Une semaine est passée, depuis mon renvoi. Shawn est venu le soir même, me déposer l'enveloppe que j'ai bien évidement refusé mais il a insisté, partant rapidement me laissant l'enveloppe. Deux milles livres. Pendant la semaine, elle est restée au même endroit. Je refuse de toucher à cet argent.
- Tu ne comptes pas laisser l'enveloppe sur le meuble de l'entrée si ?
-Bah si. Je n'en veux pas de cette merde.
Iris, ma voisine de palier est venue me tenir compagnie. Elle a su pour mon renvoie et tous les soirs, avant que je parte travailler pour Damien, elle passe me tenir un peu compagnie. Iris est une personne géniale, elle est gentille, à l'écoute. Bon un peu commère, mais on s'adapte à son caractère, surtout quand nous avons qu'elle comme "amie". Elle vit avec sa petite sœur Laura et son petit ami Gill.
-Pourquoi tu ne prendrais pas une colocataire ? Tu pourras diviser les dépenses en deux.
-Tu crois que j'y ais pas pensé ? Qui voudrait venir habiter ici ? Sérieux. C'est loin du centre ville, le quartier craint et qui voudrait partager un appartement avec trois pièces avec moi ?
-Déjà il y a quatre pièce madame j'ai le moral à zéro et la pièce du bout, te sers strictement à rien.
-Si, y a tout un bordel dedans.
-Oui de choses qui ne servent à rien.
Je finis mon verre et me lève en trombe car je suis en retard. J'attrape ma veste et demande à ma très chère voisine si elle peut me déposer, elle accepte avec joie, prétextant qu'elle a besoin d'un bon verre et qu'elle pourra me ramener à la fin de mon service.
****
-Table une, un whisky. S'il te plaît.
Je remplis rapidement un verre d'alcool brunâtre et l'envoie rapidement à mon collègue qui me remercie. Damien arrive et me salue.
-Alors ? Tu as trouvé ?
-Non.
-Tu sais Leah...
-Non Damien. Je refuse que tu m'aides. Encore. Je dois me débrouiller. Seule.
Il me sourit et lève les mains en l'air. Mon patron regarde derrière mon épaule et m'indique d'un client attend d'être servit. Je m'avance, en prenant sa commande sans faire attention au sourire qu'il me fait lorsque je m'approche de lui. Je jette un coup d'œil à Iris, qui discute avec Nicole depuis que nous sommes arrivés. Mon client commande un verre de bière que je prépare rapidement. Il me tend un billet et me dit de garder la monnaie. Je le remercie et m'occupe des autres clients.
Lorsque le rythme ralentit, je me joins aux filles qui rigolent depuis tout à l'heure, attirant l'attention de tous les mecs du bar.
-Leaaaah ! Pas trop crevée ?
-Non, mais faites moins de bruit les filles, tout le monde vous regarde. Et Iris ralentit l'alcool. Tu conduis après.
-Je bois que des cocktails sans alcools.
-C'est bien.
Un client arrive près du bar, je souris aux filles et me dirige vers le brun derrière le comptoir. Il s'installe sur les hauts tabourets et regarde les différents alcools devant lui. Il me regarde fixement et secoue la tête. Son visage me dit vaguement quelque chose, mais j'ignore les questions qui fusent dans ma tête le concernant. J'en ai vu des mecs défiler derrière le bar mais son visage m'est familier.
-Je vais prendre un whisky. S'il vous plaît.
J'hoche la tête et attrape un verre de whisky que je remplis généreusement. Il me tend un billet, et je lui rends la monnaie. Il me remercie et d'autres clients arrivent. Je les sers et prépare entre deux les commandes que Cole me demande.
-Un verre d'eau s'il te plaît.
Je donne un verre d'eau à Cole qui le boit d'une seule traite. Il me remercie et retourne servir les consommations des clients. Le client de tout à l'heure m'interpelle et me demande un autre whisky.
-Est ce que la musique est toujours aussi forte ici ?
-Oui, mais à force on s'y habitue.
Le beau brun hoche la tête et me sourit en buvant une gorgée de l'alcool brunâtre que je viens de lui servir. La fin de mon service arrive vite, car le vendredi soir, le bar est remplit, ce qui est bien. Damien me verse une plus grosse somme quand le bar est vraiment remplit et que la moitié des consos partent vite.
-Iris. On y va ?
Ma voisine de palier hoche la tête et nous quittons le bar, pour nous diriger vers nos appartements. Une fois arrivées, nous débarquons de la voiture, et Iris sort une bouteille de whisky de son coffre. Je la regarde en fronçant les sourcils et je l'entends rire.
-Un remontant. Et comme ça, tu n'es pas seule.
Je rigole, et nous montons au cinquième étage. Iris passe se changer chez elle et revient avec des DVD.
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-Dès demain, toi et moi nous allons vider ta pièce qui ne te sert à rien. Et on mettra des annonces pour ta coloc.
-Mais tu sais très bien que personne ne va venir.
-Mais si, encore hier, y avait des camions de déménagement.
Je lève les yeux au ciel et avale le contenu de mon verre. Iris démarre le second film, qui est vraiment nul. Mais nous continuons de le regarder. Vers six heures du matin, quand le soleil se lève, Iris quitte mon appartement en titubant, elle se cogne dans la rembarre de l'escalier et éclate de rire lorsqu'elle fonce dans sa porte d'entrée.
C'est vers quatorze heures, qu'Iris est devant chez moi, des sacs poubelles dans les mains et une tenue du dimanche. Nous avons rangés la pièce qui ne me servait à rien, et je me suis aussi débarrassée de bibelots qui ne me servent à rien.
-Tu pourrais les revendre. Pour te faire un peu d'argent, même si tu gagnes vingt livres c'est toujours ça. Et vu la tonne de merdes que tu as, je ne vois pas pourquoi tu ne les as pas vendu plus tôt.
-C'es Damien. Tu verrais ce qu'il me ramène des fois je jette parce que j'en ai trop. Le dernier cadeau c'était ce porte manteau.
Iris ricane doucement et continu du ranger les objets que Damien m'offre tous les mois.
-Tu pourrais les vendre, à une association.
J'hausse les épaules et nous continuons de ranger la pièce pendant deux longues heures. Car tant qu'à faire, nous avons trié tout mon appartement. Même si je n'ai pas grand chose, par manque d'argent, certaines choses ne me servaient à rien. En fin d'après midi, nous avons mis une annonce et une réponse est très vite apparue.
-Demain quatorze heures je suis chez toi, ton futur coloc aussi. N'oublie pas.
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One last time H.S
Fanfic-J'ai attendu toutes ces années, pour te retrouver ici, au bord du divorce, un enfant en bas âge et une mine déplorable. En partant, tu m'as promis ma liberté en pendant tout ce temps, tu n'as fait que penser à toi. Tu n'es qu'un égoïste Harry Style...