Chapitre 6 ~ Le passé.

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"Mon coeur est né blanc, la vie est arrivé et l'a rendue gris puis il a finit par être aussi noir que le charbon."

Flashback

C'était le soir, une nuit pendant les vacances d'été, le 17 août. Je ne dormais pas, non je rigolais avec ma meilleure amie d'enfance.
On était assis sur une coline où son copain à l'aide de son meilleur ami à lui avaient allumé un feu de camp.
Lorsque mon téléphone se mit à sonner :

📲

Appel entrant:

Maman de Nate

📲

Mon rire s'arrête net. Je décroche :

M.N :| Léonïe, tu m'entends ? |

|Oui, attendez je m'éloigne. |

M.N : | C'est bon ? |

| Oui. |

M.N : | Tu as eu des nouvelles de Nate ? Il ne me répond pas depuis ce matin. On est sur la route pour la maison. Nous nous sommes ...BIP ...BIP ...BIP |

| Allo ? Vous êtes là ? Je vous entends plus, ça va ? |

- " Léonïe ça va ? " me demande ma meilleure amie, en se rapprochant de moi. " C'était qui ? "

- " Euh...Oe...la mère de Nate...mais ça à couper...et je ne sais pas pourquoi."

- " Bah rappelle-la. "

- " Non je vais chez lui. À toutes ! "

Je comptais bien avoir des réponses aux centaines de questions qui trottaient dans ma tête. Pourquoi il réponds pas ? Il est où ? Qu'es-ce qui a pût lui arriver ? Il m'a envoyer un message ce matin alors pourquoi il ne réponds pas à sa mère ? C'est-il fâcher avec ses parents ?

Je cours à l'arrêt de bus, mais malheureusement le prochain bus est que dans 16 minutes. Espérant que j'arrive avant ses parents. Le suspens qui se crée au fur et à mesure que j'attends ce bus rends mes mains moites. Ne parlons même pas de mon cœur, il est tellement rapide qu'il s'apprête à exploser. Ah enfin ! Le bus arrive et s'arrête.

Et c'est à partir de ce jour que je me suis totalement isoler, que je suis devenue une louve solitaire dans mon collège, qui ne parlait qu'à ceux qui le connaissait autant que moi ou du moins ceux qui connaissait sa facette cachée.

Alors nous voilà deux ans après. Moi qui ne mêle plus aux autres, je me retrouve dans un bus avec un garçon, en direction d'un endroit inconnu. Une main s'agita devant mes yeux.

- " Eh oh ! Je te parle crevette ! "

Deven, Deven, Deven et encore Deven. Il n'est pas chiant au non, c'est juste qu'il a des tas de choses à raconter. Enfin c'est juste que moi, dans un bus, j'aime être dans mes pensées. Mais revenons à la réalité.

- " Pardon... J'étais dans mes pensées. "

- " D'accord, c'est notre arrêt ! Grouille ! "

Juste à temps, il me tire par l'avant bras à l'extérieur du bus.
Comment vous dire que je fais 1m65,que je n'ai pas de grande jambe et que la marche de ce bus fait à peu près la moitié de moi. La chance que j'ai eu en me rattrapant sur Deven, sinon Adieu mes dents.

WITHOUT HIMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant