~ Chapitre 4 ✒

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✒ Je commençais à voir flou, et dans mon esprit tout devenait noir et obscur. J'entendis une voix, elle m'appelait :
- Julia.. Julia, écoute moi..
Quoi ? Je devais être en train de rêver. Pourquoi étais-je en train d'entendre une voix, et pourquoi me sentais-je comme inconsciente, comme si mon corps ne répondait plus à mon cerveau ?
J'entendis la voix qui continuait de m'appeler et de me parler :
- Julia... Tu dois m'écouter, c'est important... Ne nies pas ma présence...
Ne pas nier sa présence? Et puis qu'est-ce qui était important ?
J'essayais de lui répondre, mais ne parvint pas à articuler le moindre mot, comme si la voix lisait dans mes pensées, elle me dit :
- N'essayes pas de me parler, tu ne le peux pas, mais écoutes moi... C'est important, tu ne dois pas partir maintenant, tu n'es pas prête... Si tu pars de la ville, tu ne pourras pas y revenir.
Quoi? Comment ça ne pas pouvoir y revenir ? Et puis pourquoi ne serais-je pas prête ? J'avais pris pourtant tout le nécessaire pour me rendre au dehors de la ville...
- Je vais te dire ce que tu dois faire, il ne faudra pas que tu l'oublies quand je te rendrais la possession de tes gestes et de ton esprit.
Alors comme ça, il avait pris la possession de mon corps??
Et puis quoi encore! Je tentais de faire un mouvement pour lui montrer le contraire, mais n'y arriva pas.
- Cela ne sers à rien d'essayer de bouger, tu es immobilisée et ne peux rien faire ni dire quoi que ce soit. Je vais te dire ce que tu dois faire alors écoute bien : Quand tu seras réveillée, tu devras te rendre dans la chambre de ton père.
La chambre de mon père? Mais pourquoi donc?
- Tu devras ensuite trouver la clé du tiroir de gauche de son bureau, puis l'ouvrir. Je ne peux t'en dire plus, mais n'oublies pas ces mots...

✒ Petit à petit, je me sentie reprendre le contrôle de mes mouvements et de mon corps. J'avais l'impression de m'être endormie inconfortablement par terre, et quand je rouvris les yeux, je me rendu compte que c'était exactement cela.

Des mots me trottaient dans la tête : "Vas dans la chambre de ton père..." "Trouves la clé du tiroir de gauche..." "N'oublies pas ces mots..." "C'est important...".
Je ne savais pas trop pourquoi, mais j'avais l'impression que je devais le faire, quand soudain, je me rappelais : une voix avait prix possession de mon esprit et m'avait indiqué ce que je devais faire. Elle était assez grave, et masculine. Tout d'un coup, un nom me vint à l'esprit : Adam.

J'étais sûre qu'il s'agissait de sa voix à lui, maintenant je la reconnaissait. Je la reconnaîtrais entre mille. Je criait son nom, je l'appelais, mais il ne répondit pas. D'un pas assuré, je m'engageais dans le couloir en direction du bureau de mon père, avec Moon sur les talons, qui semblait ne pas comprendre la situation.
J'ouvris la porte de la chambre, elle était entièrement dans le noir. J'ouvris la fenêtre, en essayant de faire rentrer un peu de lumière, et me mis à chercher la fameuse clé du tiroir à gauche du bureau.

✒ Quand je trouvais la clé, un soulagement se fit en moi, mes vingt minutes de recherche n'avaient pas été en vain. Je tentais d'ouvrir le tiroir, mal assurée, mes mains tremblaient et je fis tomber la clé.
- C'est pas vrai ! Allez Julia ! Reprends-toi ! M'exclamais-je pour me donner du courage. Je re-tentais d'ouvrir le tiroir, avec succès cette fois. Quand je vis le contenu du tiroir, je fus un peu déçue : un vieux bouquin poussiéreux était présent.
Je le pris et souffla dessus pour enlever la poussière et essayer de voir le titre, quand je le vis, je fus intriguée : Et si tout venait à disparaître ?
Surprise, je lâchais le livre avec sursaut.
- Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Pourquoi mon père avait-il ça dans son tiroir ? M'écriais-je pour moi même.

Je ne comprenais pas. Quel liens ce bouquin avait avec les événements d'aujourd'hui ? Pourquoi avait-il fallu que je trouve ce livre ? Trop de questions se bousculaient dans ma tête, même Moon avait une réaction bizarre à la vu de se livre, il s'en éloignait le plus possible comme s'il était maudit.
J'avais mal à la tête, il fallait que j'arrête de penser. Je me pris la tête entre les mains, et me mis à crier :
- AAAAAAAAAAAAAAAHH !!
Mes crises hystériques recommençaient. Je m'évanouie et tomba à terre...

Seule... Ou peut-être pas. [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant