Dure nuit

457 7 3
                                    

C'est l'histoire d'un homme qui tout les soirs écrit à la lueur de la bougie. Écrit tout comme moi ce qui lui passe par la tête, des histoires sordides et sanguinaires de personnes qui n'ont pas de chance, qui sont désespérées, perdues. Lui ça le fait rire ces histoires à dormir debout, il aimait bien voir le désastre ou la peur chez ces personnages; à la fin tous mourraient ou se suicidaient.

Ce soir là il pleuvait dehors; il était 2:27 et l'homme était comme tout les soirs entrain d'écrire ( encore un de ses insomniaques qui ne trouve pas le sommeil) il écrivait comme tout les soirs ses histoires épouvantables et sanglantes. Quand soudain un corbeau s'écrasa sur la vitre; il sursauta et fit une rature sur ça feuille. Merde! Putain de piaf! Puis il se remit à écrire. L'horloge qui venait de ça grand mère; une vieille comtoise toute poussiéreuse sonna 3:00. Il but son verre de bordeaux comme tout les soirs ( il n'y a pas d'heure pour un bon bordeaux)
Le vent soufflait fort ce soir et sifflait dans la maison ( les fenêtres étaient mal isolées pour cette vieille maison de 1853 hérité d'un grand parent lointain ) au loin le hulottement d'une chouette. Le vent souffla si fort que la fenêtre du bureau s'ouvrit ( en plus elle ferme mal) la bougie s'éteignit. Il se retrouva dans le noir. Il se leva et marcha en tâtant vers la porte du bureau ou se trouve l'interucteur. Il se heurta aux chaises, aux meubles, se prit les pieds dans le tapis et tomba. Eu du mal à se relever et gagna difficilement l'interrupteur. Il appuya dessus. Rien. Plus électricité. Il fit demi tour et retourna au bureau à quatre pattes en faisant attention aux meubles. Il fouilla dans le tiroir pour trouver la boîte d'allumette. Vide. La maison craquait avec le vent et les fenêtres claquaient. Il s'apprêta à se lever mais reçu un cou violent sur la tête. Il s'écroula sur le bureau.

3:52; il se réveilla sur son lit; les pieds et mains attachaient aux barreaux. Qu'elle heure était-il? Il ne le savait pas. La seul chose qu'il savait c'est qu'il allait mourir là. Comme dans les histoires de merdes à dormir debout qu'il ecrivait. Mais là il était bien couchait et attachait. Il ne pouvait pas bouger, les liens étaient trop serrés.
Une faible bougie éclairait la pièce. Il pouvait voir sur le plafond des symboles et dessins en tout genre. Des croix, des étoiles, des personnages qui brûlaient en enfer , le chiffre 666, des crucifix à l'envers, des passages de la bible écrient sur les murs et le plafond. Il tourna la tête vers la droite et vit le corps d'une femme (du moins se qui en restait) cloué au mur. La disposition de son corps formait une croix. Elle était nue. Elle avait un visage splendide éclairait par la bougie. On avait recouvert ses yeux de terre. Ça gorge était gonflait. On lui avait coupé les seins et retirer les parties génitales. Il détourna son regard vers le mur de gauche. Il vit à présent le corps d'un homme (à priori vu la musculature, mais il ne restait plus grand chose) comme pour la femme les mêmes acharnements sur le visage; yeux recouvert de terre avec la gorge. Plus de partie génitales non plus . Les pieds et mains découpés. Sur son corps une grande croix gravées. La peau pendait. On y voyait les organes; l'intestin pendait. Il hurla. A ce moment là il vit une silhouette sombre sur le chambranle de la porte. Trois grandes griffes au niveau des mains. Sur le mur à côté il pu apercevoir des photos d'hommes, de femmes, d'animaux disséqués. Toutes les photos étaient relier par des files. Le tout formait une étoile de David. Au sol du sang, des morceaux de chairs et de peaux; des organes... L'homme s'avança vers lui en faisant scintiller ses griffes contre le mur. Il se débattit en vint. La silhouette s'arrêta près du lit. A cette instant il vit son visage mais c'était trop tard. La silhouette lui planta ses griffes dans le ventre et remonta vers le cou. Il hurlait en se vidant de son sang. 1h après il était mort. Comme les autres, dépouillés de ses parties génitales.
Du sang rependu dans la pièce, sur les mur. Le chiffre 666 écrit au sang sur tout les murs. Des crucifix inversées.
Il avait la tête défoncé au marteau comme l'autre homme.

On découvrit son corps et celui des autres une semaine après. La police ne pouvait que constater l'horreur de la scène. Tout au tour du corps de l'écrivain, cloué au mur, des pages de ses livres. Des mots, des lieux, des phrases soulignées. Le tout décrivait la scène.

Horror 42Where stories live. Discover now