Chapitre 4 : Nouvelle ère

27 7 9
                                    

La foule en effervescence était agglutiné devant l'estrade où le président se préparait à lire son discours. Les parents réprimandaient leurs enfants qui faisait trop de bruit, les personnes âgés avaient ramener leurs fauteuils pliables et juste devant eux, les journalistes qui leur obstruaient la vue.

Le dirigeant du pays s'avança accompagné de ses fidèles ministres, resserra sa cravate, ajusta le micro, s'éclaircit la gorge, le brouhaha de la foule s'éteignit et il commença enfin à parler.

- Mes chers citoyens, je suppose que vous avez eu vent de la grande nouvelle ! Vous tous vous mettrez à travailler, femmes et hommes !
Notre pays sera divisé en huit parcelles et chaque ministres se verra attribuer ce qui ce nommera galireille, en somme, un territoire et les lois vous seront lu par les dirigeant de votre galireille lorsque j'aurai fait la répartition.

Le président se tenait face à la foule, droit et fier de ce qu'il avait accomplit. Tout ceux qui s'était rassemblé pour entendre la déclaration de cet homme, avait hâte de commencer cette nouvelle vie. Il continua :

- Cependant, les femmes et les hommes seront à égalité, les mêmes heures de travail, les mêmes revenus et surtout, ce seront les femmes qui dirigeront les entreprises car nos psychologues ont affirmé que les femmes contribueraient à notre réussite !

Les hommes grognèrent et les femmes se regardèrent entre elles, le regard pétillant.

- Ce seront les dirigeants des galireilles qui vous nommerons chères madames !

Le foule s'agitait, les uns disaient "Comment ? Des femmes qui dirigent ? Et puis quoi encore ?" et les autres rétorquaient "Il est venu le temps d'une nouvelle ère !". Les avis fusaient, les insultes aussi et même les enfants y prenait part !

. . . . . . . . . .

Le ministre de l'agriculture avait été nommé dirigeant de la partie Est - les cultures. Son nouveau bureau tout neuf avait fière allure, et il ne cessait d'en faire la remarque au ministres des finances qui avait écopé d'un bureau magnifiquement horrible.

Mais il devait maintenant choisir ses directrices, un bon nombre de candidatures avait été posté mais seule six d'entre elle l'intéressait, six femmes, on vas pas se mentir, elles étaient magnifique. C'était d'ailleurs un critère important pour cet homme qui appréciait les jolies courbes malgré vingt ans de mariage passé. En plus du fait qu'elles soit jolies, elles avaient un bon sens de l'organisation et était réputé pour leur autorité.

Il avait décidé que la moitié des hommes et des femmes planteraient les groseilles pendant que l'autre moitié s'occuperait des enfants et des écoles.

Quelqu'un frappa à la porte de son bureau.

- Entrez !

Le ministre des finances entra, impassible.

- Le président m'a chargé de vous transmettre les fiches de paie des habitants.

- Et il a fallu que ce soit vous ? se plaignit le ministre avachi dans son fauteuil

- En effet, répondit froidement le nouveau venu.

- Posez ça là, dit-il en montrant du doigt une pile de dossier déjà importante.

- Cet pile ne serait pas à trier ?

- Mêlez vous de vos affaires, répliqua t-il rageusement en bondissant de son fauteuil

- Je vois que vos directrices sont bien jolies, vous ne changerais donc jamais Julien ?

- Sortez d'ici Claude, vous ne me servez à rien !

Le deuxième ministre sortit en claquant la porte et Julien se passa la main sur son crâne chauve.

. . . . . . . . . .

Coucou les poussins !

Nouveau chapitre !

On dirai bien que les deux ministres ne s'entende pas trop !

dites moi comment vous vous les représentez

kiss :)

La politique des groseillesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant