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// Deux ans après avoir posté mes trois premiers chapitres, j'ai décidé de reprendre cette histoire, qui pour moi au départ me semblait sans avenir, je n'avais au final pas vraiment d'inspiration, et c'est avec deux ans de recul et du temps pour moi que je pense pouvoir la bouclée//

Merci pour les 2000 vues!♥

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Je me dis que ça va être compliqué de vivre pendant un mois entier avec une personne aussi fermée, bien qu'aimable.

"- Emma? Me dit-il, en pianotant sur son téléphone et en me sortant de mes pensées.

- Mathéo? Lui répondis-je.

- J'ai vue qu'il y avait une fête foraine à proximité, sur mon téléphone.

- Oh oui, je sais, à trente minutes d'ici.

- Donc, il n'y a pas rien à faire, rétorqua t-il.

- Les fêtes foraines... Ce n'est pas vraiment ma spécialité, je ne suis pas très manège à sensations.

- Ce n'est pas parce que l'on va dans une fête foraine qu'on est obligé de faire des manèges à sensations, Emma... On peut tout bonnement se promener, discuter.

- Oui pourquoi pas, mais ne me parle pas de discuter puis ce que tu ne veux pas me dévoiler ta vie. "

Il me regarda avec agacement. Je parties alors m'habiller d'un jean et d'un pull léger et me maquiller légèrement d'un peu de mascara. Quelques instants plus tard nous étions tout les deux prêts à partir, nous descendons alors en direction du parking afin de rejoindre ma bonne vieille voiture et de s'y installer.

- " Mais d'ailleurs, tu n'as pas de voiture, toi? Demandais-je à Mathéo.
- Si, mais elle n'est pas ici.
- Oh d'accord."

Et nous partions en direction de la fête, le trajet se fit de manière silencieuse, Mathéo regardant par la fenêtre, l'air pensif.

Quelques minutes plus tard...

Nous étions arrivés et devant nous trôné la grande roue, je regardai partout et vit des vendeurs de bonbons dans tout les coins, des manèges a me faire vomir rien qu'en les regardant, un palais du rire, un palais des glaces, des trains fantômes, qui sont des activités préférables pour moi et des centaines de personnes qui s'amusaient et étaient dans un bon état d'esprit. Je regardai Mathéo écrire sur son cellulaire, puis le remettre dans sa poche et me regarder en souriant.

"- Alors? Par quoi est-ce qu'on commence?
- Ce que tu veux mais pas ça. Dis-je en pointant du doigt un manège qui tournait a vitesse folle et d'où les gens en sortaient tout blanc."

Il me prit la main et m'emmena tel un gamin partout, on avait commencé par faire un palais du rire, ou ma maladresse légendaire avait décidé de se pointer et de me faire littéralement tomber dans un espèce de truc qui gigoté pendant que nous marchions dessus, puis Mathéo réussit à me convaincre de faire un grand huit, dans lequel je m'étais finalement amusée. Après celui-ci, j'avais pris des bonbons et lui des churros et nous avions fini par faire tout un tas d'autres activités. J'avais l'impression d'être en sorti avec un ami, j'avais oublié le fait que ce soi "un jouet" bien que je déteste employer ce terme dénigrant, mais c'est la manière dont lui-même se définissait. Nous avions beaucoup rit, comme des amis en faite, sauf que je ne savais rien de lui et vice versa. C'est dans la grande roue que je pris le temps d'analyser son visage, avec des traits fins et de larges fossettes, des grands yeux verts et des dents blanches à m'en éblouir. Il était d'une incroyable beauté, je n'étais pas la seule à l'avoir remarqué au vue du nombre de filles que j'avais vue le reluquer au cours de la journée. Et j'allais en profiter, pendant encore trente jours. Quelle chanceuse.

En fin d'après-midi, nous décidons de quitter la foire, nous marchons vers la voiture quand Mathéo me prit la main pour me tirer dans un sous bois, non loin de là.

"- Qu'est ce que tu fais? Lui lançais-je.
- Je ne sais pas, je te traîne vers l'inconnu, vers un endroit que l'on pourrait trouver relaxant, pour se détendre. Me dit-il en accompagnant cela par un clin d'œil."

Nous marchons quelques minutes avant de tomber sur une petite rivière traversant le bois, un endroit très calme, ou seuls les bruits du chant des oiseaux et de l'eau qui ruisselait se faisaient entendre. C'était une magnifique journée. Je sorties de mes pensées en voyant une paire de fesses sauter à l'eau et m'éclabousser. Mathéo était déjà nu, et à l'eau.

"-Aller viens, Emma! L'eau est super bonne! Et c'est rafraîchissant.
-Non mais on n'a pas de quoi se sécher c'est quand même pas pratique,puis si il commence a faire froid et...
-Mais tu ne peux pas arrêter avec ton attitude de mamie? Enlèves moi ces vêtements et rejoins moi!"

Je me dis qu'il avait raison, finalement. Alors je retirai mon haut, mon jean et mes baskets, puis prête à rejoindre l'eau, Math me dit :

"- Enlèves tout."

En insistant sur le "tout". Je m'exécutais avec gêne en faisant attention à ce qu'il n'y ait rien autour de nous et j'enlevai alors ma culotte et mon soutient-gorge avant de rejoindre l'eau, qui s'avérait être vraiment rafraîchissante. Mais plus pour longtemps, étant donné Mathéo qui se rapprochait de plus en plus vers moi, la température risquait de vite monter.

Toy BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant