Un jeune adolescent s'éveilla du long sommeil dans lequel il était plongé depuis quelques années. Il lui fallut quelque secondes pour reprendre complètement ses esprits.
Qui était-il ? Inquiet de ce trou de mémoire sur son identité, c'est affolé qu'il chercha du regard quelque chose à laquelle se raccrocher, mais rien le vide. Pas une seule touche personnelle. La chambre d'hôpital était vide, pourvus d'un seul lit, ou il était allongé, d'une fenêtre à moitié brisé donnant sur une rue. Il n'y prêta pas attention et reporta son regard ailleurs, le plafond était également fissuré et craquelé, aucune armoire. Le sentiment de peur l'étreignait de plus en plus au fil des secondes qui défilaient.
Il se leva tout en se tenant au lit, car un vertige le prit. Il se releva et eu quelque difficulté pour marché. En sortant de sa chambre, il vit un couloir dans le même état qu'elle. Il chercha des vêtements, il en trouva dans une réserve : un jean bleu clair, un pull noir, des baskets blanches. Il enfila le tout, puis se mit à explorer le bâtiment. Ce dernier était totalement en ruine tenant par on se sait trop quel miracle.
Le bâtiment se mit à trembler, faisant s'agrandir le trou dans le sol devant le jeune homme, d'ailleurs la surprise de la secousse et sa force manquèrent de le faire tomber. Il se reprit et une fois de nouveau bien ancré sur ses deux jambes, il décida de sortir estimant à juste titre que rester dans un bâtiment était sûrement beaucoup trop dangereux. Il décida d'emprunter les escaliers et du faire bien attention, car la moitié des marches étaient en ruines et certaines d'entre elles avaient disparu créant ainsi des trous au beau milieu, à d'autre endroit, il devait faire un bond pour rejoindre celles en contre-bas. En arrivant dans le hall, le choc que lui fit le niveau de délabrement des lieux n'était pas réellement descriptible. Les vitres réduites en morceaux qui jonchaient le sol des portiques, ou l'on accroche les perfusions, étaient éparpillés renversés. D'ailleurs en y regardant attentivement des morceaux de plastique étaient rependus ici et là sur le sol les poches avaient explosé, les rideaux qui délimitaient sûrement des espaces étaient accrochés que par un seul anneau, les autres ayant étaient arrachés.Les sièges pour la salle d'attente étaient en diagonal en plein milieu de la pièce, mais que s'était-il donc passé ici ? Voici la question que se posait notre inconnu. Où étaient donc tous les gens, le personnel, les malades ? Où avaient ils donc tous disparus ?
Était-il seul sur terre ? Il se roula en bouler ne pas savoir qui il était, était bien sur perturbant, mais le pire dans cette situation était sans doute ce silence. Rompus seulement par le bruit des quelque meubles encore debout tombant sous la force des tremblements. L'armoire qui s'abattit à coté de lui le décida à sortir de cet état de tétanie.
Les tremblements se faisaient de plus en plus fort, à chaque fois, il tombait. Heureusement qu'il avait des vêtements sinon il aurait été bien écorché, et qui sait quelles maladies traînaient. Il sortit prudemment. Une secousse le fait tomber par terre, mais d'où venaient toutes ces secousses ? Était-ce la fin du monde et c'est pour cela qu'il n'y a personne ?Le quartier de l hôpital et plutôt bien protégé des dégâts du reste de la ville, mais ça notre inconnu ne le savait pas encore. Avec son trou de mémoire, il ne connaît plus cette ville qui l'a vu grandir. Il ne reconnaît pas ce quartier ou vivait un de ses amis, non, il ne se souvient de rien et avance au grès de son cœur et marchant bien au centre pour éviter les éboulements. Arrivé au bout du quartier, il n'en revient pas. La route et fendu en deux les maisons sont complètement éboulé. À l'horizon, ce n'est qu'un tas de ruines, les voitures qui on été abandonné dans la précipitation sont soit écrabouillé ou bien alors le pare-brise à des impacts, mais ne sont pas tout brisé. Il lève les yeux et constate que le ciel et gris jaune, couleur étrange voir inquiétante. Cette atmosphère n'est en rien rassurant, pour notre jeune homme qui avance à découvert contemplant les trous béants présents sur la route, les voitures sans conducteur. Il se glisse dedans, mais elle cède sous son poids.
