Chapitre 5 : Le deuxième jour

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Le ministre des affaires étrangères avait invité chez lui cinq de ses collègues, le ministre des affaires internes, le ministre de l'agriculture, le ministre des finances, le ministre de la justice et le ministre de l'écologie. Il venait d'emménager dans son bureau et se faisait un plaisir d'inviter ses collègues.

Le salon de réception était prêt, deux fauteuils bleu roi se faisaient face avec aux milieu d'eux une table aux pieds dorés. Les motifs qui était gravés, formaient un entrelacs d'arabesque et de perles. Le tout était d'une grande richesse. De chaque côtés des fauteuils, des méridiennes en velours bleu outre mer prenaient place.

Le thé à la groseille était servi, il fumait encore dans la théière en porcelaine datant de 1913. Le ministre arrangeait son dernier tableau : une vue sur mer venant de la Martinique.

Tout dans son bureau, rappelait qu'il venait de là-bas, de la Martinique, les fauteuils, les tableaux...

C'était un grand homme chaleureux au teint noir, ses yeux bleu rieur et son sourire moqueur affichés constamment sur son visage faisait de lui le ministre le plus apprécié. Il était l'homme de confiance du président et savait s'en montrer digne par une loyauté sans faille.

Trois coup secs se firent entendre contre la grande porte en bois, Il se précipita pour ouvrir, soucieux de bien accueillir ses invités.

Les trois premiers ministres y étaient postés en l'attendant, le ministre de l'agriculture et le ministre des finances commençaient déjà à se voler dans les plumes.

Il les invita à entrer et des oh et ah retentir, les deux derniers ministre qui venait d'entrer le complimentèrent sur son bon goût tandis que Claude et Julien se lançaient des regards en chiens de faïence.

Ils s'assirent et le ministre des affaires étrangères qui se nommait Grégoire servit le thé encore chaud à la groseille. Le ministre de l'écologie leur faisait part de son investissement pour la culture bio sans pesticide lorsque des coups frappés contre la porte retentir, un envoyé du président entra et annonça :

- Bonjour messieurs, Monsieur le président souhaiterait que vous choisissiez l'emblème du pays, au revoir messieurs.

Il s'inclina et se retira.

Les hommes se regardèrent surprit, Julien décida de se lancer ;

- Je propose le corbeau !

Claude répliqua ;

- Quelle horreur ! C'est noir, c'est dégoutant et de plus...

- Très bien Claude, dit Julien vexé, Alors que proposez-vous ?

- Je propose le coq !

Les autres ministres assistaient à cette scène, stupéfaits.

- Le coq ? Ricana Julien, pour qu'on entende des cocorico toute la journée ?

- J'allais proposer qu'on leur invente un cri, bouda Claude.

- Mais quelle merveilleuse idée ! S'exclama le ministre de l'écologie de sa voix haut perché. Pourquoi pas Chi chi dou comme cri ? C'est plutôt plaisant !

-Parlez pour vous, grogna le ministre de la justice.

- Eh bien Hi Di Dou Hu Da ! reprit le ministre de l'écologie

- Non ! Plutôt Kili Ki Lik Ikil ! contesta Claude

- Encore pire ! Je dirais Ma Dou Li Neine, rétorqua Julien

Le débat devenait agité, ça criait, ça gesticulait et ça insultait. Chacun criait pour se faire entendre au dessus de cette agitation.

- Ba Fleck Ker Dick !

- Gaub Dash Doula !

- Tri Lou Ba Tlouk !

- Mam Doula Ba !

- C'est assez ! cria Grégoire

. . . . . . . . . .

Les paroles en gras ou pas ?

En tout cas un petit récap' des personnages bientôt !

Si ça vous intéresses, vous choisissez les prénoms des ministres et du président pour lequel je n'ai pas encore choisi !

En tout cas, n'oubliez pas les poussins,

Votez&Commentez  les poussins !

Kiss :)


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