Chapitre 2

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         Marianne Camara

Je me suis réveillée avec un mal de tête horrible, mes parents ne m'avaient pas ratée hier, surtout ma mère, mon père lui, il est calme et doux, il m'a juste demandée de ne plus sortir sans demander la permission et de me débrouiller pour que 21h30 me trouve à la maison.

Mais ma mère c'était une autre affaire, elle m'a fait des histoires à n'en plus finir, n'eut été l'intervention de mon père elle m'aurait sûrement frappée, au moment de partir me coucher, elle m'a dit que la conversation était loin d'être terminée. Et pourtant elle est douce maman, mais quand elle se fâche mieux vaut ne pas être dans les parages, une vraie tigresses la daronne.

Je prends tranquillement mon petit déjeuner, mes parents sont déjà partis au travail et ce soir il y aura toujours papa pour raisonner maman.

Je repense à Jean Charles, je ne peux me sortir ce bel apollon de la tête, il est tellement beau, tellement viril, je sais qu'il est dangereux mais c'est ce danger qui m'attire. Je m'imagine ce que serait d'être avec lui dans ses bras; le goût de ses lèvres, son corps, son...

"Tant qu'on y est, couche avec lui"

"Est ce que je t'ai sonnée conscience tchuips,  on ne peut même plus rêver tranquillement sans être dérangé"

-Bonjour ma fille!

Quand j'ai vu ma mère devant moi, j'ai failli m'étrangler avec mon jus de fruit, qu'est ce qu'elle fait à la maison et à cette heure?

-Marianne je te parle non?

-excuse moi maman. Bonjour, qu'est-ce que tu fais là?  Tu ne devrais pas être au boulot?

-j'ai décidé d'y aller plus tard, je devais d'abord discuter avec toi ma fille, ton comportement d'hier ne m'a pas plu du tout.

Elle ne lâche jamais l'affaire celle là, elle va me faire ma fête.

-maman, je suis vraiment désolée pour hier et je te promets que ça ne se reproduira plus jamais, je te demande pardon mamounette.

-Pas la peine de me prendre par les sentiments, ma fille j'espère que tu n'étais pas avec un garçon.

-ay maman!

-y a pas de maman qui tienne, tu n'es plus une enfant ma fille, je te fais assez confiance mais je n'ai pas confiance aux garçons, ils peuvent tout faire pour te coucher dans leur lit, donc c'est à toi de savoir ce que tu veux et surtout ce que tu vaux.

- Ces pensées ne me quitteront jamais maman.

-Tu es toujours vierge?

Hein! Mais celle là qu'est-ce qu'elle me fait? La honte!

-Ne me regarde pas avec tes gros yeux là!

-Maman, c'est que ça me met mal à l'aise de parler de ça avec toi, oui je le suis toujours.

-Ça ne devrait pas te gêner mon coeur, j'ai plus d'expérience que toi alors  tu devrais t'ouvrir plus à moi, je sais qu'on est pas de la même génération et que tu vas me trouver vieux jeu mais la vertu d'une femme est tout ce qu'elle a, je n'ai pas dit que sa vertu détermine sa valeur. Parce qu'on voit du tout et du n'importe quoi de nos jours, je veux juste que tu me promettes de toujours bien te tenir, j'ai foi en toi ma  fille alors ne me déçois pas.

-Je te le promets maman!

-Je vais y aller. Je t'aime ma fille.

-Je t'aime aussi maman!

Les paroles de ma mère me font réfléchir, c'est vrai que je n'ai jamais pensé à me donner à un homme, ma religion me l'interdit aussi, je tâcherai de ne pas décevoir maman.

MALSAINOù les histoires vivent. Découvrez maintenant