Et il se rapprochait, de plus en plus, avec un certain sourire sur son visage, alors pour rire un peu, je l'éclaboussa. Il rétorqua en me sautant rapidement dessus et en me coulant pendant une seconde ou deux. Nous rigolions comme deux gamins le feraient, alors que nous n'étions que deux inconnus, vérité vraie. Puis nous cessions nos rires idiots et il me regardait dans les yeux tout en venant à moi. Il me prit dans ses bras et il me mis dos à lui. Il commença alors à laisser une longue traîner de baisers sur ma nuque et à passer ses mains sur mes seins, mes fesses et mon sexe.
C'était relaxant comme moment, je me laissait alors entraîner dans ce qu'il faisait, ma respiration s'accélérait tandis qu'il s'amuser avec mon clitoris, pour enfin me pénétrer avec ses doigts. Il me tourna vers lui et m'embrassa. C'était toujours des baisers sans amour, mais c'était tendre, c'était juste comme ça. Je devenais brûlante d'envie sous le contact de ses doigts qui étudiaient mon corps entier. Je sentais son érection sur mon bas ventre, et quand je vis la taille de la chose je fis la grimace, me demandant comment cela allait bien pouvoir rentrer un jour en moi, et ô comme j'allais avoir mal.
"- J'aimerai tellement sentir ton vagin, serré contre ma queue... Me murmura t-il dans l'oreille tout en continuant a toucher l'intégralité de mon corps. Mais merde, je n'ai pas de capotes.
-Et... Dis-je entre deux souffles, je ne suis pas prête, pas aujourd'hui."
Il grogna un bon coup puis me porta dans l'herbe afin de me faire un cunillingus qui me mena bien vite au septième ciel. Je repris mon souffle tandis que lui se coucha à côté de moi, sans rien dire, juste en regardant le ciel à demi couvert par les branches d'arbres qui trônaient au dessus de nous.
De retour chez moi, je décidais d'aller prendre une bonne douche chaude, non sans être accompagné par mon nouvel acolyte. C'est vrai que pour l'instant j'avais passer de très bons moments avec lui, étonnamment je m'étais livrer à lui sans broncher. C'était je ne sais pas, comme une évidence, l'envie de ressentir certaines choses, le fait qu'il me plaise physiquement, ainsi que son côté mystérieux, qui bien qu'intriguant me donnait envie d'aller au bout de ces trente et un jour, en espérant le découvrir davantage, en espérant déceler tout ses secrets.
Point de vue Mathéo.
Elle était différente de toutes les autres filles que j'avais rencontré jusqu'à présent. Elle était douce, jeune, innocente et belle. Je n'étais pas du tout habitué à avoir des actes sexuels avec une fille telle qu'elle. C'est vrai que les autres étaient plus agées, ne demandait que de violents coup de reins en elles, étaient complétement devergondées. Dans la douche, je regarde et touche la moindre petite parcelle de son corps, comme taillé dans du marbre, de jolies courbes, de jolies fesses bien rebondies et une poitrine suffisante.
Point de vue Emma.
Lorsqu'il me regarde ainsi, en me dévorant des yeux alors que je suis nue, je ne peux m'empêcher de devenir rouge écarlate, de devenir gênée au possible. Il est ma toute première expérience, il m'est inconnu, et c'est d'autant plus gênant, intimidant d'être face à lui. La douche se passa, sans actes sexuels, sans mots, juste des regards, de légers sourire, c'était une atmosphère étrange, mais aussi relaxante. Lorsque nous sommes enfin sortit de la douche, nous nous sommes installé dans la cuisine, et lorsque je commençais à cuisiner un plat, pendant que lui mettait le couvert, je brûlais d'envie de découvrir quelques parcelles de sa vie, alors la première question qui me venue à l'esprit était de savoir comment il en était arrivé la.
"-Mathéo?
-Oui? Me répondit-il.
-Je sais que tu ne veux pas parler de toi, de ton passé, de ton présent mais... Ce n'est pas facile pour moi de mener en quelques sorte ma vie avec quelqu'un que je ne connais pas du tout, bien que ce ne soit que pour une période, Mathéo, j'aimerai savoir comment en es-tu arrivé à faire ça ? Pourquoi en es-tu là?
- Emma, on en a déjà parlé, je ne veux pas parler de ma...
- De ta vie oui, je conçois que tu veuilles garder tes secrets mais je ne veux pas d'un mois comme ça, dans le silence, je ne veux pas parler que de sexe et faire du sexe constamment, pour moi tu n'es pas un objet sexuel, je ne veux pas que tu en sois un comme un vulgaire canard vibrant, tu es plus... Un colocataire avec affinités. Et les colocs parlent entre eux, donc maintenant j'aimerai savoir pourquoi est-ce que tu te vends ainsi. Je finissai ma préparation, pâtes, steacks, un basique, et servait ça dans nos assiettes. On commençait à manger, dans un silence pesant, je le fusillé du regard dans l'espoir qu'il me réponde un jour mais rien.
- Ecoutes, tu n'es pas prête à faire ta première fois, je ne suis pas prêt a exposer ma vie. Et je ne te connais pas non plus, accessoirement!
- Eh bien je n'aurai aucun complexe à te parler de mon passé, mes parents sont divorcés depuis quatre ans et vivent chacun de leur côté, je ne voulais pas choisir plus ma mère que mon père, alors j'ai décidé d'arrêter l'école pour pouvoir travailler, de toute façon je n'ai jamais aimé l'école. J'ai alors cherché un travail, j'ai commencé comme vendeuse à mi-temps dans une petite boutique, bien sûr pas assez rémunéré pour me payer un logement, alors j'ai démissionner et vécue chez Irina quelques temps et trouvé ce job de serveuse, qui, quant à lui me permet de me payer mon appartement actuel. Rien de passionnant dans ma vie, rien de pétillant, jusqu'à ce douze mai, mes meilleures amies m'ont fait un cadeau pour le moins pas commun, qui apporte quelque chose dans ma vie, mais ce cadeau, m'est impénétrable. Je reprenais mon souffle après avoir balancé cette longue tirée.
Et il continua à manger, tout simplement. Il y a des claques qui se perdent. J'arriverai à lui faire cracher le morceau, je veux le connaître, bordel.
