chapitre 4

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Chapter : 4

Disclaimer : Les personnages de Harry Potter ne m'appartient pas, mais promis l'histoire vient de moi et moi seule!

Couple : Harry / Drago (Genre on s'y attendait pas)

Note de l'auteur : Salut, me revoilà avec une nouvelle fan fiction ! Elle est encore une fois très courte, mais je vous avoue que pendant les vacances c'est pas très facile.

Bonne lecture !

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Je me tournai, hum... Je ne me souvenais pas que ma paillasse était aussi douce, ni dotée d'un coussin, ça non plus, je ne m'en souvenais pas.

Brusquement je me relevai ; Je n'étais plus dans ma cellule, mais dans une chambre, celle de mon très cher et nouvel ami Potter. Je me frottais les yeux, les membres engourdis, relevais mon buste mais retombait, comme désarticulé. Je n'en pouvais plus.

Soudain la porte s'ouvrit, je relevais une paupière et vis Potter, un bol à la main. Il approcha doucement à pas de loup de mon lit, et posa sur la table de chevet le bol fumant. Un doux parfum s'en échappa, cela sentait si bon. Potter se tourna vers moi, je fermai d'un coup mes yeux et attendis.

Alors je sentis un effleurement, comme une caresse. Elle toucha mon front, descendant sur ma joue. Et moi je ne bougeais pas, d'abord quelque peu choqué par ce geste et ensuite parce que c'était agréable de sentir la peau douce de quelqu'un. C'était doux, gentil, comme une preuve de tendresse. Quand cette caresse s'arrêta je remuai dans le lit et m'endormis de nouveau.

Une enfant, vêtue d'une jupe rose. Elle courait, ses tresses parfaites voletant dans le vent. Elle hurlait, de lourdes larmes coulaient sur son magnifique visage lisse. Son visage se déforma à cause de la douleur, elle tomba à terre. Le corps disloqué, son ruban rose se détacha de l'une de ses tresses, que j'enflammais d'un incendio. Puis je me mis à rire, mon corps convulsant, alors que je riais de l'agonie de cette gamine.

Par Merlin... Alors, j'aperçus un homme courir vers moi, avec sa vulgaire baguette de bas rang. Je lui lançai mon sort préféré, endoloris. L'homme tomba à terre, se roulant en boule, son corps se tordait, du sang s'échappait de sa bouche, il hurlait encore et encore, en pleurant. Et il s'éteint, murmurant le nom de sa petite fille, celle que je venais de tuer. Elle se nommait Sarah.

Je hurlai et me réveillai, haletant, mais je n'arrivais pas à reprendre ma respiration, mon cœur me serrait, j'avais terriblement mal. Pourquoi avais-je fait cela? Pourquoi avais-je fait tout ce mal? Le visage de l'enfant me revint en mémoire, elle me fixait, de ses yeux encore remplis d'innocence au moment où j'ai lancé le sort, la condamnant.

Des mains m'empoignèrent les épaules et me secouèrent:

-Drago! Drago calme toi! Répond moi, Drago... Drago, sert ma main!

Non, je veux pas, je veux plus, je chassai la main que Potter tentait de me faire tenir. Je murmurai à mon tour:

-Je suis Drago Malfoy....Je suis Drago Malfoy...

-Drago calme toi !

Je secouai la tête comme un possédé, j'avais mal! Je posai ma main sur mon cœur et je serais. Trop mal, pourquoi vivais-je encore ? Pourquoi, pourquoi ne voulais-je plus penser à ce que j'avais fait? Je ne voulais plus voir ses images horribles, me hantant chaque huit, je ne voulais plus entendre ses cris, ses hurlements, ses pleurs, ses cris qui me suppliant, "non! pitié!", je ne voulais plus.

Une douleur me prit le bras, je sentis quelque chose rentrait dans ma peau, ça faisait mal. La voix de Potter arriva à mes oreilles:

-Ca va aller Drago, calme toi, chut...

Je sentis mon corps devenir mou, je tombai contre le torse de Potter et collais mon visage dans son cou, il posa sa main sur ma tête et murmura:

-Chut, voilà, calme toi, laisse toi faire.

Alors plus rien.

O0O

Je m'étirais, j'avais trop bien dormi. Je me levai du lit et sorti de la chambre. Potter avait un grand appartement, avec un salon spacieux tout peint de blanc, une cuisine à côté du salon et une belle et grande baie vitré, donnant sur des quais. Je croisais mes bras contre ma poitrine, je pensais que dans la nuit, j'avais fait un cauchemar mais je ne m'en souvenais pas. Peu importe. Potter était dans la cuisine, il me sourit:

-Tu as bien dormi ?

-Hum.

-Tu as faim ?

-Et si je veux rentrer en Angleterre ?

-Drago...

-Alors ?

-Et bien, tu retourneras en prison.

Il me tendit une assiette dans laquelle il y avait une omelette et du bacon. Je sautai dessus enfournant tout dans ma bouche:

-Tu ne peux pas utiliser des couverts?

Je regardai ses étranges instruments, cela faisait deux ans que je ne m'en étais pas servi. Car à la prison on en avait pas ou très peu et quand on en avait, c'était des cuillères sales. Je pris la fourchette dans mes mains et la plaçait comme dans mes souvenirs. Je piquai mon assiette mais le bacon m'échappa:

-Ne me dit pas que tu ne sais plus te servir de couvert ?!

-Ta gueule !

L'autre ricana, je lui lança un regard noir, il mit sa main devant sa bouche et fit volte-face pour ranger des affaires. Je refis une nouvelle tentative et cette fois-ci, la fourchette arriva jusqu'à ma bouche. Je souris, fier de moi, mais quand Potter se tourna, je repris un air froid et neutre:

-Tiens.

Il me tendit un cachet rond et blanc:

-C'est quoi ?

-Pour te calmer.

-Je suis calme !

-Prend-le.

Il me prit mon assiette vide et la lavais d'un coup de baguette. Magie... et moi, ma baguette, pouvais-je encore l'utiliser?

-J'ai le droit à ma baguette ?

-Non.

-Pourquoi ?

-Question idiote Drago, tu es encore potentiellement dangereux.

Ho oui...très dangereux. Je me levai et broyait le médicament dans ma main, je ne prendrai pas ce truc. Potter me vit car il jura:

-T'es con Drago !

-Tout comme toi, mon cher.

Potter me montra le canapé:

-Pour l'instant, je ne peux pas te donner l'autre chambre, c'est mon bureau donc en attendant, tu vas dormir là.

-Super.

-Arrête de te plaindre.

-Alors laisse-moi partir.

-Non.

-Pourquoi ?

-Je te l'ai déjà dit!

-Je m'en fou, alors laisse-moi partir!

-Non.

-Tu fais chier.

Je m'avachis sur le canapé et mon regard vint alors se perdre à l'extérieur, s'habituant à voir de nouveau la vie, comme un ciel bleu, des nuages, un oiseau qui passe, un arbre ou une mouche. Cela faisait deux ans que je n'avais pas vu pareil spectacle de la nature et cela m'avais terriblement manqué.

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