XIX-Un Grand Pas

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Un instant mes yeux se noyèrent dans les siens qui avaient toujours su sonder mon âme et me mettre à nu.

J'entrouvrais d'une main mon peignoir à une distance délicieusement tentatrice de Yuri tout en glissant mon autre main sous sa nuque, lui saisissant une poignée de cheveux et lui maintenant la tête plaquée contre l'oreiller.

Sa main légère et hésitante s'insinua sous mon peignoir, me caressant le creux des reins, dessinant des cercles, remontant le long de ma colonne vertébrale s'immobilisant entre mes omoplates. Les yeux fermés,
je cambrais le dos, prêt à le laisser m'attirer contre lui.
Je laissais s'insinuer mon genou aussi loin que possible entre ses cuisses. Le souffle court, gémissant, je pensais alors que je le chevauchais et qu'il ne m'avait jamais paru aussi déterminé.

- Je te veux..., lui soufflai-je en approchant mes lèvres des siennes.

- Je suis désolé Victor, je ne peux pas, me répondit-il en approchant ses lèvres des miennes.

Je sentis sa main remontée sous mon tee shirt avant de saisir mes cheveux pour les tirer délicatement en arrière.

- Tu n'as pas à avoir peur, lui dis-je. Je sentais bien qu'il n'avait jamais aimé ainsi.

Il reculait alors, s'asseyant sur les talons, retirant ma main de sa poitrine pour la plaquer sur ses lèvres. Il n'était pas encore prêt à aller aussi loin et il n'osait pas se l'avouer. Je me relevais alors et le prenais par les épaules.

- Yuri, tu n'as pas à avoir honte si tu n'es pas prêt, tu n'es pas prêt, le rassurai-je. Et lorsque tu seras vraiment prêt à aller plus loin tu me le diras, ajoutai-je. 

- S'il te plaît, serres moi dans tes bras... Tu veux bien ? me dit-il en fixant mes yeux bleus qu'il admirait. Je l'attirais alors vers moi, lui laissant poser sa tête sur mon épaule, le berçant comme un enfant. J'avais l'impression qu'il n'avait jamais eu aussi honte que lors du Grand Prix Final qui avait vu la fin de celui qu'il était avant de me rencontrer. 

- Un fiancé s'est fait pour ça, lui murmurai-je à l'oreille.

- Juré, me dit-il. Je te confierais la moindre parcelle de moi lorsque je serais prêt. Mais pas maintenant. Ce soir je veux juste que tu me serres dans tes bras. C'est d'accord ?

Je me laissais doucement retomber sur le lit, l'entraînant avec moi.

- Tu le feras dès que tu seras prêt, lui soufflai-je, pas avant.

Blottis dans mes bras je le sentais se détendre tout en frissonnant légèrement avant de sombrer dans le sommeil.

Blottis dans mes bras je le sentais se détendre tout en frissonnant légèrement avant de sombrer dans le sommeil

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