LE COMMENCEMENT

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À quelques heures de la rentrée scolaire, mon sommeil devenait de plus en plus profond.

Le rêve oh oui ! le rêve ce phénomène, ce seule échappatoire à la réalité, à ce monde de fou. Le rêve est mon paradis, mon jardin d'Éden, mon livre secret , seul moi, mon âme,mon esprit peut y avoir accès.

Ce jour là, mon rêve étais assez étrange. Il y faisait bon vivre, la lumière y était vive et épaisse . Au fond on pouvais distingué une grande table en bois massif avec deux chaises au bout de cette dernière. Cela me semblait étrange, mais j'avais ce sentiment d'être apaisée, d'être libre, comme le ressentirait un mort lors de ça montée vers les cieux. Plus j'avançais, plus je voyais deux visages se dessiné dans l'épaisse lumière. C'était deux hommes assis sur ces deux chaises. Celui qui étais à ma gauche m'étais inconnue, il était jeune environ dix sept, dix- huit ans, ce qui me sauta directement au yeux c'est son sourire qui étais si magnifique, merveilleux , il avait un visage très masculin avec une mâchoire carré, il portait sur son nez une paire de lunettes. L'homme à ma droite au contraire était vieux environ la soixantaine mais par contre il ne n'était pas inconnu. Je sentais avoir un lien de famille voir même de sang avec cet homme. Des cheveux grisonnant, poivre et sel, des yeux en amandes, de fines lèvres avec un visage ovale. Je l'ai reconnu immédiatement ce n'étais pas quelqu'un d'anodin puisque c'était mon père mon merveilleux papa celui qui m'avais tout donné, qui a été toujours là pour moi. Maintenant qu'il est au firmament, le retrouver dans ce rêve est une joie immense, lui aussi m'avais l'air d'être heureux puisqu'il avait un large sourire sur son visage. Mais ce sentiments, cette sensation excentrique était toujours présente.
Ensuite je tourna ma tête à ma gauche, le voyant avec son magnifique sourire, je l'approcha avec retenu. Plus je me rapprochait plus un malaise ce manifestait en moi de plus en plus, lui me tendit sa grande main masculine et je lui tendis la mienne je ne pouvais ne lui refuser comme si lui était l'aimant et moi le métal je ne pouvais lui résister c'était plus fort que le "non" de mon âme, j'étais comme en sa possession .
D'un coup je me suis senti attrapée à la gorge, comme si on m'étranglais si fort que aucun son ne sortait pour un "au secours", puis je me suis faite tirée en arrière d'un coup sec que ça me ramena à la réalité. Je m'étais réveillée en sueur, effrayée avec encore la sensation des mains sur mon cou. Je regarda ensuite mon réveille , j'ai remarqué que je me suis éveillé une heure avant c'est-à-dire à cinq heure du matin. Terrifiée encore de ce rêve intriguant, je me dirigeais vers la cuisine où un faisceau de lumière du soleil traversant la pièce me rappelais cette nuit agitée. Je me servis à boire de l'eau pour me rafraichir les idées. J'allais ensuite prendre une douche chaude qui m'apaisa, les yeux fermés mes pensée vont a ce sourire magnifique, à qui appartient- il ?

Sept heure trente affiche mon téléphone l'heure où les gens se déferle sur les trains de cette heure à la gare de la plaine stade de France, je voyais ces personnes monter et descendre en vitesse craignant d'arriver en retard. Les minutes défilaient comme les trains et les passagers.
Sept heure quarante, mon train direction mitry-claye arriva enfin à quai, je monta ensuite en queue​ à l'avant dernier wagon. Entre les gens vautré sur leur téléphone, je voyais mon amie Adam et oui c'est une fille !
Elle me faisait signe de venir prendre place à côté d'elle, je me faufilais entre les genoux des gens qui débordaient de leur place pour rejoindre Adam. Une fois assise je lui prononçais​ que trois mot "salut ça va ?" et c'était tout, je sorti mon téléphone et mes écouteurs pour écouté ma musique, je me suis fondu ainsi dans la masse. Vingt minutes plus tard,arrivée à destination à sevran-livry. Je marchais avec Adam, on traversait le grand parking, un raccourci que les élèves et professeur empruntaient tout les matins et comme à cette heure il y très peu de voitures garées . Nous passons près du collège George Brassens où on voyais les élèves tout excités mais à la fois anxieux de la rentrée surtout les nouveaux sixième.
Enfin, devant le lycée, j'admirais la façade un peu délabré, qui me faisais pensée à un hôpital psychiatrique, certes on est des fous, mais avec le meilleur taux de réussite au bac à Sevran. Avec Adam on en rigole,pour rien au monde je ne quitterai ce lycée.
Huit heure trente, la grille coulisse, laissant sortir deux hommes grand de taille l'un deux était mon ancien C.P.E conseiller principal d'éducation, et l'autre un nouveau surveillant. Je sorti ma carte de lycéenne et j'entrais heureuse!
Maintenant il fallait que je cherche là où les professeurs ont décidés de me mettre. J'essayais de me frayer un chemin à travers tout ces élèves excité à l'idée de savoir avec qui ils sont. J'arrivais sur un panneau à l'entrée ,avec écrit au-dessus "1ere S" trois affiches y étaient disposées, la première que je regarda était la bonne. Maintenant j'étais en première scientifique dans la troisième classe , je me sentais incroyablement fier de moi et ça faisait jadis que je ne me suis sentie ainsi.
La "121" la salle de classe qui est à mon professeur principal et qui sera aussi mon prof de français. Je patientai en attendant l'arrivé des autres élèves, il y avait encore vingt-neuf chaises à occupées. Et c'est ainsi à ma surprise que Adam entra et prenait place au près de moi à la vingt-neuvième chaise au fond de la classe.
Les autres ce suivèrent les uns après les autres. Une fois tous ensembles, le prof d'un air sérieux entama le défrief du programme de l'année et ect...

Enfin la fin des cours du matin avait sonné à midi et trente minutes, les élèves sortaient tels des lions affamés enfermé dans une cage. Arrivée au réfectoire qui se situait au fond du hall d'entré à gauche, il pouvait accueillir jusqu'à une soixantaine de lycéen.
Au menu du jour;
Entrée: carotte râpée
Plat: steak frite
Dessert : fromage blanc ou emmental
La composition de se menu m'étais très appétissant.
Je finissais à peine mon petit bout d'emmental avec mon pain qu'on pris aussitôt la fuite avec Adam, on se retrouva comme à nos ancienne habitude au deuxième étage sur la passerelle qui au salle de classe dédier au langue vivante.
On s'asseyait sur le parquet froid, racontant nos vacances, parlant sur les personnes de notre classe avec de la musique moyennement fort sortant de mon téléphone, on était bien.
Une heure plus tard,treize heure trente, perché du haut de la passerelle on observait l'arrivée des terminal Scientifique, ils m'avait l'air
d'être tous heureux et fier d'être arrivé à cette dernière étape de leur vie d'ado.
Du haut de mon perchoir, mes yeux était attiré par un beau et magnifique brun, mes yeux ne pouvais s'y détaché mais je ne voyais pas qui c'était, il était entouré par de vagues connaissances, mais je voyais toujours pas qui c'était, je demanda à Adam si elle voyait qui était-ce elle me répondit de manière spontané :"bah c'est Charlie, le gars qui faisait du basket-ball avec moi en second " je me suis mise à rire en disant: " Non sérieux, je l'ai jamais vu dans le lycée avant ! " elle morte de rire :"Sérieux!?" moi excitée:" Oui sérieux ! ".
Je l'admirait, je remarquais qu'il portait un paire de lunette de vue, il étais beau son sourire. D'un coup un voix féminine très aiguë résonnait dans hall, c'était la C.P.E des premières et des terminales.
Elle leva sa tête d'un coup sec , elle nous avait vu accoudées à la barre de sécurité, comme un réflexe de suivie on s'accroupit violemment en retombant sur le parquet, ni vu ni connu on répartit à quatre pattes en direction des classes de langue.

La journée s'était enfin terminée mais dans la bonne humeur, je passais enfin la grille coulissante, me sentant fier de moi et je me souhaitais: "Bienvenue en première S au lycée BLAISE CENDRARS Allena !"

 L'INNOCENCE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant