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     On était touts les deux allongés sur le ventre, dans mon lit, et on discutait.

« Pourquoi tu m'appelais Suga ? »

Je souris.

« Maman m'a raconté que lorsque j'ai prononcé mes premiers mots, je n'arrivais pas à prononcer ton prénom, vraiment pas du tout. Je t'appelais Ooni. »

Il sourit.

« Et un jour, tu m'as appelée... tu te souviens ? »

Il semble réfléchir.

« N'était-ce pas... Cœur ?

- Si. Tu m'as appelé Cœur. Et moi je t'ai appelé Suga. Et on s'est toujours appelés comme ça durant notre enfance. En grandissant, tu m'as dit que tu m'appelais Cœur parce que le cœur c'est le bonheur, et que tu voulais que j'en sois remplie. »

Il caresse mes cheveux en me regardant.

« Je suis vraiment désolé, Yon. »

Je lui souris.

« Je t'avais dit que tu finirais par te souvenir, et que la fille n'attendait que ça. »

Il s'approche de moi et me vole un baiser. Je deviens rouge tomate.

« C'est pour celui que tu m'as volé ce matin. »

Je lui souris et je le pousse pour me mettre à califourchon sur lui, puis je l'embrasse en lui mordant la lèvre.

« Et ça c'est pour hier soir. »

Il sourit contre mes lèvres, et m'embrasse encore, en déposant ses mains sur ma taille, pour me rapprocher de lui. Je m'étais mise en « Pyjama », qui n'était autre que son teeshirt que je lui ais piqué – du coup il n'en porte pas – et lui a juste revêtu son short habituel. Il doit être quatre heures du matin, et on est dans ma chambre depuis minuit dix pour être exacte. Oui, on parle depuis près de quatre heures, oui. Et là, on s'embrasse. Oui, j'en rêvais depuis toujours, oui j'en suis heureuse. Tellement que mon cœur bat vraiment la chamade et que j'ai du mal à respirer correctement. Ah, lui aussi. Non, en fait c'est juste dû à la façon dont on s'embrasse. Ses mains glissent le long de mes hanches pour passe sous mes cuisses, et il nous fait changer de position. Je crois qu'il n'aime pas que je mène la danse, mais je m'en fiche totalement, moi. Je préfère lorsque c'est lui qui le fait. Tandis que ses mains se trouvent un chemin pour rencontrer la peau nue de mon ventre, l'une des miennes lui tire les mèches de la nuque et l'autre est posée sur son torse, dessinant ses muscles. Il fait des cercles avec son pouce sur ma peau, et il finit par arrêter le baiser et me regarder dans les yeux. Je rougis rien qu'à l'effet qu'il vient tout juste de me procurer, touts ces frissons et papillons dans mon ventre, et mon dos qui a envie de se courber. Il dépose un chaste baiser sur mes lèvres avant de me chuchoter :

« Je t'aime, Cœur. »

Je lui souris en me mordant la lèvre inférieure.

« Je t'aime aussi, Suga. »

Il se penche de nouveau vers moi pour m'embrasser, et on finit par s'endormir l'un dans les bras de l'autre...

SugaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant