Cinq Étoiles.

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Bip...Bip...Bip...

Ce bruit répétitif... Pourquoi?

Mes yeux s'ouvraient. Je perçu d'abord le flou total. Un flou d'une clarté si éblouissante, qu'il m'en fit aussitôt refermer mes paupières. Mes oreilles sifflaient et comme si s'en était pas déjà assez, s'en rajoutait un mal de crâne, bien loin de la limite du supportable.

Je me relevais subitement et des vertiges incessants me prirent violemment.
Ah bah bravo, on voit que t'améliore ton état ! Me criait ma conscience.
Tous mes muscles étaient ankylosés.

« Mais qu'est-ce-qu'il m'arrive bon sang? » Grognais-je, la voix éraillée.

Quand au même moment, mon regard parcourait un long tube transparent, pour ensuite comprendre qu'il entrait dans mes narines.
Cette vision cauchemardesque m'angoissais encore plus. Les battements de mon organe vital, se faisaient de plus en plus rapide et je sentais mes muscles se contracter.
J'observais attentivement ce décor sinistre et le son du cardiogramme ne cessait de m'agacer un peu plus.

À mon grand regret je me levai, arrachai d'un coup les "patch" qui servait pour le cardio' et me dirigeai vers la salle de bain, afin de me rincer le visage.
Je tirais avec moi la barre de fer, avec suspendu une poche de liquide translucide.

C'est un cauchemar, c'est pas possible... Pensais-je. Cette eau claire et froide me faisait le plus grand bien.

« J'ai chaud putain, j'étouffe ici ! » Criais-je. J'ouvris les fenêtre et inspirai une grande quantité d'air, j'avais l'impression que mes poumons revivaient. « Y a quelqu'un ici? », je m'égosillais, et décidais de sortir de cette maudite chambre avec ,bien-sûr, ma chère poche contenant le liquide, qui me ralentissait bien plus qu'autre chose... Je claquais les fenêtres et une feuille de papier se mit à voler à cause du courant d'air.
Je me baissai et l'attrapai avec beaucoup de mal, ma main droite soutenait mon bas du dos tandis que l'autre ramassait ce bout de papier. Pff.. Tu t'es transformé en un vrai petit vieux.

Je  put lire un long message, un message passionné signé par une certaine Acacia.  C'est un joli prénom ça. Mais pourquoi c'est là? Faut que je demande à quelqu'un, pensais-je intrigué. 

Je me précipitai pour aller vers l'accueil et me retrouvais bêtement perdu dans un long couloir. Je ne savais pas où aller. 

« Y a quelqu'un? » criais-je encore une fois, « S'il vous plait, j'ai besoin d'aide... » J'avais l'air d'un con à crier ça. On aurait dit une brebis qui allait se faire attaquer par un loup. Ri-di-cule.

Une voix féminine, se fit entendre à l'autre bout du corridor et j'entendis ses pas pressés.

« Oui? J'arrive ! » déclara-t'elle. Elle fit quelques pas de plus et je la vit enfin, elle s'arrêta net et avait la bouche légèrement ouverte. « Oh... Monsieur Samaras... Que faites vous ici? », elle fut très surprise de me voir ici. « Vous ne pouvez pas vous balader librement dans les couloirs. Venez, je vais vous raccompagner jusqu'à votre chambre. » Elle se précipita et m'aida à m'asseoir sur mon lit.

« Mais euh... Où suis-je? » demandais-je complètement déboussolé. « Que m'est-il arrivé? Et c'est quoi ce papier? »

À La Mémoire Des Étoiles Filantes [EN PAUSE - Réecriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant