Toronto x maison de la mère des Porter x 20 aoûtJe déposai le dernier livre, qu'il me restait dans la boite, sur mon étagère. Je passai une main sur mon visage et soupirai. Je suis exténuée. J'ai passé la semaine à défaire mes choses.
Quelques boites ornaient toujours le sol. Ma petite sœur était directement allée chez notre père, préférant explorer d'abord.
Je n'ai pas vu mon père et mon frère depuis que nous sommes arrivés à Toronto. Certes, ils nous ont aidé à apporter les boîtes à l'intérieur, mais ils sont partis assez vite.
J'ai aussi une grande sœur, mais elle n'habite plus avec nous. Enfin, ce n'est pas ma réelle frangine, ni mon frère, d'ailleurs. On a le même père, mais pas la même mère. C'est ça que ça donne, une famille recomposée.
« Annesley, viens ici ! Dit ma mère, en criant.
- Quoi ?
- Peux-tu aller chercher ta sœur ? J'ai des boites à défaire. »
Je soupirai. Ce n'est pas comme-ci j'avais le choix.
Je marchais sur le trottoir. Je mis mes écouteurs et regardai autour de moi. Un couple était entrain de se quereller avec leur voisin, tandis que des personnes âgées se balançaient, dans leur chaise berçante, sur leur balcon.
Je tournai dans la rue « Francisco » et traversai cette dernière du coté droit. Cinq filles se trouvaient à quelques mètres de moi. Je continuai de marcher.
Je tournai ma tête, voulant savoir pourquoi une bande d'adolescentes riaient comme des idiotes. Je regardai soudainement mes chaussures, qui me semblaient super intéressantes.
Des garçons étaient devant. Ils faisaient quelques conneries, par-ci et par-là. Les jeunes de nos jours me découragent. Enfin, même si j'ai leur âge, je me sens comme un extraterrestre. Personnellement, avoir de l'attention n'est pas l'affaire que je préfère.
Je me retournai, en enlevant mes écouteurs. Une des filles m'a interceptée. Elle mâchait du chewing-gum, la bouche grande ouverte. Croyez-moi, il n'y avait pas grands choses d'élégant, là-dedans. Je la regardai de haut en bas et finis par rouler des yeux. Je continuai de marcher, ne voulant pas perdre de temps.
Lorsque j'arrivai chez mon père, je regardai autour de moi, encore une fois. C'est la deuxième fois que je viens chez lui, mais je n'avais pas pris le temps de regarder le paysage et la maison. Il a décidé d'emménager proche de chez ma mère, pour facilité le transport.
J'entrai sans cognée et toussai pour lui faire comprendre ma présence.
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Voici le premier chapitre ! J'espère qu'il vous a plu.
All the love
-C

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Unsociable | s.m
FanfictionCertains événements peuvent créer une fin triste à une histoire, qui était magnifique. Cependant, la fin n'est peut-être que le début d'un nouveau départ. Être "insociable" n'est pas si terrible. On se méfie des gens autour de nous. On échappe à ce...