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Je m'appelle Dounia, j'ai 21ans.

Voilà maintenant 12h que j'attend d'arriver à destination.
J'arrive enfin a l'aéroport.
Retourner dans cette maudite cité, si seulement j'avais le choix..

Je bouge dans tout les sens, change de positions mes jambes, touche mes cheveux, ronge mes ongles.
Je vais enfin retourner chez moi après tout ce temps passés.
1ans jour pour jour que je suis partie, 1ans jour pour jour qu'il est mort.
Rien que d'y penser, ma gorge se sert.
Un goût amer se place au fond de celle-ci.

mi amor si tu savais a quel point tu me manques.

Il fut un temps, j'étais une femme comblée. J'avais une famille soudée, un mari adorable.. mais les bonnes choses ne sont que de courtes durées.
Me voilà veuve, et loin de ma famille.

Mon mari, Amir, à était assassinée le 18octobre 2016.

Qui est son assassin ?
Jamais retrouvé, aucune trace de lui sur la scène de crimes d'après ces incapables policiers.

Malheureusement Amir vivait dans le haram, il vendait des substances illicites pour faire vivre sa petite famille, et je passe les choses abominables qu'il a pu faire, mais malgré ça, c'était quelqu'un de bien, il était très respecté mais il avait beaucoup d'ennemie, dont un est sûrement son assassin..

J'ai trop vécu dans le chagrin après qu'il soit partie, j'ai décidé de devenir quelqu'un d'autre, d'être quelqu'un d'autre.

Je ne fais pas un simple retour, je suis principalement là pour découvrir la vérité.

Oui c'est décidé, je vais venger la mort de mon mari. 

Je sors enfin de cet avion, je vais chercher mes bagages et j'appel un taxi pour qu'il m'emmène dans ma cité.

Arriver devant cette haute tour de béton, je paie le chauffeur puis sors.

Respire Dounia.

Une once d'hésitation viens en moi, comment va réagir ma mère ? Suite a mon départ imprévu, elle était rongée de chagrin. Je lui es fait tellement de mal. Bon je prend mon courage a deux mains et rentre dans le hall de mon bâtiment.
Rien n'a véritablement changée, odeur de shit et de pisse puis un tas de mec assis sur les marches à parler.
Je l'ai connais tous, évidemment j'ai vécu toute mon enfance ici, beaucoup sont des amis à mon frère.

Ils me regardent sans dire un mot, je passe entre-eux puis monte les escaliers, j'arrive au 4e étage.
Je me met devant la porte puis toque.
C'est ma mère qui finit par ouvrir.
Tout d'abord elle me regarde avec étonnement, puis des larmes se mettent à tomber.

- Oh mama, mi corazon, pardonne moi.

Je l'a prend dans mes bras.
Que c'est bon de sentir son doux parfum de rose, de me sentir en sécurité dans ses bras.

Elle me fis entrer, mais aucun mot de sa bouche sortie.

- Mama.. Pardòn, tu ne sais pas à quel point je suis désolé..

Maman: Je t'ai déjà pardonné ma fille, tant que tu vas bien je vais bien.

Comme je l'aime ma mère.
Je lui fais un sourire.

Dounia, forgée par la haine. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant