CHAPITRE 6

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31 octobre. 20h30.

Le mas le plus éloigné de la ville, et accessoirement à 30 minutes à pied du premier arrêt de bus, commencé à s'animer en cette soirée d'Halloween. Des étudiants de tout âge mélangé se promenaient dans les couloirs de la grande bâtisse, d'autres installé la sono et tout le reste pour avoir de la bonne musique, certain étaient dans la cuisine et d'autres se prélassaient dans la piscine intérieur. Tout avait l'air plus ou moins normal. 

L'organisateur, Julien, un redoublant de seconde, avait invité le maximum de personne, même si il les connaissaient à peine. Faisant partis de ce genre de personne sociable et qui parlait avec tout le monde de tout et n'importe quoi et modelant sa personnalité selon son interlocuteur, ce n'était pas difficile pour lui de remplir un mas. De plus, celui-ci faisait parti du journal du lycée et était le premier au courant des dernières rumeurs se propageant dans le lycée, car c'était souvent lui qui les créés. Ce garçon était une pourriture. Si il avait quelque chose à y gagné, il pouvait arrêter ces rumeurs en un claquement de doigt. Si quelqu'un le dérangeait où n'allait pas dans son sens, il allait tout faire pour le détruire. En bref, c'était lui, l'un des dirigeants du bahut.

En ce moment, la rumeur préféré des élèves était "le fantôme du 3ème étage". Ça à commencé quelques semaine après la rentré. Quelqu'un avait vu une fille s'enfermer dans les toilettes et l'a entendu pleurer. Au départ personne n'y faisait trop attention car durant plus d'une semaine le "fantôme" n'avait donné aucun signe. Mais lorsque cette semaine passa, tout les jours, 20 minutes avant la reprise des cours de l'après-midi, une fille passait dans les couloirs. Le peu d'élèves présent ne remarqué pas son arrivé jusqu'à ce qu'elle passe devant eux lentement, laissant un courant d'air glacé et le son de sa musique parcourir le couloir. Cette fille, vêtue de noir, de petite taille et aux cheveux roux marché en se coulant contre le mur, essayant de faire le moins de bruit possible. Un groupe de fille avait même prétendu que le son sortant de ses écouteurs était le cri des personnes qu'elle tué pour se venger de sa laideur. 

Julien n'avait pas cru à cette histoire. Il avait vu la fille de ses propres yeux et à de suite compris que cette fille n'était pas un esprit vengeur. Simplement "une emo fragile", et de plus, elle n'était pas si laide que ça, elle était juste différente des autres. Mais comme il commençait à s'ennuyer à mourir il décida de nourrir son appétit. Il décida de l'observer de loin au départ. Il s'aperçut que cette fille faisait partie de sa classe et commença alors son petit jeu. D'abord il décida de faire un travail de groupe avec elle pour sociabiliser un peu. Il lui parlait de temps en temps et avait expliqué à son groupe d'amis ce qu'il comptait faire. Une semaine avant la veille des vacances, il décida de l'inviter à sa soirée. Elle avait mit du temps à lui donner une réponse elle finit par accepter. Le jeu allait commencer. Il avait demander de l'aide à presque toute les personnes de la classe pour la forcer à venir et la majorité avai.0t accepté pour ne pas avoir à se frotter à Julien et sa colère.

21h45.

Julien passait de groupe en groupe cherchant de loin si il ne voyait pas Irène, le fameux "fantôme". Il commençait à douter de sa venue à la soirée alors il sortit son téléphone pour lui envoyer un message lorsqu'il l'aperçut. Elle était assise inconfortablement sur un sofa entre deux couples se bécotant. Elle se tenait replié sur elle même et se cachait derrière l'écran lumineux de son téléphone. Il prit deux bières et se dirigea vers elle. 

Une fois face à elle, il l'aida à se sortir de cette situation gênante afin d'attirer sa confiance. Elle rangea son téléphone dans la poche de son jean noir et pris la bière en le remerciant avec un léger sourire. Ils échangèrent quelques banalité tout en descendant vers le sous sol ou une salle de jeux était aménagé. Le téléphone de Julien sonna et il repartit rapidement la laissant à nouveau seul face à tout ces inconnus. Elle prit son téléphone et répondit à certains message. Tout en évitant de croiser le regard des gens, la rousse s'installa sur un tabouret où elle était certaine de ne pas finir serrer entre des couples.

Titre par défaut.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant