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Après avoir suivi un cours de mathématiques et de tactiques, les élèves ont enfin terminés la journée. Ayane, Misaki et Haruka se dirigent vers les casiers pour y déposer des manuels. Même si les lycéens possèdent une chambre, il est préférable d'avoir un casier pour éviter les allers-retours entre les cours et les dortoirs car c'est plus prudent, il y a moins de risques de se faire attaquer.

- Misaki: Pouah enfin!!! J'en avais marre.

- Haruka: Le cours de tactique était intéressant je trouve.

- Ayane: J'éspère que tu n'as pas dormi comme en maths ?!

- Misaki: Meuh non... j'ai tout écouté.

Ayane regarde Misaki d'un air suspicieux mais au fond d'elle, elle s'inquiète pour son amie.

- Misaki: Nos casiers sont là!

Les filles déposent leurs livres.
Au moment de fermer son casier, Ayane plisse les yeux car elle entend un bruit sourd.
En effet, Bairen Akimitsu du clan Yuni lance trois shurikens qui se dirigent vers elle. Le temps de se retourner Misaki surgit et repousse un shuriken en sautant et en donnant un coup de pied, avant d'atterrir parterre.

Daiki lance un de ses stylo, qui prend énormément de vitesse, dans la direction d'un des shurikens et le dévie.
- Daiki, d'un souffle: Hhya!

Ayane évite le troisième en esquivant d'un mouvement de tête vers la droite.

- Ayane, en regardant Bairen: Qu'est-ce que...

Misaki, Haruka et Daiki se mettent à côté d'Ayane.
Bairen lance deux autres shurikens, mais cette fois un bruit strident se fait entendre, tout à coup deux personnes apparaissent entre Bairen et le groupe, ce sont des Saibankan l'un d'eux porte une massue et fait un geste vers le sol en criant "Hakai tekina bakuhatsu!*" . Cela a pour effet de créer un vent puissant qui éjecte violemment le groupe en arrière. Le deuxième Saibankan se tourne vers Bairen qui est lui aussi au sol.

- Saibankan, d'une voix inhumaine : Hanketsu!**
Le Saibankan sort une épée et d'un coup vif, vient trancher l'oeil droit de Bairen.

- Bairen, cri de douleur: Ahhhh.

Les Saibankan disparaissent.

Le clan Yuni emmènent Bairen dans leur dortoir.

- Eisuke Shizue: Pourquoi tu lui a ordonner de faire sa ?

- Eri Shizue: Il fallait que je vois les capacités de cette Ryu.

Le regard d'Ayane et celui d'Eri se croisent puis les deux filles suivent leur groupe respectif.

Dans le dortoir des Ryu.

- Daiki: Ayane, tu es blessée à la joue.

- Ayane: Mh, oui le shuriken à réussi à me frôler. C'est pas grave, préparez-vous on va chez moi.

- Takumi, en se dirigeant vers sa chambre: Soigne toi d'abord.

- Daiki: Je m'en occupe, j'ai des pansements.

- Misaki: Ok nous on y va.

Daiki sort un pansement puis l'ouvre.

- Daiki: Bouge pas.
Il met le pansement sur la joue d'Ayane et appuie doucement. Il fixe son visage.
-Daiki, dans sa tête: Sa joue est douce.

Ayane le regarde.
- Ayane: Quoi ?

- Daiki, en rougissant et en se levant: Rien. C'est bon j'ai fini.

Ayane se lève.

- Ayane: Merci, on se retrouve ici.

- Daiki: Ou-oui.

Nos six héros se retrouvent comme prévue à l'entrée de la salle commune pour se rendre ensemble chez Ayane.

Maison d'Ayane .

- Ayane: Entrez.

Jun sort de la cuisine pour accueillir les amis de sa soeur.

- Jun, en saluant et avec le sourire: Bonsoir.

- Misaki: Salut Jun!

- Ayane: Je vous présente Jun, ma soeur.

- Haruka: C'est Kawai chez vous.

- Jun: Installez-vous, j'ai préparé des baozi***

- Shun: Mmmh, ça à l'air bon.

- Ayane: Tu n'étais pas obliger.

- Jun, en faisant le geste "peace" avec les mains ✌: Je sais que tu aime sa Onee-Chan et puis vous n'avez pas l'occasion de bien manger.

- Takumi, en prenant un baozi: Puisqu'on nous invite.

- Daiki: Pourquoi est-ce que tu voulais nous parler et ne pas parler à tout le clan Ryu.

- Ayane: Je vais vous dire une chose et il est probable que vous ne soyez pas d'accord. De plus je ne peux pas faire confiance à tout le monde.

- Takumi: Et tu as confiance en nous ?

- Ayane: Oui..
Il faut que je vous parle de mes intentions qui sont aussi celles de Misaki. Misaki et moi on se connait depuis que nous avons 3 ans et nous sommes d'accord sur le fait que nous ne voulons pas continuer à vivre dans un pays qui ordonne les massacres. Nous ne sommes plus considéré comme des humains mais comme des machines à tuer. Si on ne veux pas participer à leur projet, on meurt, si on y participe, on meurt...

- Takumi: Où tu veux en venir.

- Daiki: Elle dit qu'elle compte défier le régime Japonais. Non, elle veut le détruire.

- Haruka, surprise: Oh.

- Misaki: Alors vous êtes avec nous ou pas, c'est en gros la question.

- Shun: Bien sûr que je ne suis pas d'accord avec nos lois mais..c'est du suicide.

- Takumi: Et de la folie.

- Haruka, d'un air sérieux: Ayane, une partie de moi savais déjà quel genre de personne tu étais. Mon autre partie l'accepte. Je veux vous suivre.

- Takumi: Tu sais très bien qu'à nous six on fera que dal . Et je ne me laisserai pas tuer pour montrer mon mécontentement.

- Ayane: Nous n'avons qu'un objectif pour l'instant, survivre et faire gagner le clan Ryu. Il y a forcément des personnes qui souhaitent se battre, je vous demande seulement d'être patient et de vous tenir à nos côtés.

- Jun: Vous serez forcé de faire couler le sang... ma soeur veut faire en sorte que se soit la dernière fois.

- Takumi: Après le lycée je dégage de ce pays de toute façon.

- Daiki: Dans ce cas on trouvera des gens qui voudront nous suivre. Moi je suis avec Ayane. Les personnes qui sortent en vie de ce combat n'ont plus d'âme, ils sont détruits de l'intérieur...se serait égoïste de faire subir sa à nos successeurs. Si t'es pas d'accord et bien tu "dégage" , c'est ton choix.

- Shun, en regardant par la fenêtre: Les gars, on devrait rentrer au lycée, il fait nuit.

Les six combattants se lèvent et se dirigent vers la porte d'entrée.

- Jun, à Ayane : Tu les a convaincu.

Ayane soupir.

- Jun: N'oublie pas que je suis là, seule tu es forte mais avec moi, tu es invincible.

- Ayane, en souriant timidement: Tu trouve toujours les mots.

Le groupe sort de la maison et se rendent ensemble au lycée Erito.

*Hakai tekina bakuhatsu : Souffle destructeur.
**Hanketsu: Le jugement
***Baozi: Spécialité chinoise que l'on appelle dim sum . Les baozi sont de petits pains fourrés à la viande ou aux haricots rouges.

Seizon no SensoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant