Chapitre 20: Enfin de retour !!

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-Regarde, Link !! Je vois au loin le château !!!

Mes yeux se tournent vers la direction que le doigt de Lirianna m'indique et je distingue, les plus hautes tours du bâtiment.

Je ne réponds rien, mon esprit enfoui dans mes pensées.

Comment fait-elle pour avoir le sourire en permanence ? Elle est toujours joyeuse et pleine de vie comme une enfant. Bizarrement, elle me rappelle quelqu'un mais je ne pourrais pas dire qui.

Moi, regardant dans le vide, tout en continuant de galoper dans la plaine, mon amie pose délicatement son menton sur mon épaule droite, avant de me dire :

-Link, ça va ?

Je la regarde du coin de l'œil, elle s'inquiète. Je crois qu'elle ne veut pas avoir un accident à cheval surtout. En même temps, j'étais un peu à l'ouest, je comprends.

Par contre son visage est tellement proche. Ça me gêne, elle ne se rend donc pas compte que c'est trop près ? Mes joues bouillonnent.

-Link ? Ne me dit pas que c'est ma beauté qui te fait rougir comme ça.

Je ris à sa remarque quelque peu gênante. Même si ce n'est pas totalement faux.

-Depuis quand, tu me voles mes répliques ? Je lui demande, le sourire en coin.

-Ah, monsieur a retrouver la parole( en même temps il est muet de base) Pendant une seconde, j'ai cru que tu étais mort. Elle me répond enthousiaste.

Je lève la tête vers le ciel, c'est le crépuscule. Ah, le crépuscule, ça me fait penser à Midona. Je me demande si elle va bien, si sa vie en tant que reine n'est pas trop dure. Et je repars dans des délires.

-Vite, il faut qu'on se dépêche si on veut arriver à temps. Répliquai-je en donnant un léger coup de pied à Épona pour la faire accélérer.

-On est bientôt arrivé, Link ? Me demande sans cesse Lirianna.

-Arrête un peu, on dirait une gosse comme ça. Et puis, oui, on sera d'ici peu à la citadelle. Je la gronde comme un père à sa fille.

Nous sommes devant l'entrée de la cité et nous descendons de la jument. Heureusement que le pont-levis n'est pas encore levé. Sinon se serait la nuit à la belle étoile.

Nous nous avançons, pour s'engouffrer dans la ville. Le ciel s'assombrit peu à peu. Vite. La rue ouest n'est pas très loin.

Nous continuons notre route tout en faisant attention à ne pas se faire bousculer par les habitants.

-Je crois que nos chemins se séparent ici. Passe une bonne fin de soirée et sois prudente, prends soin de toi. Je la salue avec un air bienveillant.

Elle s'approche de moi discrètement et me serre fort dans ses petits bras. J'eus d'abord un mouvement de recul mais je réponds à son étreinte.

Le sentiment que j'éprouve depuis le départ envers elle, s'empare à nouveau de moi. Qu'est-ce que ça peut bien être ?

Un raclement de gorge se fait entendre, ce qui met fin à notre câlin.

C'est la mère de Liriannna. Elle doit sûrement s'impatienter.

Cette dernière me lâche et se dirige vers sa maison, elle me fait signe et disparaît de ma vue.

Sa mère en fait de même et je me retrouve seul, au sens propre parce qu'il n'y a plus personne dans la rue.

La seule chose qui me reste à faire, c'est de rentrer au château.

Deux âmes liéesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant