Premier arrêt

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Avant je déprimais le soir

Je passais mon temps à broyer le noir

Mais j'ai des amis, des gens sur qui compter

Je les mérite pas, pourtant ils continuent de m'aider.

J'ai peur de l'extérieur, de ce que je pourrai y vivre
Car ailleurs, seule la douleur peut me suivre

Ils ont été là pour moi
Je sais même pas pourquoi
Pourtant je les adore, une deuxième famille
Accueillante et aimante, bien plus qu'une béquille

Je vis loin de la capitale, de cet air pollué et malsain
Eux vivent là bas, et ça leur va très bien
Je leur rend visite de temps en temps

Pour recharger mes batteries, fuyant

Ma vie, je la laisse et l'oublie

Pour ne plus y penser et être ce que je suis

Vraiment, j'en ai marre de subir chaque jour

Et attendre deux mois pour avoir un peu d'amour.

En parlant de ça, j'avais dis que j'en parlerai pas

Mais il est venu faire sa loi

Ce sentiment incompréhensible

Qui s'installe et semble inaccessible
Je l'aime, j'en suis pas dépendant

Mais sans elle, le monde serait moins intéressant.
Merci à vous tous.
Vous lisez mes écrits,suivez un peu ma route
Ou vous me supportez au quotidien
Peut-être que vous m'appréciez, j'en sais rien

Je suis peut être pas très drôle

Je joue trop souvent le mauvais rôle

En tout cas, moi je vous aime

J'attends la suite de mon existence

Elle pourrait prendre fin rapidement, je me balance.

En attendant je cours, je marche mais jamais je ne recule.

Je suis un lâche, mais pas un nul.

On se retrouve au prochain arrêt, je vous y attendrai.

Encore une fois, c'est ma vie que je raconterai.  

Laisse moi écrireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant