One last time H.S

3

Une autre semaine était passée et j'étais toujours à la recherche d'un colocataire. Iris et moi avons passés la semaine, à faire visiter mon appartement à des inconnus. Des hommes, des femmes, bruns, blondes, grandes, petits. Mais aucuns étaient vraiment intéressés, soit, c'était pour la grandeur de l'appart, soit trop loin du centre ville, soit le loyer était trop cher, soit il y avait d'autres annonces plus avantageuses.

-Tu peux y aller Leah. Il n'y a personne ce soir.

-D'accord, merci Damien, à demain.

-À demain, fais attention à toi.

J'hoche la tête, et sort du bar après avoir récupéré mes affaires dans le local à l'arrière du bar. Damien me sourit et je salue Cole en sortant. Je vérifie de n'avoir rien oublié et remarque une enveloppe dans mon sac.

Je m'arrête pour attraper l'enveloppe en fronçant les sourcils, je remarque que l'écriture sur le morceau de papier est celle de Damien. Je lève les yeux au ciel et reprends ma marche vers mon appartement. Lorsque j'ouvre l'enveloppe, une liasse de billet apparait, je souffle péniblement et la met dans mon sac et continu de fouiller dans l'enveloppe. Une feuille avec des numéros de téléphones apparaissent ainsi qu'une petite note.

« Même si tu ne veux pas de mon aide, appelles ces numéros. J'ai parlé de toi à mes amis et ils ont tous un bar ou un restaurant. Ils cherchent une serveuse disponible au dernier moment, tu es payée le double et tu peux travailler pour eux durant tes heures au bar, ça ne changera pas le salaire que je te donne.

Laisses-moi-t'aider une dernière fois Leah. Tu le mérites.

Damien. »

Ne regardant pas où je vais, trop absorbée par la note de Damien, je fonce dans une personne, je m'excuse et me baisse pour ramasser l'enveloppe qui est tombée. La personne titube et me parle sèchement.

-Fais attention où tu vas pétasse !

Je ramasse rapidement la lettre et la fourre dans mon sac, comprenant que l'homme est bourré. Je lève les yeux vers lui, l'homme se stoppe et me sourit. Ses pas sont lourds sur le sol et résonne dans mes oreilles, je grimace lorsqu'il empoigne mon poignet. Il dépose lentement sa bouteille de whisky sur le sol et pose sa deuxième main dans le creux de mes reins.

Pétrifiée, mon corps ne bouge plus. Je l'observe du coin de l'œil, il lâche mon poignet et pose sa main sur ma joue. Même si son touché n'est pas brutal, cet homme me fait peur et mon corps ne bouge toujours pas. Il m'arrache mon sac et le lance loin de nous.

-Tu n'en auras pas besoin.

Son haleine empeste l'alcool et ses yeux se ferment lorsqu'il me sourit. Il déplace sa main vers mon t-shirt, qu'il commence à lever pour caresser mon ventre. Ma respiration se coupe et mes yeux se ferment. Des larmes coulent le long de mes joues, l'homme les essuie avec ses doigts, son souffle tape lourdement mon visage.

-Pourquoi tu pleures, je n'ai même pas commencé.

-Lâchez-moi. S'il vous plait.

-Non pas avant t'avoir baisé.

Prise de panique, je commence à réaliser ce qu'il se passe, je me mets à hurler et à me débattre. L'homme me cri de la fermer et colle sa main sur ma bouche. Il recule et me colle contre le mur en pierre derrière nous. Toujours en me débattant, j'essaie de m'enfuir, mais sa poigne se fait de plus en plus forte. Il attrape durement mes cheveux, mes yeux affolés sont scotchés aux siens qui sont noirs.

-Ferme-la.

Dans un élan, j'envoie mon pied valsé entre ses jambes, l'homme me lâche et se recroqueville sur lui-même. J'attrape mon sac, en courant et me dirige au plus vite vers mon appartement, étant à plus de vingt minutes de celui-ci, je réalise que c'est une mauvaise idée et que le bar est plus proche. Mais l'homme me cri de revenir, j'entends ses pas derrière moi. Je manque d'air et ralentit, l'homme fait tomber sa bouteille et jure fortement. Je continue ma course le plus rapidement possible.