On s'était dit rendez vous dans dix ans. Comme dans la célèbre chanson de Bruel. C'était un pari, une folie, ce genre de trucs qu'on était capables de faire parce qu'on avait dix-sept ans et qu'on était pleins de malice.
J'ai failli oublier ce jour, Maud. J'ai failli oublier le jour où je reverrai ton visage. A cause de toi, j'ai dû annuler mes vacances avec Romane. Elle est en colère depuis. Je crois qu'elle m'aime sincèrement, tu sais ? Je devrais la demander en mariage, mais j'ai trop peur. Je ne sais pas, je n'ai pas tant envie de m'engager. Je ne veux pas que le sérieux devienne ce genre de sérieux.
Et puis je crois que tu bouleverses un peu tout. J'aimais rire avec toi, j'aimais la légèreté qu'il y avait nous étions jeunes, et l'insouciance. J'aime ce pari stupide qui fait que dans ce café, je te vois. J'aime ton visage.
C'est fou, Maud. Tu n'as pas changé.
VOUS LISEZ
It is just the beginning
DiversosDes idées qui voguent, des paragraphes inachevés, des mots tout simplement, alignés. Ici, vous trouverez des prologues, des idées, un chapitre d'une histoire qui ne s'écrira probablement jamais. Si je vous les fais partager, c'est dans l'hypoth...