Il se réveilla, un linge imbibé d'eau posé sur son front. Karl, abassourdi, se redressa pour mieux regarder l'endroit où il se trouvait. Il était allongé sur un lit drapé de soie bordeau . On avait retirer la couette, et cette dernière était pliée au bord du lit. Karl la toucha du bout des doigts. Elle était douce, si légère, et rien qu'en la touchant, il eu envie de se blottir dedans. L'adolescent releva la tête et parcouru du regard la pièce. Elle lui semblait confortable, avec son sol en marbre brut, ses murs faits de chêne massif et ses meubles. D'ailleurs, parlons en, de ces meubles. Il y avait là des meubles de toute sorte, ovale, carré, rectangulaire, en sphère. Mais la pièce était ajencée d'une telle manière que c'était agréable de la regarder. Une fois qu'il eu finis d'inspecter la pièce, Karl décida qu'il était temps de s'aventurer dans ce qui lui semblait être une maison. Il sorti de la pièce, descendis l'escalier et arriva dans un vaste salon. Toute la maison était décorée de la même manière que sa "chambre", et le carrelage de la salle à manger formait d'étranges arabesque magnifique. Le jeune garçon vit une immense baie vitrée ouverte sur une terrasse qui donnait sur un somptueux jardin. Les légers rideaux blancs flottaient dans la brise, la porte de la baie vitrée étant ouverte, et Karl décida de s'y engouffré. Une fois dehors, il respira longuement l'air frais et pur. Il se rendit soudain compte de l'immensité du jardin. Ce n'était pas un jardin... on dirait plutôt un parc, qui descendait en pente douce jusqu'à un cour d'eau. L'adolescent descendit le long du sentier jusqu'au cour d'eau. Ce qu'il vit à ce moment là le troubla. Car, ce qu'il voyait, était une preuve d'innocence et de pureté tellement belle que même un cœur de pierre ne pouvait ignorer. Devant lui se trouvait une jeune fille, indifférente, qui cueillait des fleurs assise au bord du cour d'eau. Elle était d'une beauté éblouissante, et semblait être un mirrage. L'inconnue, sentant que des yeux la fixait, releva sa tête, et ses yeux d'un beau bleu vif se plantèrent dans les yeux noisettes de Karl. Il contempla cette beauté au visage pur longuement. Il commenca par les yeux, que de longs cils noirs bordaient, faisant ressortir leur intensité. Il vit le nez, fin et droit, la bouche pulpeuse, tout juste comme il faut, formant un "Ô" muet, le teint de pêche, les joues rosées. Il baissa les yeux, regarda la tenue qu'elle portait, et vit que c'était une robe courte, qui lui arrivait jusqu'aux genoux, avec des manches bouffantes et des fleurs d'hibiscus dessinées dessus. Il constata que l'inconnue était pieds nus, et que ses cheveux d'un blond rougeoyant lui arrivaient jusqu'aux hanches. Alors, il entendit enfin la phrase qu'elle répétait depuis l'instant où elle l'avait vu:
"Tu es enfin là." Sa voix était douce et ressemblait au chant d'un oiseau.
"Pardon? T'es qui? On est où? Pourquoi t'es toute seule?
-Moi? Je m'appelle Ayako, et pourquoi dis tu que je suis seule? Je suis avec toi, lui sourit elle, et ça me suffit.
-Mais, avant que j'arrive, tu étais seule. Qui s'occupait de toi à ce moment là?"
Ayako se leva, intimant à Karl l'ordre de la suivre et remonta la pente jusqu'à la maison. Une fois arrivée sur la térrasse, elle s'assit sur une chaise blanche, défroissa sa robe et releva la tête. Puis, ce fut à son tour de dévisager Karl. Cela ne prit pas longtemps. Enfin, elle sourit d'un sourire qui illumina son visage et dit de sa voix chantante:
-C'est toi, Karl, qui prends soin de moi depuis toujours. Merci!Et voilà! C'est tout pour aujourd'hui. Alors? Suspens? La suite demain. 😃😃😃
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Seven years with you
ParanormaleKarl, un jeune garçon de 15 ans, sort de son collège et subit un accident de voiture. Par la suite, il restera 7 ans dans le coma... Ces sept ans, il les passera à faire de drôles de songes, mélanges entre réalité et un monde construit de toute pièc...