Ch16: Mise en scène

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Will et Adan accompagnaient des chiens, passèrent leur journée dans les bois autour de Baltimore. La balade avait duré toute la journée au plus grand bonheur des chiens. Ils avaient pique-niqué a mis chemin se remémorant des souvenirs de l'académie.   

Ils ne leur restaient plus que 15 minutes de marche, avant d'arriver jusqu'à la voiture. C'est a ce moment là, que Adan décida pour prendre la parole.

- Honnêtement Will... Est que je t'ai manqué? demanda tendrement son ami. Will fut surpris d'une telle interrogation de sa part. 

- Pour être honnête avec toi, je n'ai même pas le temps de penser à moi. Tout ces esprits dérangés a étudier et traquer, m'occupent continuellement l'esprit.

- Je vois... Pourtant tu a su te créer une famille qui s'inquiète pour toi.

- Tu parles de Jack et de l'équipe? Jack ne voit en moi qu'un chien de chasse pouvant flairer les traces des criminels. Ceci n'a rien a voir avec l'amour d'une famille ria t il. Je ne suis qu'un outil pour lui. Un outil rare qu'il essaye de conserver.  

- D'où l'intervention du Docteur Lecter?

- Il n'est pas officiellement mon psychiatre. Nous n'avons que des conversations. Cela permet à Jack de dormir avec la conscience tranquille. 

- Pourtant vous avez l'aire proche tout les deux... Face a cette remarque, Will essaya de cacher au mieux ses émotions. 

- Viens en aux faits Adan.

Soudain, le téléphone des deux hommes se mirent a sonner en même temps. Ceci ne voulait dire qu'une chose: un nouveau meurtre avait eu lieu. Will décrocha le sien en s'éloignant de son ami.

- Will c'est Jack! Hannibal m'a dit que vous étiez sorti. J'ai besoin de vous sur une scène de crime.

- Très bien. J'arrive.

- Et dit a Adan de venir lui aussi! Je vous envoie les coordonnées.

- A tout de suite.

Lorsque Will se retourna vers l'allemand, lui aussi venait de finir sa conversation téléphonique. "Je suppose que nous allons au même endroit." supposa le blond. Le plus jeune esquissa de la tête.  Tout deux se dépêchèrent pour arriver au plus vite sur la scène de crime.

C'est quelques minutes plus tard qu'ils retrouvèrent l'agent Croford dans un bar à l'extérieur de la ville. L'endroit était miteux contrairement à la dernière fois. Comment l'habitude la scientifique était déjà sur place pour collecter les indices et la police de la ville protégeait le périmètre.

Jack attendais Will de pied ferme. Il était devant l'entré de l'établissement les bras croisés. Il savait que cette fois, le tueur devait avoir laisser un indice sur son identité. L'erreur ultime pour me mettre derrière les barreaux avec la peine capitale. Oui. Cette fois ci était la bonne. Lorsqu'il reconnut la voiture d'Adan, il se précipita pour accueillir ses agents.  

- Vous avez fait vite!

- Nous n'étions pas loin, avoua Will en se préparant mentalement à la nouvelle vision d'horreur.

- Qu'est que nous avons cette fois? demanda Adan presque impatient.

- Vous n'allez pas en croire vos yeux. Cette fois, il s'est mis en colère....

- Aurait il lu l'article de Freddie Lounds? s'interrogea Will

- Qui donc? interrogea Adan

- Une journaliste, enfin si on peut appeler ça du journalisme... Elle est spécialisée dans les articles macabres et a sensation forte. Nous avons déjà eu des différents avec elle... expliqua Jack. C'est par là. 

Les trois hommes pénétrèrent alors dans le bar. L'endroit autrefois conviviale était devenir le repère d'un macabre metteur en scène. Jack n'avait pas menti... Will n'avait jamais vu ça... Avec une vingtaine de cadavres, le tueur avait pu reconstituer une scène de bar. Tout était là: le barman derrière son comptoir entrain se servir un verre, un client mécontent avachit contre le bar, un groupe d'amis jouant au billard, d'autres buvant des bières ou encore un jeune couple s'embrassant. Un frisson de peur et d'excitation traversa le corps du professeur. Combien de temps le meurtrier avait il mis pour faire cette oeuvre? 

" Alors il manque toujours de confiance en soit votre meurtrier?" demanda à haute voix Adan. En occurrence non. Cependant, sous l'effet de drogue ou de rage, tout personne pouvait faire semblant de savoir se qu'il faisait. Mais prendre le temps de collecter, temps de corps demander une certaine détermination. Une motivation encore flou pour Will. Depuis la dernière fois, le tueur n'avait pas fait de nouvelles déclarations. 

"Tout le monde dehors!" s'écria Jack en virant l'ensemble des personnes sur le lieux. Tous habitués a cette étrange routine quittèrent les lieux. Le bar devenus alors étrangement tranquille. C'est alors que Will ferma les yeux et embrassa a nouveau l'esprit du tueur. 

Le bar était vide. Les corps n'étaient plus a leur place. Tous étaient au pied de Will dans les même sacs que la morgue utilise. Will enjamba les corps et se dirigea vers le Jukebox. Il laissa ses doigts caressaient les touches de l'appareil puis choisit une musique. C'est alors que les morts prirent vie. Tous se dirigèrent vers leur place, comme dans une pièce de théâtre chacun avait son rôle a joué. Il n'avait plus qu'a leur faire tenir la pause. Avec des files, des clous et une main sûr, il se mit au travail. 

Il avait presque fini son oeuvre lorsque une forme familière fit son apparition. L'hombre d'Hannibal était là. Sa silhouette noire aux cornes de cerfs se dirigea vers lui, lui caressa la joue puis l'embrassa. Ceci provoquant un frisson de plaisir encore plus puissant que celui que lui fournissait son travail. Oui il avait plaisir a faire ça. 

C'est a cet instant, qu'il sortit de sa trace. Il était seul au milieu du bar avec tout ses cadavres et pour la première fois de sa vie, il n'avait pas peur.          

Pacte avec le DiableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant