Seizon no Senso

7.2

Grand immeuble des Kawada 06:05.

Le bâtiment est encerclé  par la police, des agents du gouvernement et quelques curieux. Des journalistes sont aussi au rendez-vous car il s'agit d'une affaire de très grande importance, de nombreux hommes haut placés ont été tués. Kawada était à la tête d'un des plus grand journal au Japon. Shizue Kôsuke arrive sur les lieux à bord de sa limousine.

-Kôsuke, en parlant à son chauffeur: Gare toi loin de ses vautours, je n'ai pas envie de perdre mon temps avec des idiots.

Le chauffeur s'exécute et Kôsuke descend. Il voit Natsumi parlant avec des agents, il se dirige alors vers elle.

- Kôsuke: en posant sa main sur son épaule: Natsumi, tu dois être bouleversée..

- Natsumi, en le coupant: Vous n'avez pas besoin de faire semblant de vous inquiétez alors que vous n'en avez rien à foutre.

- Kôsuke: C'est vrai, c'était un être infecte doublé d'un pédophile. 

- Natsumi: Mais ça ne vous gênait pas de le côtoyer.  

- Kôsuke, en souriant: Il était un atout pour mes affaires, ah.. je vais devoir le remplacer maintenant, c'est triste... Peu importe, maintenant qu'il est mort que vas-tu faire ?

- Natsumi: Je vais continuer à vivre, je n'ai pas besoin de lui...

- Kôsuke: Tu le considérais quand même comme ton père.

- Natsumi: Qu'est-ce qui vous fait croire ça ?

- Kôsuke: Ta tristesse.

- Natsumi: Ce que vous voyez, c'est du soulagement. Ce sale enfoiré est mort, ce qui me rend triste c'est que je n'ai pas pu le tuer moi-même.

- Chauffeur de Natsumi, en ouvrant la porte de la limousine: Mademoiselle.

Natsumi monte dans la voiture et s'en va sans se retourner.

- Pensée de Kôsuke: Pauvre gamine.

- Kôsuke, en faisant signe à son bras droit: Entrons, je suis curieux de voir comment ce cher Tetsuo à terminer.

  Kôsuke entre dans l'immeuble et comme prévu, il assiste à une scène macabre. Des corps d'hommes sont éparpillés partout dans la pièce, certains sont décapités, d'autres ont l'air d'avoir été brûlé de l'intérieur.

- Kôsuke, en s'adressant à un agent: Où est le corps de Kawada Tetsuo ?

- Agent du gouvernement: C'est celui là, enfin je pense, son visage est méconnaissable, mademoiselle Natsumi nous a dit qu'il portait ce genre de vêtements.

- Kôsuke, en sortant un mouchoir en soie de sa poche: C'est lui, oui, aucune autre ordure ne peut dégager une odeur aussi fétide. 

Monsieur Nahito qui était déjà là, se dirige vers Kôsuke. 

- Kôsuke: Qu'est-ce qu'il me veut ?

- Nahito: Je dois vous parlez de quelque chose.

- Kôsuke, soupir ennuyé: Allez-y.

- Nahito: Avez-vous vu la manière dont les corps ont été brûlés ?

- Kôsuke: Evidemment, on ne peut pas y échapper.

- Nahito: Les données du centre sont claires, le responsable de ce massacre est un Kiseki.

- Pensée de Kôsuke: Mai ? 

- Nahito: Il faut à tout prix le capturer.

- Kôsuke: Les caméras de surveillance ont filmées quelque chose ?

- Nahito: Non, elles ont été déconnectées.

- Pensée de Kôsuke: Mai n'a pas agit de la sorte toute seule. Elle était sûrement avec Eri. Mais qu'est-ce qui lui a prit d'agir ainsi et de dévoiler Mai ?! Je lui ai pourtant dit de faire attention. Cette fille...

- Nahito: Kôsuke ?

- Kôsuke: Mhh ? Ne vous inquiétez pas Nahito. Cela fait des années que nous n'avons repérer aucun Kiseki et là en quelques jours nous  avons deux alertes. Les Kisekis, il n'y en a pas seulement un ou deux, ils sont beaucoup plus nombreux parmi la nouvelle génération. C'est très intéressant..

Nahito ne parle pas.

- Kôsuke: C'est tout ce que vous aviez à me dire. Du vent. en faisant un geste de la main.

Nahito se retourne et s'apprête à s'en aller.

- Kôsuke: Oh Attendez! Pour vous ce n'est pas Kôsuke.

- Nahito: Hein ?

- Kôsuke: C'est Shizue-San, nous ne sommes pas amis, ne l'oubliez plus. 

Nahito s'en va en envoyant un regard noir à Kôsuke.

- Kôsuke: Comment ce genre de personne peut se permettre de se mettre à l'aise comme ça.

En se tournant vers son bras droit: Est-ce que tu t'adresserais à ton empereur de cette manière, comme si tu parlais à ton frère ?

- Bras droit de Kôsuke: Non monsieur.

- Kôsuke: L'éducation. Bon rentrons au bureau, on a des choses importantes à régler.