Neverland -Tome 2 : Welcome to Storybrook

Chapitre 14

Storybrook... Non c'est impossible... Est-ce qu'on serait revenu au point de départ ? Non, tout est tellement différent ici. L'horloge... Il n'y a plus d'horloge, cette dernière s'est complètement écrasée par terre, juste devant la bibliothèque. Quelque chose est lourd ici, quelque chose me rend très mal mais impossible de déterminer qu'est-ce que s'est.

Les magasins et les bâtiments ici sont fermés et tagué. On dirait une ville fantôme avec ses habitants. Oui... Les personnes qui sont ici sont toutes morte, et pourtant, ils se tiennent là devant nous, à nous fixer avec mépris tout en continuant leur vie. Ou plutôt leur mort. Je suis sûre que chacun d'entre eux voudrais bien voir la tête de plusieurs personnes de la bande au bout d'un piquet.

- Comment c'est possible ? Pourquoi les enfers ressemble à Storybrook ?

On fait quelques pas avant que Gold daigne enfin à nous répondre.

- Vos questions ne nous avancent à rien. Ce qui compte c'est que tous les gens qui sont aux Enfers sont mort et coincés ici pour la même raison. Une affaire qu'ils n'on pas résolu.

Plus on avance à travers la rue principale, plus les regards se font lourd et pesant. Et le pire c'est que j'ai l'impression d'être la seule à le ressentir.

- On va se séparer, on sera plus efficace, dit Emmà.

Mon regard tombe sur Henry qui me fait signe de venir. J'hoche la tête et le suis.

- Où est-ce que tu compte aller ?

- Retrouver mon père.

- Neal ? Mais tu est sûr qu'il est ici ?

- Non, je n'en sais rien.

Nos pas nous mène à travers la ville jusqu'à l'ancienne chambre d'hôtel de Neal. Henry est intelligent, il savait directement où il pourrait être. J'imagine déjà, quand Henry va ouvrir la porte, voir Neal debout dans la pièce, un grand sourire au lèvres en disant qu'il nous attendait. J'espérais tellement ce scénario mais il n'a eu rien de tout cela. Henry a ouvert la porte et seulement une chambre vide nous a fait fasse. Je fais quelques pas à l'intérieur et observe les lieux. Je passe un doigt sur la commode couverte de poussière en espérant trouver le moindre indice qui nous montrerait que Neal est bien ici. Seulement, se n'est que son souvenir qui est venu à moi.

- J'aurais aimé qu'il soit là.

Je me tourne vers Henry. Il regarde par la fenêtre. Ce garçon ne mérite pas tout ce qu'il a vécu et malgré tout, il garde encore la foi que tout va s'arranger. Je m'approche de lui et le prend dans mes bras en lui murmurant.

- Moi aussi Henry. Moi aussi...

La Forêt Enchantée

- Comment va ma sœur préférée ?

Je lève la tête pour voir Neal à l'encadrement de la porte. Je souris et repose mon regard sur ma petite fille qui dors dans mes bras. Neal s'approche et m'embrasse le front pour ensuite regarder sa nièce.

- Elle te ressemble tellement.

Il caresse la joue du bébé avec le bout de son doigt.

- Je peux ?

J'hoche la tête et lui tend le bébé qu'il prend délicatement dans ses bras. Je me redresse un peu plus dans mon lit et les observe. Le visage de Neal est comblé de joie devant le petit bout de chou endormie. Je suis tellement heureuse à ce moment précis, rien ne peux briser ce bonheur. Une larme glisse le long de ma joue ce qui m'a donné le droit à l'inquiétude de Neal.

- Qu'est-ce qui ne va pas ?

J'essuie la petite larme en essayant de retenir les autres qui s'apprêtent à couler.

- Je n'en sais rien, c'est tout ça qui me rend heureuse. Vous m'avez tous tellement manqué...

- Où étais-tu pendant tout ce temps ?

- Avec Crochet, il a voulu m'initier à la piraterie mais je crois que ce n'est pas vraiment mon monde alors j'ai voulue vous rejoindre.

Il s'approche et s'assoie sur le lit.

- On a mis tant de temps à te chercher. On te croyais morte...

J'attrape la main de Neal et la serre.

- Je suis là maintenant... Tu m'a manquée...

- Toi aussi.

Il baisse la tête vers ma fille.

- C'est juste que je ne me voyais pas louper la naissance du bébé comme je l'ai fais avec Henry. C'était important pour moi...

Je souris au moment où le bébé commence à bouger.

- Tu sais comment tu va l'appeler ?

- Non pas encore.

Je pose ma tête sur mon oreiller et regarde dehors. La nuit est noir, tellement noir. On dirait que c'est les ténèbres qui la possède. Mais la lune éclaire tout, rendant la nuit moins noir. La lune bat les ténèbres qui surviennent la nuit. La lune...

- Luna...

- Quoi ? me demande Neal.

Je me redresse et me tourne vers lui.

- Luna. Je sais comment je vais l'appeler, sa sera Luna.

Luna. Comme la lune qui éclaire la nuit. Comme la pureté dans la noirceur. Comme la lumière qui éclaire les ténèbres. Comme la lumière qui éclaire mes ténèbres.