Chapitre 48

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Nous sommes dans le van de la police depuis 15 min et je suis morte de rire.

Quand nous sommes entrées dans le camion, Victoire s'est amusé a persuadé les policiers que c'était elle Chloé Still. Ils savaient pertinemment que c'était moi. Ils ont tentés de la faire taire mais c'était peine perdue. Pendant que Victoire essayer de les convaincre, moi j'éclatais de rire. Bien sûr, elle ne disait ça que pour faire passer le temps et faire chier les policiers. Ils ont alors tentés de l'assommer avec un coup d'électricité venant d'un des gars sauf que comme elle maitrise l'électricité, la décharge qu'elle a reçue l'a fait exploser de rire. Ils sont désormais tous un horrible mal de tête.

Elle a aggravé notre cas mais comme c'était drôle je lui pardonne.

Finalement à bout, les agents nous ont assommées avec une batte.

Ellipse

J'ouvre les yeux. Il fait sombre et humide. Je me lève et attend que mes yeux s'habituent au peu de luminosité.

Une fois mes yeux adaptés, j'observe autour de moi. Je suis dans une cellule. Les murs sont en pierres et devant moi se trouve des barreaux. Mes mains sont toujours attachées avec les menottes anti-magie.

Je tente de m'approcher de la grille mais je ressens son effet anti-magie. Elle est de la même matière que les menottes.

Ne trouvant personne d'autre dans la cellule, j'appelle :

-« Vikki ?! »

-« Chloé ? » entendis-je

-« T'es où ? » demandais-je

-« A ta gauche. »

Je me décale vers le côté gauche de ma cellule et me colle contre le mur.

Je lui demande :

-« Est-ce que ça va ? »

-« Oui et toi ? »

-« Ça va. »

Elle me demande sarcastique :

-« Contente de bientôt mourir ? »

Je rigole. Reprenant mon sérieux, je lui demande :

-« Pourquoi tu as fait ça ? »

-« Fait quoi ? Me faire passer pour toi ? »

-« Ouais. »

Elle souffle et me répond :

-« Je tiens énormément à toi Chloé. Tu es comme ma sœur. Je ne veux pas que tu meures alors je me suis dit que si je mentais aux autorités, ils m'emmèneraient avec toi et alors là je pourrais t'aider et te protéger. »

Je suis touché par ses paroles.

-« Merci d'être là pour moi mais crois-moi, ce n'est pas aujourd'hui qu'on va me tuer. »

Soudain elle me demande :

-« Ton exécution est publique ou privé ? »

-« Publique ! Bien sûr ! Elle va vouloir son autorité. Pourquoi ? »

-« C'est parfait ! » répond-elle visiblement enthousiaste.

-« Je suis heureuse que mon exécution te fasse autant plaisir. » répondis-je sarcastique

Elle rigole :

-« Mais non ! C'est pas ça que je voulais dire ! » Elle reprend son sérieux : « Si ton exécution est publique alors Liam, Lilou, Grégoire et Tom ainsi que Gryf pourrons venir et y assisté. »

-« Et donc ils pourront intervenir. » compris-je

-« Exactement ! »

Je soupire et lui dit calmement :

-« Ecoute Vikki, je sais que tu fais ça pour mon bien mais c'est mon combat à moi et à Grégoire. »

-« Je sais Chloé mais vous n'êtes pas seuls. Arrêter de penser que vous êtes tous seuls. On est amis et les amis s'entraident dans les moments difficiles. »

-« Tu as raison. » répondis-je simplement

Soudain, des bruits de pas se font entendre. Je me relève et regard en direction du bruit. Un homme d'une quarantaine d'années vient vers nous. Il a un petit ventre, il n'est pas très grand. Cheveux grisonnants et yeux marron.

Il commence :

-« Nous avons fait des recherches sur l'imposteur. »

Je tourne ma tête vers Victoire qui avait passé sa tête entre les barreaux de sa cellule.

L'homme poursuit :

-« Nous connaissons désormais beaucoup de chose sur vous Mademoiselle Victoire McCartney. Enfin passons, cela n'a pas d'importance. La présidente a pris la décision de vous exécuter juste après la mort de votre cousine, Mademoiselle Chloé Still. »

-« Bon bah comme ça on est deux. » Rigole-t-elle

Je rigole avec elle alors que l'homme souffle, visiblement irrité du fait qu'elle ne prenne pas au sérieux sa mort prochaine.

Il continue tout de même :

-« Votre exécution aura lieu cet après-midi à 16 h. »

Sur ses mots il part.

On continue de discuter avec Victoire.

Ellipse 30 min

L'homme vient une deuxième fois devant nous, cette fois, il a dans les mains deux plateaux qu'il nous donne.

C'est notre déjeuner. Malheureusement nous avons nos menottes. Je lui demande de nous les enlever, ce qu'il fait.

Nous mangeons toutes les deux.

Je réfléchis à cette après-midi. Je n'ai pas peur de mourir, surtout que ce n'est pas moi qui vais mourir mais ma mère. Je n'ai pas de plan. Je sens que tout va partir en live. Entre le combat entre ma mère, Grégoire et moi, mes amis qui viennent nous aidons, la sécurité qui va tenter de nous arrêter et la foule paniqué.

Je rigole. J'imagine bien la scène.

Soudain, je pense à mon père. Est-il au courant ? Viendra-t-il ? Est-il triste ? S'inquiète-t-il ? Ma mère lui a-t-elle fait du mal pendants on voyage d'affaires ?

Je souffle en essayant d'éloigner toutes ses pensées.

Soudain, l'homme de tout à l'heure ainsi que 6 policiers arrivent.

L'un des agents nous dit :

-« C'est l'heure. Levez-vous. »

On lui obéit et il nous met les menottes.

Les gardes se placent derrière et devant nous. Ils nous escortent dans les différents couloirs.

Soudain, un des couloirs débouche dehors. La lumière du soleil me fait mal aux yeux. Je les ferme un instant avant d'être obligé de les rouvrir lorsqu'on me pousse dans le dos pour avancer.

On nous fait monter sur une énorme estrade. Devant moi, ce trouve la foule de citoyens et derrière ma mère et Matthieu sur une estrade.

Elle me sourit sadiquement, sourire que je lui rends.

Je regarde Victoire, on hoche la tête en même temps.

Le massacre va bientôt commencer.

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Désolé du retard.

Voilà, je voulais vous prévenir qu'il ne restera surement qu'un seul chapitre après celui-là, peut-être deux si le chapitre est long ! 

Gagnante du FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant