Deux âmes liées

Chapitre 8: La punition

-Point de vue de Link-

-Je ne sais pas pour toi mais, je sens que ça va chauffer. Rétorqua l'épéiste.

-Je ne sais pas, je ne préfère ne pas y penser. Dit la princesse, angoissée

Il arrivèrent dans la salle où se trouvait le souverain.

-Avez-vous fait bon voyage ? Où étiez-vous ? Interrogea Daphnès en esquissant un large sourire.

-Vous n'avez pas besoin de le savoir. Je fais ma vie comme je le souhaite. Répondit sèchement la jeune femme.

-Voyons Zelda, ne fais pas l'adolescente rebelle. Tu es la princesse d'Hyrule mais également ma fille. Si quelque chose venait à t'arriver je ne me le pardonnerai jamais. Maintenant, réponds, où étiez-vous ?

-On était parti rendre visite à une amie de Link, père.

- Par où étiez-vous passé ?

-Par l'entrée principale.

-Ce n'est pas possible, je ne suis pas dupe.Tout le monde vous auriez vus. Dit la vérité.

-Nous sommes passés par la sortie secrète. Vous savez ? Celle que vous aviez fait construire quand j'étais encore une petite fille. Maintenant, personne ne s'aventure de ce côté du château, du coup, j'ai proposé de sortir par cet endroit.

-Mais je n'ai jamais... Se demanda le héros.

-Chut. N'aggrave pas notre cas.Chuchota l'héritière.

-Tu es plus maligne que je ne le pensais. Bravo !

-Donc, pour vous, je ne suis qu'une imbécile.

-Non pas du tout...Mais,vous avez fait attendre tout les hommes qui sont venus pour conquérir votre cœur. Vous m'avez fait également beaucoup de peine. Je comptais sur toi. Apparemment je me suis trompé. Zelda baissa la tête, elle se sentait humiliée.

-Je ne voulais pas, je ne pouvais pas.

-Quoi donc ?

-Assister à ce casting.Comprenez-moi. Tout ce que vous cherchiez, c'était de vous trouver un gendre. Vous passez le plus clair ce votre temps à remplir de la paperasse toute la journée. Votre travail est-il plus important que votre propre fille ? Des larmes coulent sur son visage.

-Zelda, ma fille, tu es de ce que j'ai de plus précieux au monde. La prunelle de mes yeux.

-Non, père. Si ce que vous dites est vrai, prouvez-le. Avant la mort de maman, vous trouviez le temps pour qu'on puisse s'amuser, tout les trois. Mais depuis qu'elle est partie, vous ne vous occupiez plus de moi. Toujours plongé dans vos bouquin à la noix. La seule personne ici qui a pris soin de moi, qui m'a consolée dans les moments durs, celle qui me servait de confidente, c'est Impa. Elle repris sa respiration. Je sais que votre rôle de roi est très difficile, mais tout le monde trouve le temps pour être avec sa famille, pourquoi pas vous ?

-Assez ! Tu penses quoi, je souffre également de la mort de ta mère.

-Que des excuses, père. Vous êtes assez lâche pour ne pas assumer à tel point vous avez changé. Ce n'est pourtant pas compliqué. J'ai l'impression que plus les années passe, plus vous avez un cœur de pierre. Je sais que vous souffrez encore, mais il fallait que ça sorte, je ne vous reconnaît plus, le jour où tout a basculé, je ne vous considère plus comme l'homme gentil, attentionné, et protecteur d'autrefois, ajourd'hui je retrouve un homme méchant et agressif qui s'est noyé dans l'alcool.

-Je ne veux plus t'entendre, Zelda. Tu m'a humilié devant tout les habitants du royaume. Ils doivent penser que toi, ma fille, n'ai pas eu d'éducation. J'espère que j'ai été clair. Bon, finissons en le plus rapidement. Link, est-ce toi qui a proposé à ma fille de partir à tes côtés ?

-Oui, votre majesté. Répond l'épéiste, encore surpris de la réaction du roi.

-Qu'a-t-elle d'abord répondu à votre proposition ?

-Qu'elle ne pouvait pas partir, elle ne voulait pas vous décevoir.

-Pourquoi avez-vous insisté ?

-Elle ne souhaitait pas participer à cette arna... ce casting. C'est bon, vous avez fini l'interrogatoire ? Répliqua le héros, impatient.

-Oui. Zelda, as-tu quelque chose à ajouter à cela ? Je sens que tu meurs d'envie d'exprimer tes pensées. Questionna le père à sa fille.

-Je n'ai plus rien à vous dire et je ne regrette absolument pas mon acte. Dit-elle à son père, la tête haute.

-C'est bien ce qu'on va voir. Gardes, emmenez ces deux personnes dans un cachot. Vous y resterez quelques jours mais si vous continuez de vous rebeller, ce sera plus long que prévu. A vous de voir.

Les deux jeunes adultes en reste bouche bée.

-Monsieur, voyons, ce n'est pas une punition, c'est un supplice. Vous ne pouvez pas faire ça. Ce ne sont que des enfants. Intervint Impa

-Ils viennent de me prouver que non.Ils ont des responsabilités. Ils méritent ce qu'ils doivent mériter.

-Mais ...

-Non, ne prononce plus un mot, ou je peux te promettre de te renvoyer.

Elle ne pouvait plus rien faire. Elle n'avait plus le choix, se taire.

Les gardes emmenèrent les deux élus. 

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Voilà un chapitre riche en émotions. J'espère que vous êtes contents. 

C'est le fameux chapitre qui m'a fait rager car je n'avais pas sauvegardé. Il y certaines de mes idées qui étaient bonnes et pourtant je les ai oubliées en réécrivant.

Aussi une chose, c'est bientôt les vacances !!!! Ce qui veut dire que je pourrais écrire plus souvent.

Bon, sur ce à la prochaine !!!!!