Seven years with you

Tu es celui que j'attends:

Hey, ça fait longtemps que j'ai pas écris la suite. Je vous laisse donc avec elle. Bonne lecture 😆

-C'est toi, Karl, qui prends soin de moi depuis toujours. Merci!
A ces mots, Karl sursauta. Il avait envie de poser un tas de questions à Ayako, mais la seule chose qui sortit de sa bouche fut un pitoyable "Quoi" d'incompréhenssion. La jeune fille, sentant son étonnement, le rassura et lui expliqua toute l'histoire:

-Cet endroit est en quelque sorte un sanctuaire. Un sanctuaire sans fin, qui peut grandir ou rapetisser. Chaque personne à son propre sanctuaire, et chaque sanctuaire a un géfar. Ce géfar a un rôle très important. Il permet au koun de garder une stabilité mentale. Une personne devient un koun lorsqu'elle est en danger ou a un grave accident, comme c'est le cas pour toi. Mais il existe d'autres situations, comme par exemple ce que vous appellez la schyzophrénie. La personne est alors balancée entre le sanctuaire et le monde. Il existe aussi des personnes dont l'esprit est si fermé qu'ils ne peuvent accèder à leur sanctuaire.
- Si j'ai bien compris, tu es entrain de me dire que tout ça se passe dans ma tête? Et qu'est-ce qu'un koun? Et un géfar?
- Non. Si tout ça se passait dans ta tête, tu pourrais défier les lois de la logique, mais ce n'est pas le cas. Par exemple, si tu  veux voler, tu aura beau y penser de toutes forces, ce n'est pas pour autant que tu y arrivera. Un koun est une personne qui entre dans son sanctuaire, et un géfar est le gardien de ce sanctuaire et de ce koun. En l'occurence, je suis ton géfar et tu es mon koun.
-Ok. Et je fais comment si je veux sortir?
- Tu ne peux pas. C'est le sanctuaire qui décide.
-Bordel, dans quelle merde je me suis foutu?!

De colère, Karl fait valser la table par terre et s'enfuit en courant. Il court sans s'arrêter, jusqu'à ce qu'il ne distingue de la maison qu'un petit point à l'horizon. Il ralentis l'allure et se met à marcher en regardant fixement ses pieds, perdu dans ses pensées. L'adolescent marcha ainsi une bonne heure, jusqu'à ce qu'il heurte quelque chose de dur. Il releva la tête et vit un grand mur qui lui barrait le chemin. " Un sanctuaire sans fin, qui peut grandir ou rapetisser". Ce sont les paroles qu'à prononcer Ayako. Sachant qu'il ne fallait pas s'obstiner, il décida de revenir un autre jour, avec du matériel. Il sortirai de cet endroit. Côute que côute.