Voulez-vous vivre ?

chapitre 13

OS

voici le dernier chapitre, j'espère qu'il vous plaira!

0000000000000000000000000000000000000000000000

Je versai le café dans une tasse blanche et fonçais à la table. Je posai le café et la limonade et souris au couple :

- Hey Drago.

Je me tournai et vis Jules de l'autre côté du trottoir. Il traversa rapidement et me serra la main:

- Comment ça va ?

- Bien et toi ?

- Ça va, j'ai su que tu voulais monter un nouveau restaurant dans le vieux Lyon?

- Ouais.

Je souris.

- Je te sers comme d'hab' ?

- Ouais.

Il s'assit dans un coin de la petite terrasse du café que je tenais avec Salomé. Je revins vers Jules avec une bière et un café noir pour moi. Je regardai Salomé zigzaguer entre les tables, il me sourit et retourna derrière le contoire. Jules commença sa bière tout en regardant le fleuve.

- Bon, et ce restaurant tu vas l'appeler comment ?

Je souris, tout fier :

- Chez moi.

- Quoi chez toi ?

- Il va s'appeler "Chez moi" !

Jules ricana et lécha la mousse sur ses lèvres :

- Cool, Salomé reste sur ce bar ?

- Non, je pense qu'il va venir bosser là-bas avec moi. Je laisse le bar à Pauline.

- La jeune ? elle va pas tout te faire foirer ?

- Non, elle est vraiment bien.

Il hocha la tête et croisa ses jambes:

- Et sinon avec ton Harry, ça se passe bien ? Il arrive à te supporter?

- Et je ne te permets pas, et oui, tout va très bien. Je crois qu'il va me demander en mariage.

Jules fit les gros yeux et me fixa, intrigué :

- Attend, attend, comment tu sais ça ?

- Bha… depuis deux jours il n'arrête pas de me mentir, il ment très mal. Et puis il ne veut plus que je fasse à manger. Ça fait deux fois qu'on va au restaurant en deux jours. Je crois qu'il me prépare un truc...

- Hum…Et toi t'en as envie ? Ou tu vas lui balancer un non dans la gueule!

- Je sais pas, j'ai envie, beaucoup même. Mais vu que je vais monter mon resto j'ai peur qu'on se voit moins.. . Qu'on se lasse...

- Houlà ! Connaissant ton Dom Juan il n'est pas prêt de se lasser de toi!

Jules finis sa bière et rigola:

- Tu te souviens l'année dernière quand vous vous êtes disputé pour une histoire à la con. Tu en venais à dormir au café, c'étais n'importe quoi. Et lui un matin il est arrivé avec le plus gros bouquet de bonbons que je n'avais jamais vu.

- J'ai été malade à cause de ses conneries.

- Oui, mais en attendant tu lui aies tombé dans les bras en pleurant.

- Je ne comprends pas pourquoi tout le monde est au courant de ça ? Le café ne venait à peine d'ouvrir, tu n'étais même pas là !

- Avec votre couple, on a intérêt de tout savoir. Demain t'es capable de venir chez moi en pleurant parce qu'il te fait chier. Et dans deux jours me dire que vous allez vous marier. Donc désolé, mais avec vous il faut s'accrocher pour vous suivre.