Lente dépression

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Cela faisait maintenant 4 jours que Karl était coincé ici. 4 jours passés à ruminer de sombres pensées, seul dans sa chambre. Parfois, Ayako venait lui rendre visite. Ils restaient alors pendant de longues heures sans parler, elle assise, lui debout, faisant les cent pas. La jeune fille ne s'en allais que lorsqu'il était tant de préparer à dîner, ou quant une tâche ménagère l'attendais. Le cinquième jour, Karl en eut assez de rester là les bras croisés. Il descendit sur la térasse et se dirigea vers le petit cabanon à côté de la maison. Il y pris tout ce qu'il pouvait. Une fois son sac rempli du bric à brac que composaient la pelle, le marteau, la perceuse et un tas d'autres objets qui ne servirai certainement pas à grand chose, l'adolescent parti. Il pris le même chemin qu'il avait empreinté il y avais de celà 4 jours. Arrivé à l'endroit où était supposé être le mur, il n'y avais qu'une vaste plaine fleurie. Lassé, le jeune homme fit demi-tour. Ayako l'attendait sur le péron, vêtue d'une fluide robe rosée.

-Il y a une prairie. Une belle prairie. Une prairie qui n'est pas censée être là.

Ces mots, Karl les a murmurés. Comme si les dire à voix haute rendrai les choses encore plus véritables.

-Je sais. Comme je te l'ai expliquer, le sanctuaire grandit et rétressit indépendament de nous. Plus tu te préoccupera du mur, plus il sera loin, voir inexistant.
- Tu peux faire quelque chose, non? Tu es, comme tu me l'as si bien expliquer, un géfar. Tu veilles sur moi! Tu dois m'obéir et executer tous mes ordres!!!! Alors fait apparaître ce foutu mur, que je puisse le détruire et sortir de cet enfer!!!

Emporté par sa colère, il frappa violement le mur.

- Veiller ne veux pas dire obéir. Et je ne suis pas capable de faire apparaître ce "foutu mur" comme tu l'appelles. Je suis désolée, Karl, mais tu dois attendre. Je ne peux rien faire pour toi.
- Je veux revoir ma famille... Et mes amis, et Ben..... Même mes professeurs!!! Je promets de faire de mon mieux, de travailler dur, d'être quelqun de bien!!! Alors, s'il te plaît rends moi ma vie!!! Laisse moi être maître de mes actes!!!
-Je suis désolée, Karl... Vraiment désolée... Mais je ne peux rien faire.

Karl s'effondra, de douleur et de chagrin. Il sanglotais, sur la térasse, recroquevillé sur lui même. Comme un enfant. Ayako s'agenouilla près de lui et l'encercla de ses bras. Une larme roula sur sa joue, suivie d'une autre, et encore une. Une multitude de larmes baignaient ses joues, tandis qu'elle ne pouvais que murmurer des "désolée" entrecoupés de sanglots. Bizzarement, les pleurs d'Ayako calmèrent ceux de Karl. Sans un mot, La jeune fille se releva et se dirigea vers la cuisine. Elle revint quelques minutes plus tard avec une trousse de secours. C'est à ce moment là que Karl se rendit compte qu'il avais mal. L'adolescente le soigna et rentra. Le garçon alla se coucher, fatiguer d'avoir marcher et pleurer. Mais un evenement troublent vint le perturber dans son sommeil... quelque chose qui sonnaît comme un retour à la réalité. Ou, du moins, qui y ressemblait.

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