je parviens à me calmer, la porte s'ouvre sur une jeune femme d'environ vingt-cinq ans, châtains avec de grand yeux bleu. Elle est vraiment belle. Elle sourit lorsqu'elle remarque que je suis réveillé

« Bon retour parmi nous Monsieur Potter, me dit-elle gentiment alors qu'elle s'approche de moi.

- Où suis-je ? Demandai-je alors, encore un peu groggy par le cocktail de médicaments.

- Vous êtes au St Thomas' Hospital.

- Mais qu'est-ce que je fais à l'hôpital et pourquoi suis-je attaché ?

- Vous n'avez aucun souvenir de ce qu'il s'est passé ?

- ..., je secoue la tête en guise de réponse alors que l'infirmière fronce les sourcils.


- Très bien. Je vous envoie le médecin.
- Et pour les liens ? Je vais rester longtemps attaché ?
- Le médecin vous les retirera » me dit-elle avec un sourire courtois avant de quitter la chambre.

Je soupire lorsque la jeune femme quitte la chambre et que le silence retombe. J'essaie de me remémorer ce qu'il s'est passé pour que je finisse ici, enfermé dans une chambre d'hôpital mais rien ne me vient. Tout est noir. Finalement, au bout de vingt longues minutes, j'entends quelqu'un frapper à la porte et un homme d'environ cinquante ans entre et se présente comme le Docteur Edmond Smith. Je l'écoute me raconter que je suis arrivée ici il y a presque vingt-quatre heures dans un état d'agitation aiguë. Le regardant avec un sourcil levé, le médecin rit légèrement avant de m'expliquer que ce n'était qu'une crise de nerfs et qu'il a fallu me mettre sous sédatif pour me calmer et m'attacher pour prévenir tout gestes dangereux ou brutaux. Avant de quitter la chambre, le médecin me retire ces foutus liens et je le remercie. Juste avant de disparaître, le médecin m'annonce que s'il n'y a pas de nouvelles crises, je pourrais quitter l'établissement dans vingt-quatre heures. Durant ces vingt-quatre longues heures, j'ai eu de nombreuses visites. Rémus et Sirius, mais aussi Ron et Hermione, mes parents, les parents Malfoy ainsi que mes collègues Georges et Neville. A croire que la nouvelle de l'architecte fou a fait le tour de Londres. Cependant, je suis tout de même heureux de les voir. Sirius revient un peu plus tard dans la soirée après le boulot, pour voir si tout va bien et savoir si je n'ai besoin de rien.

« Dis Sirius, le médecin est passé dans la journée et m'a parlé de mon état. D'après lui j'ai fait une crise de nerfs mais, j'ai beau réfléchir, je ne me rappelle pas ce qui l'a déclenché. Tu peux m'en dire un peu plus ou pas ?
- Heu.. Et bien, tu as débarqué dans mon bureau excité comme une puce. Vraiment, ça faisait bien longtemps que je ne t'avais pas vu dans un tel état. Tu es rentré sans frapper alors que j'étais en rendez-vous avec..
- Tu étais avec lui, avec Draco n'est-ce pas ?
- Je.. Oui.
- Mais pourquoi tu ne m'as pas dit que tu avais rendez-vous avec lui ? Pourquoi Sirius ? Tu aurais pu. Non tu aurais dû me le dire ! Mais bordel. Ça fait deux ans que je ne l'ai pas vu. Deux putain d'années et toi, tu le vois dans mon dos !

- Harry, mon grand calme toi et laisse moi t'expliquer...Je...

- Tu rien du tout. Combien de fois vous vous êtes vus ? Et pourquoi ? Putain mais réponds moi !


- Harry ! Calme toi sinon le médecin va te replonger dans le sommeil.
- Fous moi la paix, j'm'en tape des médecins je veux juste une réponse alors réponds moi ! »

Je n'aurais pas ma réponse, enfin pas à ce moment-là. En effet, le médecin, alerté par mes cris est entré dans la chambre et après un bref constat de mon état actuel, il décide de m'administrer un sédatif. Quelques minutes plus tard, peut-être une ou deux, je m'apaise et sombre dans le sommeil alors que Sirius est toujours à mes côtés. Le lendemain matin, lorsque j'ouvre les yeux, je peux voir mon parrain endormi dans l'unique fauteuil de la pièce. Je souris. Il ne se réveille qu'une heure ou deux plus tard, juste avant que le médecin ne repasse me voir et m'annonce que si tout se passe bien aujourd'hui, je pourrais sortir en fin d'après-midi à la condition que je ne reste pas seul. J'acquiesce.




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⏰ Dernière mise à jour : Jan 27, 2022 ⏰

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