Des cris résonnent de toute part, la peur ce sent en eux. Ils viennent des élèves, ils sont en grand nombre. Je pense qu'il y a peu près tous les élève du lycée regroupé aux mêmes endroits que moi, dans cette immense cours. La fonction première de cet endroit est de pouvoir permettre aux élèves de ce décontracté mais leurs cris prouvent le contraire. Je ne sais pas vraiment ce qu'ils ont, je ne comprends pas pourquoi ils y a tant de chahut. Je ne vois pas mes amis, pourtant ils étaient tous à côté de moi quelques instants avant. Je les cherche du regard mais pourtant je ne les trouve toujours pas. Il y a trop de bruits pour que je puisse me concentré. Il n'y a pas que des cris mais aussi des pleure, mais bon sang pourquoi il y a autant de chahut. Je croise le regard d'une jeune fille rousse dont un lot de tache de rousseur parsème son visage. Le chaos ce lit dans ses yeux, elle a dû vivre ou voir quelque que chose d'horrible, de traumatisant. Son regard quitte le miens, ce lien n'avait duré que quelque seconde seulement mais pourtant il m'a paru durée une éternité comme si le temps c'était arrêté, puis elle reprend ses cris et pleures. Je m'approche d'elle pour pouvoir lui parlé, lui demandé ce qu'elle a.
- Salut, pourquoi pleures tu ? Que se passe-t-il ici pourquoi y a tant de chahut ?
Elle ne me répond pas comme si elle ne m'avait pas entendu, alors il faut que je me répète.
- Excuse-moi, que ce passe-t-il ici ?
Toujours aucune réponse, mais elle est bouchée ou quoi ? Cela commence à m'énervé si elle ne veut pas me répondre et bien je ferai mieux de continuer à chercher mes amis. A vrai dire l'attitude de toutes ses personnes me stresse de plus en plus. J'essaye de passer à travers la foule qui coure dans le sens inverse du mien. Les personnes sont tellement affolées qu'elles ce marchent dessus, se bousculent pourtant personne ne me bouscule moi, je passe à travers eux.
Non seulement personne ne me répond comme s'ils ne m'entendaient pas mais maintenant je traverse les personnes comme si je n'étais qu'une ombre, rien, que je n'existais pas. J'ai toujours promis à ma mère que je ne fumerai pas, que je ne me droguerai pas mais là je ne trouve pas d'autre explication rationnelle, j'ai été drogué. Une fois la foule passé j'en découvre une deuxième sauf qu'elle ne ressemble en rien à l'autre. Un silence macabre est tombé sur cette foule qui vu du ciel doit former un rond parfait. Cette foule entoure quelque chose au centre que je ne peux pas encore voir mais tous les regards y sont attiré, pas une seule personne ne regarde ailleurs. Je me faufile dans cette foule qui est si serré qu'on pourrait penser que tout le monde s'enlacent mais ça ne me pose pas de problème puisque je passe à travers tout le monde. J'arrive bientôt au bout de cette foule qui me paraît interminable, je commence à distinguer le centre, c'est une personne qui repose au sol. Plus j'avance plus je distingue les trait de cette personne, c'est une femme. Jusqu'au moment où j'arrive à discerner que cette personne c'est moi. Mon mal être recommence, les douleurs de toute à l'heure réapparaissent. En effet j'ai de nouveaux mal au ventre et à la tête cependant les douleurs sont différentes, maintenant c'est comme si je recevais des coups. Mon comportement devient comme celui des autres, agité. J'ai envie d'exploser en sanglots mais l'incompréhension m'en empêche. J'ai peur mais je ne sais pas de quoi, peut-être de ce qu'il se passera après.
D'ailleurs qu'est-ce qui c'est passer avant, pour que je sois morte ? Ça me fait bizarre de comprendre que je suis morte, je n'en ai pas l'impression. Je ne m'étais pas aperçu mais mes amis sont tous autour de moi, enfin de mon corps. April et Elsie sont enlacé et pleurent, ce sont des sanglots presque silencieux mais leur visage est remplie de milles et une larme qui glissent sur leurs visage pour atterrir au sol à côté de mes pieds. Justine quant à elle est restée debout, seule, elle regarde mon corps au sol. Elle a l'air traumatisé par ce qu'elle a vu. Axel, lui est celui qui est le plus prêt de mon corps. Il me tient la main et regarde mon visage. Le siens est parsemé de larme. Les garçons eux sont en retrait prêt à prendre Axel par les épaules et l'emmené loin d'ici pour l'épaulé dans cette triste réalité. On-t-il vu ma mort ? Moi je ne me souviens de rien. Comment suis-je morte ? Il y a énormément de sang sur le sol. En suivant les traces de sang je remarque qu'il vient de mon crâne. Je m'accroupie le plus près possible de ma tête pour regarder ce qui à causer tous ce sang. Il y a quelque chose dans mon crâne, une balle. Mon dieu, quelqu'un m'a tiré dessus. C'est un assassinat, quelqu'un a voulu ma mort et il a réussi à atteindre ses fins. Mais qui ? Qui voulait ma mort ? Je n'ai que dix-sept ans et quelqu'un voulait déjà ma mort, mais qu'est-ce que je lui ai fait ?