Il en sort et continue d'errer, chaque quartier et dans un sale état. Plus il s'approche du centre-ville plus les secousses sont puissantes et régulière. Alors qu'il s'avance au centre d'une place pavé, ou ces derniers ont volé en éclats, il se voit poussé à terre par une jeune fille qui le tire vers un abri, quelque second après la place cède ces droits à un nuage de poussière. La jeune fille crie sur l'adolescent pour se faire entendre par-dessus le bruit de l'attaque qu'ils viennent d'éviter.
-Tu vas bien ? Pourquoi tu n'as pas fui comme les autres ?
Quand elle se calme finalement en voyant sur qui elle vient de crier, elle éclate en larmes, elle est heureuse, car elle l'a retrouvé, elle a retrouvé son grand frère.
Grand frère ? Cette fille était sa petite sœur. Si tel était le cas, elle était magnifique, les cheveux couleur nuit, les yeux bleu foncé la peau claire. Elle était magnifique, deux personnes accoururent suite à son appel arrivé à leur niveau les deux compères posèrent un genou à terre extirpant un soupir de frustration à la jeune fille qui leur dit d'un ton sec.
-Le cérémonial après d'abord à la base. Erika s'il te plaît !
La jeune fille demanda d'un air assuré à ce que tous se tiennent la main. La seconde suivante, il était dans un lieu différent. Ils avaient abandonné les ruines de la place, le monde de désolations, les routes fendues en deux les immeubles à moitié rasé. Les trous dans le sol béant donnant six étages plus bas. Les poteaux électriques effilochés et brisés qui jonchaient les rues. Ils avaient quitté ça pour un autre lieu qui offrait un contraste chaleureux. Ils avaient atterri dans un salon. 30 secondes, d'un lieu détruit, il arrive à un cocon chauffé ? Notre inconnu bascula en arrière retenu de justesse par le garçon qui était arrivé avec Erika. Revenant soudain à la réalité présente, la sœur de l'amnésique déclara.
-Maintenant, vous pouvez présenter vos respects, mais pas sur le champ de bataille !! Mais où avez-vous donc fait vos études ?
Le tout fut dis avec un sourire, elle savait parfaitement que la tradition obligée de s'incliner au retour du monarque ou de l héritier, mais elle était en colère, car à cause de ça beaucoup étaient mort, Leo et Erika n'étaient pas sans le savoir s'ils venaient à mourir, elle ne le supporterait pas !! Ils comprirent le message et lui dire en cœur.
-Désolée princesse, nous serons plus prudents à l'avenir.
À nouveau, ils mirent un genou à terre la main gauche en point posé sur leurs cœurs la tête inclinée vers le bas et c'est à l'unisson qu'ils donnèrent leur respect.
-Héritier, nous sommes à votre service prenez nos vies en bouclier et nos pouvoirs en épée.
Au vu de sa tête la jeune princesse compris et lui demanda s'il se souvenait d'eux, c'est timidement qu'il répondit que non, la jeune fille gémit et s'assit sur le canapé en cuire placé contre le mur. Erika une jeune fille rousse se mit à vouloir expliquer l'histoire ou du moins, les grandes lignes, mais la sœur du jeune homme la coupa.
-Tu es mon grand frère ou plutôt mon jumeau, je m'appelle Miyuki et voici Erika et Leo nos amis d'enfance et nos plus fidèles alliés dans cette guerre.
-Quel ? ...
-Chut, je vais y venir. Ce pays se nomme Acriom, nous deux, nous sommes les descendant du roi. Nous avons pour devoir ou du moins, toi, tu as le devoir de défendre tes terres et ta population. Pour cela, les dieux ont donné des pouvoirs à certaines familles, les mages, il y a une centaine de familles possédantes des pouvoirs. De tout temps, les guerres pour la principauté ont déchiré ces terres, mais depuis quelques années les batailles sont d'un autre type.
-C'est a dire ?