Chapitre 3

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L'esprit perdu, le loup essayait d'ouvrir les yeux sans aucune réussite. Les paupières bien trop lourdes, il se contentait de renifler. Une seule chose l'avait perturbé, c'était une odeur si familière. Il était dans son terrier. Il se forçait à ouvrir les yeux, s'occupant peu du mal de crâne qui l'avait touché.

« - Tu n'est pas bien malin pour un chien sauvage. » Pestait la petite, une fois que le loup ouvrait les yeux. 

Installait à l'indienne sur le tapis du loup, la petite le regardait malicieusement.

« - Tu dois connaître les effets des champignon  poussant juste à côté de chez toi, petit effet paralysant lançait-elle un champignon dans la main. Alors arrête de gesticuler ! »

Étalait à même le sol, le loup protestait quand même, mais en vain. Il abandonnait lâchement au bout de quelque minutes, puis fixait la petite d'un très mauvais œil. Elle s'approchait d'une lenteur meurtrière, en prenant soin d'enlever de sous sa robe, une fine lame.

De sa main gaucher, la petit faisait glissée la lame sur le front du loup jusqu'à son museau d'une lenteur interminable. Un semblant de frisson prit le le loup d'assaut. La lame était coupante, son aspect et son toucher en étaient les preuves, comprit le loup. Il était sans doute déjà mort.

« - Que la forêt bénisse ton âme, c'est tellement meilleur à manger dit-elle en se léchant les lèvres. »

Et l'horreur commençait. Elle se mit à chanter, à chaque coup de lame qu'elle mit au loup, prenant plaisir de retourner sa chaire à chaque coup d'excitation qui la prenait. Il baignait maintenant dans une marre de sang, tandis qu'elle en était juste éclaboussée.

Elle prenait plaisir à rentrer ses doigt dans les yeux du loup, a couper quelque bouts d'oreilles ou bien à approcher la lame un peux trop près de son coup. Elle était terrifiante avec son sourire carnassier au lèvre.

Le loup était à bout. Impossible pour lui de bouger tant la douleur était présente. Son unique attention était dirigé vers sa difficulté à respirer. S'en était finit pour lui, il le savait, mais pourtant il voulait se battre jusqu'au bout. Chose impossible.

Elle lui coupait la queue, le laissant échapper un hurlement de douleur. Elle terminait son coup de grâce en lui enlevant le coeur d'un coup sec et précis. Le corps du loup n'émit plus aucun mouvement. La vie l'avait quitté.

D'une main triomphante, elle levait le coeur du loup devant son visage ravie. Elle était remplit de sang de la tête au pied. C'était digne d'une des petits filles psychopathe. Un vrai film d'horreur.

Le Petit Chaperon RougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant