U4 - Paris

Inconnu

J'ai assomé le grand blond et le cache sous la haie qui entoure la maison. Il devrait pas pouvoir en sortir facilement. Je me retourne vers la maison : trois de mes gars attendent mon signal devant la porte. Aujourd'hui, on vide. Dans deux jours, on s'installe. Brice a repéré la maison il y a trois jours, on agit vite. Attaque surprise.

Maintenant.

Je lève mon bras. Les gars défoncent la porte. Je cours pour les rejoindre a l'intérieur. Le reste de la bande me suis. Les gars monte les escaliers en courant. Je pénètre dans une petite pièce où deux gamins sont penchés sur un corps. Je les mets en joue. La fille lève la tête. Elle lâche son instrument et lève les mains en l'air. Le garçon fait de même.

-" DEHORS, LES MAINS SUR LA TÊTE. OU VOUS ÊTES MORTS."

Ils s'exécutent docilement. J'appelle deux de mes gars pour m'aider a soulever le corps et le déplacer jusque dehors. Au dessus de ma tête, j'entends des bruits de lutte. Brice passe la tête par la porte :

-"On a besoin de tous le monde là haut, lâchez ça et venez. Ils sont mieux armés que prévu."

On laisse tomber le mec. Il pousse un gémissement en touchant le sol.

Là haut, c'est le chaos. Mes gars et des inconnus se battent comme des fous. Certains des habitants de la maison sont déjà alignés contre un mur. Ils hurlent comme des damnés. J'approche un rebeu qui fout une raclée à un de mes gars. Je l'attrape par la nuque, il se tort en arrière et se retourne brusquement pour échapper à mon étreinte. Il me fait face maintenant. Ses amis, maintenant presque tous repoussés contre le mur tape du pied en rythme. Certains hurlent encore, mais les autres commencent à chanter. Ils chantent tous, en coeur. Un chant d'espoir. Je balance mon poing droit dans la figure du rebeu en hurlant pour couvrir les chants : "J'AIME PAS LES ARABES". Son nez craque. Ses joues se couvrent de sang. Les autres chantent plus fort. Il me crache à la figure et me boxe rapidement le ventre. Ses coups sont rapides mais me blessent à peine. Il remonte ses poings au niveau de son visage. Mais il n'a jamais boxé, et je repousse facilement ses poings. Je frappe son visage, il se défend faiblement, et je fatigue vite. Je n'ai jamais eu affaire à un adversaire qui se défend si peu. Mais je tape trop, trop vite, trop fort.

Je m'essoufle.

Je recule pour reprendre mon souffle et il bondit sur moi. Il se jette tout entier sur moi et m'aplatis de tout son poids au sol. Il s'assied sur moi et me frappe autant qu'il peut. Ses amis chantent plus fort, certains recommencent à crier. Il m'ouvre quelques plaies au visage, mais rien de sérieux. Je remonte mes mains pour protéger mes yeux. Je contracte mes abdos, remonte à son niveau et lui lance un violent uppercut. Il part en arrière sous la violence du choc. Je me relève et place ma botte sur sa gorge. J'appuie, doucement, puis plus fort. Des veines apparaissent sur son front. Il serre les mâchoires. Soudain, les chants s'arrêtent. La musique est terminée. Mon adversaire lève les mains au dessus de sa tête. J'enlève mon pied et donne l'ordre d'évacuer. En une dizaine de minutes, tous les habitants sont dehors. La maison est à nous.

nda

Salut tout le monde !

Voici le mouvementé chapitre de on-ne-sait-pas-qui. (pour ceux qui n'avaient pas compris ça se passe entre le chapitre d'ivan et celui d'ajda... vous voyez ?)

J'ai bien kiffé l'écrire, en tout cas, comme le précédent !

(+) Imagine, de John Lennon (c'est la chanson qu'ils chantent)

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Merci,

Lucie :)))