DORÉ ÉTINCELANT-L'HISTOIRE DE KEL (2)

Chapitre trois.

Chapitre 3 corrigé le : 03/05/2018
Chapitre 3 publié le : 30/06/2017

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Je gémis si chaudement que cela devait être interdit. Ses baisers sur mon corps vont finir par me tuer. Ce que nous faisons est mal et pourtant, je me sens si bien terriblement bien même. Son contact m'a tellement manqué au point que mon corps se souvient parfaitement de lui. Ses mots d'amour et ses caresses ne cessent de faire battre mon cœur. Je m'en veux de me sentir aussi détendu à ses côtés. J'ai l'impression de me trahir moi-même et Zer'o. Nous ne sommes pas un couple et pourtant je culpabilise pour lui parce que ce que je suis en train de faire est mal.

Quand il m'embrasse sur les lèvres, j'ai qu'un désir, rester ainsi avec lui toute la nuit. Ne pas succomber à Kalaën est au-delà de mes forces. Malgré mes réticences et mes veines tentatives de fuites, il devine que je ne désire qu'une chose : celle qu'il continue de me toucher et de me regarder.

Quand sa langue passe la barrière de mes lèvres, c'est avec gourmandise que je m'en réjouis. Rapidement, nos salives se mélangent et ne font qu'une. L'union est trop parfaite pour ne pas m'en réjouir.

—Kel, je t'aime.
—Kal...aën, ah !

Quand il se redresse, c'est pour prendre du lubrifiant dans le tiroir à côté du lit. Ces deux rois pensent vraiment à tout pour leur petit amant. Je les imagine parfaitement bien dans un plan à trois.

Kalaën me fixe pour avoir mon consentement. Il se mord la lèvre inférieure ce qui m'excite d'autant plus. Je ne cherche pas à cacher mon érection, je suis trop excité pour couper ce magnifique moment. Et ce que je veux pour l'instant, c'est qu'il me fasse l'amour comme avant. Juste le temps d'une nuit pour me sentir vivant et aimé à nouveau, dans ses bras.

Alors sans hésiter, j'accepte de recevoir ses doigts en moi. Juste pour cette nuit, je veux être à lui.

Quand ses doigts me préparent, je me crispe un instant, fuyant son regard. Mon corps contredit mon esprit. J'ai beau savoir que c'est mal, mon corps refuse de m'écouter voulant approfondir cet échange.

—Tu es légèrement enflé, Kel.
—Ça... ne te... concerne pas... Ggnh...

On se retrouve le temps d'une nuit que je lui accorde, alors qu'il se contente de me faire l'amour !

Ses doigts me touchent délicieusement en prenant soin de bien m'ouvrir. Dans sa voix, je sens une pointe de jalousie. Kalaën semble s'être apaisé mais pas totalement remis. Mais il semble accepter notre rupture même si son instinct lui dit le contraire.

—Tu as couché avec ce type ?
—Ah...
—Tu m'écoutes, Kel ?

Sa voix ressemble à un lointain écho.

— Ici...

C'est trop bon pour que je l'écoute. Seul mon plaisir m'envahit alors j'ai envie d'en profiter. C'est égoïste de ma part mais à ce moment précis, je ne pense qu'à moi-même.

Mon amant d'un soir retire ses doigts, venant écarter mes jambes pour mater mon corps. Rapidement, la honte me gagne.

—Ne... ne fais pas ça ! Aah...
-—Kel, tu as couché avec lui, n'est ce pas ?
—Ça... ça ne... ne te concerne pas...

Ses doigts viennent tenir ma mâchoire pour m'empêcher de regarder ailleurs. Mon regard affronte le sien à contre cœur.

—Savoir qu'il te prend me rend fou de rage. Je vais te prouver que je suis meilleur. Tu ne pourras plus te passer de moi et de toi-même, tu viendras de me supplier de te faire l'amour.

Son visage disparaît de mon champ de vision, descendant dangereusement sur mon ventre. Sa langue prend soin de tracer un chemin liquide tout le long de son avancée, puis je sens ses lèvres embrasser l'extrémité de mon sexe. Kalaën lèche avec attention la goute de plaisir sur le bout, l'avalant dans un grandement animal. Le roi d'Ynglingard fait de moi sa proie. Il met en exécution sa menace. Kalaën fait perdre la tête en a rien de temps. Si bien que je me rends à peine compte de ma voix aiguë et de mes cris. Face à ma réaction, Kalaën bloque mes lèvres à l'aide de sa main. Je réalise que c'est indécent de coucher chez quelqu'un d'autre mais l'excitation m'empêche d'avoir peur de ce genre de détails. Je laisse Kalaën me sucer. Je me laisse complètement aller et quand j'avance mon bassin en pour contrôler un minimum le rythme, mon partenaire me bloque les hanches, appuyant une main sur mon bas ventre. C'est une délicieuse mais douloureuse torture dont je suis victime.