NOTE DE L'AUTRICE

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Avec la fin d'Aglaé, c'est indéniablement une page importante de ma vie qui se tourne.

J'ai commencé cet ouvrage il y a plus d'un an et demi, en novembre 2015 (le mois même du début de mon compte wattpad). Je venais alors de rentrer au lycée, je sortais d'une année de troisième extrêmement difficile et je commençais tout juste à me reconstruire. Puisque je croyais à nouveau en mon futur, j'ai voulu réfléchir à qui je voulais devenir. C'est ainsi qu'est née Aglaé : elle est une projection de moi-même, un moi sublimé du haut de mes quinze ans.

Désormais, j'ai dix-sept ans, je m'apprête à rentrer en terminale et j'ai évolué dans une direction que je n'imaginais pas forcément. Je dirais, en fait, que j'ai mieux grandi que je m'y attendais.

Aussi, bien que mon livre semi-autobiographique soit criblé de mes propres réflexions et expériences, Aglaé et moi nous sommes éloignées. Je ne nous confonds plus comme il m'arrivait de le faire autrefois ; j'arrive à la considérer comme un individu à part entière, avec ses qualités et ses défauts, qui m'a inspiré bien des choses et m'a laissé un petit fragment d'elle au fond du cœur, un talisman empli de force et de courage, avant de partir se confondre parmi les brumes des possibles irréalisés.

Aglaé est ceci : quelque chose qui aurait pu être, mais n'a pas été.

C'est pourquoi il me tardait tant de lui dire au revoir. Qu'importe combien je l'aime, combien je chéris tout ce qu'elle m'a apporté ; elle appartient à mon passé et je ne peux y rester accrochée plus longtemps, je me dois d'avancer. 

Avec la fin d'Aglaé, c'est indéniablement une page importante de ma vie qui se tourne. Un chapitre s'achève, un autre est sur le point de débuter. 

Il me tarde de l'écrire !



° août 2017

AglaéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant