Jasmine: Ce que nous murmurent le sable

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Salam Ahleykoum

Après plusieurs jours de voyage, nous sommes arrivées. Les gardes nous ont détachées et nous ont fait marcher jusqu'à l'entrée d'un palais magnifique. Ils nous ont conduites jusqu'à une pièce où se trouvent deux trônes...

Nous sommes dix filles, toutes jeunes et extrêmement belles. Pendant le trajet, la peur et l'inconnu étaient trop présents pour que nous puissions parler. Le silence régnait jusqu'à ce que les portes derrière nous s'ouvrent sur un homme d'une beauté incroyable, Maa Shaa Allah, il était magnifique, et ses yeux étaient ensorcelants.

Il marcha jusqu'au trône et s'assit. Il devait être le propriétaire du palais. Mes pensées furent interrompues lorsque le Sultan prit la parole d'une voix grave et imposante...

Sultan : "Je me présente, je suis Souleymane, le Sultan d'Arabie, et ici, vous êtes chez moi. Cela signifie qu'à partir de maintenant, vous m'appartenez. Nazïm, amène ces jeunes filles une par une devant moi."

Nazïm s'exécuta, prenant les filles par le bras et les jetant au sol devant le Sultan. Celui-ci les observa de près avant de donner des instructions à son serviteur.

Sultan : "Emmène-les toutes au harem et dis à Khadija de leur expliquer et de les habiller pour ce soir. Toi," en me pointant du doigt, "approche."

J'obéis et m'approchai de lui. Il était encore plus intimidant de près.

Sultan : "D'où viens-tu ?"

Moi : ...

Sultan : "Tu sais, je ne suis pas méchant, mais je pourrais te jeter aux lions pour ton arrogance. Réponds à ma question !"

Moi : "Du... du désert."

Sultan : "Donc, tu es une Touareg ?"

Moi : "Non."

Sultan : "Quel est ton nom ?"

Moi : "Jasmine."

Il me fixa intensément, et je baissai les yeux. Il me dit alors :

Sultan : "Très bien, tu peux y aller. Serviteur, emmène-la au harem."

Il me fit traverser de grands couloirs jusqu'à une porte immense gardée par deux gardes. Il poussa la porte, et je pénétrai dans une pièce somptueuse. Des paravents, des femmes nues dans des bains, des rideaux du plafond aux extrémités, un grand balcon et des chambres. J'admirai cette pièce magnifiquement décorée lorsque Khadija, une vieille femme, apparut devant moi.

Khadija : "Je suis Khadija, la servante. Je m'occupe du harem. Suis-moi, tu es en retard."

Je la suivis sans broncher et elle me conduisit dans une chambre toute simple avec un lit, une armoire et une commode. Puis elle me demanda :

Khadija : "Comment t'appelles-tu, benti ?"

Moi : "Jasmine, khalti."

Khadija : "C'est joli. Tu es magnifique, tu as des yeux magnifiques, Ma Shaa Allah."

Moi : "Merci, khalti. Qu'est-ce qu'un harem, et pourquoi devons-nous nous préparer ?"

Khadija : "Benti, tu es à la ramasse. Un harem est une pièce où se trouvent toutes les conquêtes du Sultan, et tu dois te préparer pour le dîner. Pendant ce dîner, le Sultan choisira l'une d'entre vous pour la nuit."

Moi : "Que vont-ils faire ?"

Khadija : "Eh bien, le Sultan satisfera ses besoins..."

Je n'avais rien compris à ce que Khalti m'avait dit, mais je me précipitai sous la douche.

Khalti me coiffa, me donna une robe verte traditionnelle qui faisait ressortir la couleur de mes yeux, me maquilla légèrement, me parfuma, puis m'emmena à la salle à manger.

Le Sultan était assis à l'extrémité de la table, et nous étions assises sur les côtés. Le dîner se passa, et nous nous apprêtions à sortir lorsque le Sultan parla.

Sultan : "Iris, tu me suis, ainsi qu'Amira, plus tard. Les autres, vous pouvez disposer..."

Nous sortîmes, et je croisai Nazïm en train de voler des pâtisseries.

Moi : "Nazïm."

Nazïm : (sursautant de peur) "Oui, que veux-tu ? Répète ce que je suis en train de faire, et ta vie deviendra un cauchemar, je te le promets."

Moi : "Puis-je en avoir s'il te plaît, je meurt de faim ?"

Nazïm : "Eh bien Jasmine tu n'as pas l'air aussi pure que le vert de t'es yeux ..."

  

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