Ça y est des larmes commençait à tomber de mes yeux. Des surveillants et le proviseur arrivèrent ce qui me sortis de mes pensez.
- Éloignez-vous de ce corps, nous avons appelé la police et les pompiers.
Les élèves ne réagissent pas tous, seulement les plus agités vont se réfugier à l'intérieur du lycée. La foule silencieux reste stoïque, imperturbable elle fait comme si elle n'avait pas entendus l'ordre donné. Cette fois si un surveillant lève la voix et tente sa chance.
- Vous avez entendus ? Rentrez tous à l'intérieur.
La foule montre enfin signe de vie et ce dirige à l'intérieur du lycée, sauf mes amis. April lance un regard interrogateur au proviseur qui s'approche. Ce regard demande de l'aide, elle ne s'est pas quoi faire. Elsie pleure toujours dans les bras d'April comme si cette dernière représentait le rôle affectif de la mère qui vient consoler son enfant. Le proviseur lui fait signe de la tête de rentré, d'habitude elle est plus coriace mais pour une fois elle s'exécute. Mais avant de partir elle se dirige vers Justine qui est toujours aussi raides et si pale qu'on dirai qu'elle va s'évanouir, elle la prend dans ses bras et lui susurre quelque chose à l'oreille. Elles finissent toute les trois par partir en direction de la première entré qui mène au lycée. Noah et Adam font de même cependant ça n'a pas l'air de fonctionné pareil.
- Vient on rentre Axel, dit Adam.
Sa chevelure blonde qui est toujours en bataille est resté tel quel. Tandis que ses joues blanches ont rougit par le vent froid. Noah ne connaît pas ce problème, sa peau métisse ne laisse voir aucune rougeur. Cependant Axel ne bouge pas. Après une tentative de la part de Noah, Axel a changé son regard de direction et maintenant il regarde ses amis.
- Noah, je ne veux pas l'abandonner, je ne peux pas la laissé là, dit Axel.
- Je vais m'en occuper, dit le proviseur qui était maintenant à côté d'Axel.
Pendant quelques secondes Axel fixa le proviseur puis finis par ce lever aidé de ses amis et partis en direction de l'entré.
Une fois les trois garçons à l'intérieur, quatre pompiers sortent et se dirige vers mon corps munie d'un brancard. Je remarque que les policiers aussi sont arrivés, certain parlent avec des élèves d'autre avec des surveillants. Le proviseur lui est resté dehors il s'adresse maintenant aux pompiers et leur explique ce qu'il s'est passé. Un jeune pompier aux yeux clairs presque doré sort du lot. Bizarrement, ce dernier ne regarde pas mon corps mais moi, si on peut encore m'appeler moi car à vrai dire je ne suis plus qu'une ombre, une âme. On dirait qu'il me voit ce qui est normalement impossible. Ses cheveux sont coiffés à la perfection aucun ne va dans le mauvais sens, ce qui m'intrigue aussi puisque son travail est physique et qu'il doit bouger beaucoup. Cette homme me regarde toujours, il faut que j'essaye de lui parler peut-être qu'avec un miracle il m'entendra.
- Vous me voyez?
Il se met à sourire et se dirige près de mon corps. Les pompiers mettent mon corps sur le brancard et l'emmènent dans le camion de pompier garé devant le lycée. Je suis le brancard comme un chien derrière son maître et je regarde les pompiers travailler, je ne peux pas les aider je n'ai donc pas d'autre choix. Mon regard se pointe en direction d'une seule personne ce pompier, le seul qui a l'air de me voir. Je me retourne une dernière fois pour regarder Axel, mon Axel, que je venais de perdre et qui malgré tous avait suivis les pompiers même si je sais qu'au fond il sait que je ne fais plus partis de son monde, le monde des vivants, que je suis morte. Peu de temps après ils ont enfin posé le brancard dans leur camions, je ressens alors un choque au cœur, puis un autre sur ma cuisse, puis un dernier sur le bras. Les coups enfin passés, qui m'avait rappelé ceux de tout à l'heure, je découvre que je suis face à mon corps qui est toujours couché sur le brancard et je ne sais ce qui se passa par la suite mais mon âme est arrivée à revenir dans son hôte, mon corps. J'ouvre les yeux à nouveau mais que très peu car une pression m'empêche de les ouvrir totalement. Tous ce que je vois c'est le pompier qui m'avait souri peu de temps avant.
- Sœurette ce que tu as vécu n'est pas terminé, tiens le coup tu dois être forte car tu ne fais que commencer à vivre, dis le pompier.
Il m'injecte alors une seringue dans la cuisse dont le liquide m'est inconnu et il commence à parler en latin. Mes yeux se ferment encore et mon esprit divagua.
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La Vie De Mes Rêves
ParanormaleTous les matins, il me réveille. Ce rêve, chaque fois le même, il ce répète, chaque nuits je redoute mon réveille, je le redoute tellement, il me tétanise. Les médecins disent qu'il passera et que je n'en n'ai pas à m'en faire mais cela fait mainte...