V A C A N C E S [Terminée]

3.

Point de vue: Sherry

Au bout de trois heures de route, je me suis endormi. Billy me secoue doucement, et me tapote le visage. Je regarde mon téléphone, il est déjà 19 heure. J'ai passé 7 heures dans cette foutue voiture !

Billy: réveille-toi marmotte, on est arrivée.

J'ouvre doucement les yeux, le soleil me pique les yeux. Il fait une chaleur à mourir, contrairement à ma ville natale, tours. Comparé à ici, Tours paraît être la campagne !

Je sors de la voiture, mon téléphone à la main, un écouteur dans mon oreille, l'autre qui pend.

Je prends ma valise et mon sac dans mes deux mains, une seul valise ne suffisait pas pour prendre tout ce dont j'ai besoin.

Papa: laissez nous vos valises et allez faire un tour dans le camping, nous devons aller nous présenter à l'accueil ça va durer longtemps.

Je laisse mes deux bagages aux pieds de ma mère, et sans attendre mon frère je m'en vais dans une grande allée.

Je n'ai pas fumée depuis sept heures, alors je profite de ce moment de solitude pour fumer un peu. Je m'éloigne au maximum de mes parents, mais j'entends que quelqu'un court derrière moi. Je ne me retourne pas, je continue à avancer.

Billy: M'attend pas, connasse va !

Moi: Magne ton cul !

Il court pour me rattraper, ce qui me fait franchement rire.

Billy: tu vas où comme ça ?

Moi: le plus loin possible de Papa et Maman.

Il me prend par le bras pour me faire tourner à gauche. Nous arrivons face à un escalier qui descend, je peux apercevoir, malgré un grand arbre qui cache l'horizon, une plage immense.

Moi: je ne vais pas fumer à la plage, bouffon.

Billy: Ah ouais, merde.

Il lâche mon bras et fait demi-tour sans me prévenir. Je me contente de le suivre.

Je scrute tout les bungalow, espérant que le notre n'est pas là.J'ôte mon paquet de cigarettes de ma poche, je sors une cigarette pour mon frère, et une pour moi. Nous ne sommes pas loin des escaliers qui mènent à la plage, adossés à un caillou.

J'ôte mon paquet de cigarettes de ma poche, je sors une cigarette pour mon frère, et une pour moi.

Je l'allume puis, subséquemment, je donne le briquet à Billy qui s'empresse d'allumer sa clope. Je tire une taffe en regardant l'horizon. Je peux entrevoir la mer qui s'étend tout au long du camping. L'air chaud caresse mon visage lorsque je recrache la fumée.

Je profite de cette clope comme si c'était la dernière.

Maman: Sherry, Billy ! On vous cherchez partout.

Merde !

J'éteins discrètement ma clope sous le regard amusée de mon frère.

Moi: on arrive, m'man.