5.

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¤ New Romantics ; Taylor Swift.

Ivan me racontait ses péripéties avec un ton enjoué tant l'alcool le rendait ivre de bonheur. J'étais fière d'avoir été celle qui l'ait aidé à être aussi content. Le bonheur des autres passait souvent avant le mien et je m'en contentais, ma vie se résumait à vivre celle des autres alors, il valait mieux que lorsque je les revoyais que les nouvelles soient bonnes ! Framal s'était assis à nos côtés pour écouter le récit du parisien au cheveu sur la langue en agrémentant celui-ci de petits commentaires, assez désagréables mais on les ignorait. La fille précédemment sur tes genoux s'y joignaient elle aussi, me dévisageant à chaque fois qu'Ivan me parlait droit dans les yeux mais, je l'ignorais une nouvelle fois, l'histoire qu'il racontait était bien trop prenante.

-    Attends, si j'ai bien compris, c'est toi qui lui as donné conseil ? elle me demande avec un air rieur, presque moqueur tout en me pointant du doigt.

-    Ouais, c'est quoi le problème même ? se mêle Idriss sur la défensive, comprenant quelle serait la suite de sa remarque.

-    Ah mais il y en a aucun, juste que... Enfin, c'est surprenant... elle rétorque en me regardant de haut en bas.

-    Vas-y décales la décolorée, lui dit par la suite Ivan, agacé, de façon froide.

Elle arqua un sourcil comme pour le défier du regard, il lui rendit ce soit disant regard de défi et elle finit par partir pour aller discuter avec Ken. Cependant les yeux de mes comparses ne se détachaient pas d'elle, la détaillant de la tête aux pieds. Elle était belle, mais vulgaire. C'est sans doute ce qui causa la moue dégoûtée d'Idriss et l'air exaspéré d'Ivan, leurs airs me faisaient sourire, je comprenais que nous étions alors vraiment sur la même longueur d'onde.

-    Il y en a un autre qui aurait besoin de tes conseils... déclare Idriss en te pointant du doigt discrètement avant de s'absenter pour aller se chercher de quoi boire à nouveau.

Oh mais, qu'il ne s'inquiète pas, tu ne te gêneras pas...

...

-    Nora ? entends-je à mon réveil, Nora, ton réveil a sonné je sais pas combien de fois, lèves toi, me somme une voix grave, me tirant alors de mes songes.

-    Il est quelle heure ? je demande en sortant petit à petit de mon sommeil de plomb.

-    Sept heures cinquante, tu me dis avec un sourire en coin.

Je me levais d'un bond, ne me préoccupant même pas du fait que j'étais en pyja-short, sans soutien gorge pour prendre en vitesse de quoi m'habiller, sous ton regard amusé alors que je ne voyais pas du tout en quoi la situation était risible. Pour cause, je te posais la question :

-    Pourquoi tu ris ? Ça te fais rire que je sois en retard ? en prenant des sous-vêtements de façon discrète.

-    On est dimanche, tu veux être en retard pour quoi ? La messe ? tu te moques avec un léger rire, tous mes muscles se détendent instantanément.

-    Bah alors pourquoi tu m'as réveillé ? je rétorque ne comprenant vraiment pas ce que je faisais éveillée à huit heures du matin un dimanche.

-    Parce que ton putain de téléphone a quand même sonné, alors je me suis dis ce serait trop bête de pas te faire profiter de la matinée comme moi, tu réponds avec un large sourire, feignant l'innocence tandis que je te regardes de travers, ah et aussi pour faire le petit déjeuner, tu ajoutes en te levant de mon lit alors que j'y retournes.

En principeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant