L'amour est une merde qui complique la vie

CHAPITRE VI

CHAPITRE VI

    Jules, elle l'avait rencontré il y a deux ans, il s'occupait comme d'un père de Lily, alors que se n'était pas la sienne de fille, son géniteur ne savait même pas qu'elle existait. Et pourtant il avait tout fait aujourd'hui pour la faire craquer. Elle n'avait eu qu'une envie, qu'il la prenne dans ses bras. Quelle se sente aimée , comme elle l'était lorsqu'ils étaient ado, Tristan n'avait qu'un an de plus qu'elle. Voulait - il sérieusement s'impliquer ou voulait - il simplement s'amuser ? Elle n'aurait plus l'énergie de se relever si, il jouait de nouveau avec elle !

- Je suis entrain de faire une connerie ! lâcha t-elle à voix haute se pensant seule.

- Je suis ravie de te l'entendre dire ! rétorqua le ténor de Tristan derrière elle.

Elle sursauta depuis quand était - il caché à l'observer en douce ? Il vient s'asseoir à côté d'elle et lui prit la main, elle essaya de la retirer mais il la tenait fermement entre les deux siennes. Et sa chaleur partagée lui faisait des frissons.

- C'est ton frère qui l'a invité. rétorqua t-il, je n'ai plus eu aucun contact avec elle depuis !

- Depuis quoi ? Que je t'ai surpris avec la bouche de cette salope sur toi, pendant que vous étiez dans mon lit ?

- Mais tu sais bien que je t'ai toujours aimé. De quoi à tu peur ? demanda t-il en la regardant dans les yeux.

- Que je sois de nouveau ton pari ! cracha Amalya folle de rage. Toujours aimé mon cul oui...

- Oui aussi ! Je l'ai toujours aimé aussi...

- Mais ferme la putain, fou moi la paix. Dès que c'est réglé ici, nous repartons chez moi.

- Alors il me reste du temps pour te prouver que tu ne peux pas rentrer et que vous seriez bien ici !

Il déposa ses lèvres à la commissure de celle d'Amalya qui sursauta. Se sentant rougir, alors qu'il lui caressait le dos de la main. Un raclement de gorge se fit entendre et il se sépara rapidement avec un petit sourire, pour découvrir Juliette qui les fixait. Il se leva et s'éloigna vers le barbecue.

- Ne fais tu pas une connerie ?

- Est ce que j'en fais pas déjà une avec Jules ? Est ce que je l'aime ou est ce que je lui suis reconnaissante d'avoir bien voulu de moi alors que j'avais une enfant ? Je sais ce que j'avais et je sais ce que j'ai maintenant. J'ai l'impression d'être prise dans une tempête.

- Tu devrais faire attention avant que l'ouragan ne se déclare. Tu lui a menti pendant cinq ans, enfin par omniscient mais, je ne pense pas qu'il va être ravi de savoir que tu lui as caché cinq années qu'il aurait pu passer avec elle ?

- Avec qui ? lança Jonas en passant la porte les barquettes de viandes dans les mains. Tu veux dire que la petite...

- Jonas, je t'en prie lui dis rien ! Tu n'aurais même pas du entendre notre conversation. Ne lui dis rien, ça me tuera s'il essaie de la récupérer. s'écria la jeune maman.

- Amalya, s'il apprend ça c'est pas seulement Lily qu'il va essayer de récupérer. Il va t'enfermer dans ta chambre pour pas que tu reparte. C'est moi qui est invité Methilde, je ne savais pas que c'était elle. Je suis désolé ! Réfléchis bien, je le vois plus heureux maintenant que tu es ici. Je voudrais pas que vous soyez malheureux tout les deux dans votre coin alors que vous pourriez être heureux tout les trois. Honnêtement j'ai eu un doute en la voyant ce soir. Il finira par l'avoir aussi !