« Les souvenirs balafrent le cœur. »
4.
Nous sommes assis tout les 3, Nabil d'un côté et moi puis Nesma de l'autre.
Nabil: Ça fait combien de temps que t'es là ?
- je suis revenu hier.
Nabil: Hum et ça va?
- Oui oui et toi ça va ? La prison c'est pas trop dure ?
Nabil: Ouais ça va, c'est pas le paradis mais je m'y fait.
- T'as pas de problèmes avec des gens à l'intérieur?
Nabil: Non je reste dans mon coin tranquille, et mama ça va ?
Nesma: Toujours
~
Après que les visites soit finis, Nesma me propose d'aller boire un café, j'accepte pour lui faire plaisir.
Suite a ça, je retourne chez moi pour prendre une bonne douche, puis décide de retourner devant chez Ousmane. J'ai rien d'autre a faire de toute manière.
~
Cette fois je reste dans ma voiture, j'ouvre juste la porte car je fume quelques cigarettes.
C'est bizarre quand même qu'il ne sors pas de chez lui, cela fait 2h passer que je suis la et rien. A croire qu'il y a personne.
Je referme la porte et pose ma tête sur le volant. Je touche avec ma main sous mon siège pour vérifier si il y avais toujours l'arme qu'Amir laissé en cas de galère. Je l'a sors, puis la regarde dans les moindre détail.
Je regarde si elle est bien chargée, puis la remet à sa place. Une personne toque au carreau ce qui interrompt mes pensées. Je sors de la voiture.- Quoi?
?: Je peux savoir pourquoi sa fait deux jours tu te pointes ici et reste au moins 2heures à fixer ma maison?
- Ta maison ?
?: Ouais ma maison.
- J'ai dû me tromper d'adresse.
Pourtant j'ai bien noté celle que Houssem m'avait dite.
?: Tu cherches Ousmane?
Mon regard se dirige vers le sien, je fronce mes sourcils.
- Tu le connais ?
?: Ouais c'est mon reuf.
- Et il est la?
?: Non, pourquoi tu veux le voir ?
- C'est pas ton problème.
Je rentre dans la voiture, met le contact j'allais démarré mais le gars de dehors rentre.
- Mais tranquille fais comme chez toi.
?: Tu peux me déposer au 6e arrondissement ?
- Mais oui, encore mieux t'as cru j'étais un Uber, sors j'ai pas l'temps.
?: Tiens.
Il me claque un billet de 100€ face à moi.
- En plus de ça, tu me payes comme si j'étais une vulgaire pute, récupère ta tune et sors de ma voiture.
?: Tu serais ma pute je t'aurais mis dans mon lit, la tu me conduis et dépêche toi tu perds du temps la.
Je démarre, mais si il croit que je vais le déposer il peut toujours courir.
?: Tu t'appelles comment ?
- Dounia.
?: Et moi tu me demandes pas ?
- Je m'en bat les couilles.
?: Bon Dounia, t'es bien gentille mais c'est pas la bonne direction que tu prends.
- Ouais.
Je suis arrivé devant chez moi, je sors de la voiture.
?: Attend t'es sérieuse tu fais quoi la ?
- Je rentre chez moi.
?: Azi nique ta race aussi.
- Je te l'es dis, j'suis pas un Uber, tiens *en lui balançant le billet* récupère ta tune et bouge de làa.
Il s'approche de moi.
?: J'aime les filles dans ton genre.
- Quel genre même ?
?: Coriace.
Tfou psychopathe !
Il se recule.
?: Enfaite moi, c'est Marwane.
Puis se taille, je suis rentrer chez moi.
23h27
J'étais assis sur ma terrasse, un joint à la main. Je ne sens même plus le froid de l'hiver.
Je goûte au malheur chaque jour et j'y goûterai jusqu'à la fin. Jusqu'à ce que mon coeur auras décider d'arrêter de souffrir. Pour l'instant oui, je vis dans l'attente de mourir, car le vide que tu as laissé en moi, la souffrance puis la haine qu'y m'envahit sont irremplaçables. Et pour moi rien ne pourras changer,je met mes mains sur ma tête, puis essuie une larme qui viens de tomber. Je tire sur mon joint, un frisson envahit tout mon corps, je m'allonge a terre.
Je me met à rire, oui rire.
Puis me laisse allez sous cette douce nuit.⭐️ et 💬
(bien évidemment la drogue c'est mal, ne tomber jamais dedans !!!)
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Dounia, forgée par la haine.
ActionDepuis que tu es partis la haine t'as remplacé, mon coeur n'existe plus de mes mains nues je te vengerais.