Chapitre 1 ; Le commencement

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Ce chapitre est dédié à calietiti car elle a voté avant même de lire

C'est important de commencer par le commencement n'est-ce pas ?

Notre histoire se situe dans un lieu perdu entre le Groenland et l'Allemagne et il me semble que tout le monde l'a oublié...

Ainsi, connaissez-vous un pays nommé Ligaroseille ? Tenez vous prêt, cette histoire est complètement loufoque...

. . . . . . . . . .

-

- Monsieur le président ? Monsieur le président ... ?


L'homme tenait la porte entre ouverte et cherchait du regard le président de ce minuscule pays, nommé Ligaroseille.

- Oui ?

Le président en question était affalé sur un vieux fauteuil en velours cramoisi, devant un bureau couleur acajou et tout cela dans une pièce aux murs recouvert d'une tapisserie immonde rouge et or.

- Le ministre des finances voudrait s'entretenir avec vous.

Le président chassa l'air de sa main droite et dit :

- Faites le entrer.

Le président se nommait Albert Bamecifowu, il était ambitieux et rêvait de faire de ce petit pays un grand pays.
Le peuple ne travaillait pas, en effet Albert trouvait que travailler était trop fatiguant, il en dispensa donc les habitants ; Et puis, finalement, ce qui devait arrivé, arriva...

- Puis-je entrer Mônsieur ?

La personne qui venait d'entrer se tenait raide, le président se mit à penser que cet homme n'avait pas qu'un balai dans cul, mais aussi la serpillière, le seau, l'éponge, le chiffon et sûrement la femme de ménage, s'imaginant la scène dans la tête, il se mit à pouffer de rire.

L'homme sur le devant de la porte s'impatientait, qu'est-ce qui pouvait bien faire rire autant le président ? Il se décida à intervenir.

- Mônsieur ?

Le président rigola de plus belle en entendant la voix du trésorier haut perché. Cette façon qu'il avait de parler...
A peu près calmé, le président se recala sur son fauteuil cramoisi et croisa les mains en posant les coudes sur la table

- Vous vouliez me voir ministre ?

- En effet Mônsieur !

Le président se retint de rire mais le trésorier ne s'en étant pas aperçu, il continua.

-Suis-je le seul à me rendre compte que les finances sont au plus bas ?

- Non trésorier...

- Il faut faire quelque chôse ! Le peuple est à la limite de la révolte, il s'ennuie, il dépérit !

Sur ces mots il tapa du poing sur la table, le président se leva, contourna son bureau et se mit à observer un tableau,

- Ainsi, le peuple dépérit ?

Le trésorier s'apprêtait à répliquer lorsque le président reprit la parole.

- Revenez dans une heure.

Le ministre soupira

- Bien Mônsieur

Une fois que l'homme fût partit en emmenant avec lui le balai, serpillière, le seau, l'éponge, le chiffon et la femme de ménage, le président sortit un paquet de feuille et se mit à travailler.

Une heure plus tard le ministre était revenu.

- Claude, j'ai réfléchi, vous allez donner du travail aux habitants.

Le trésorier était stupéfait, depuis qu'il avait été engager comme ministre des finances, pas une seule fois le président ne l'avait appeler par son prénom mais surtout donner du travail aux habitants...
Le président reprit :

- Nous allons cultiver des...

La politique des groseillesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant