Chapitre 7️⃣

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Depuis que j'avais raconté mon cauchemar à David, il ne cessait d'être au petit soin pour moi, dès que ses amis lui proposaient de faire des soirées il disait qu'il n'était pas libre car il avait autre chose à faire. En vrai il ne voulait pas prendre le risque de rentrer soule à la maison. Il me disait il avait peur de me faire peur. Ce que je trouvais très gentil de sa part je dois avouer.
***
Un soir, alors que je préparais le dîner, le Telephone sonna. David alla répondre et au moment où il répondit son visage devint blême. Il me lançait des regards, je ne savais pas quoi faire, mes mains étant dans la pâte à tarte. J'essayai alors d'entendre la conversation et fus prise d'un Haut le cœur.
- Allo ?
- c'est moi
- c'est qui ?
- ta mère..
- ma..ma .. mère ?!!!
- oui je suis désolé mon fils vraiment désolé pour tout mais j'ai perdu ma fille aussi. J'ai l'impression d'être une mère pourrie..je suis tellement désolé.
- dégage je veux plus t'entendre ta fille est avec moi. MAIS DÉGAGE DE MA VIE T'AS JAMAIS ÉTÉ UNE MÈRE POUR MOI DE TOUTE FAÇON, tu m'as abandonner
La voix de David se brisa. Il était tellement mal. Pourquoi maman l'appelait-elle ? Il était suffisamment au fond du gouffre. Elle l'avait appelé pour lui dire qu'elle m'avait perdu. Je me lavai les mains en vitesse grand V et demandai à David de me passer le combiner, ce qu'il fit immédiatement.
- je te déteste
- Elisa ?
- Pendant 16 ans tu m'a cacher que j'avais un frère ! Tu m'a mentis, tu as fais du mal à David maman t'es un monstre tu m'a mentis putain... je te faisais confiance.
- Elisa, je suis tellement désolé, je ne voulais pas, je t'assure mais David n'étais pas seule, il avait son père et-
- NON IL N'A PAS SON PÈRE MAMAN, SON PÈRE EST PARTI TRAVAILLER LOIN DE LUI, IL VIT SEUL MAIS TU T'EN FOUS T'AS JAMAIS REPRIS CONTACT AVEC LUI...
- chérie je-
- ne me parle plus c'est clair ? T'as trahi ma confiance au revoir je ne te dirai pas où je suis.
Je raccrochai immédiatement et allai dans la cuisine.
David vint me rejoindre.
- merci me dit-il
- y'a pas de quoi
- je sais que t'étais super proche de notre mère j'espère ne pas avoir fais trop de dégâts
- ne t'inquiète pas de toute façon elle m'a mentis alors je n'ai plus rien à lui dire
- ok

***

David et moi sommes assis sur le canapé à la recherche d'un film pour ce soir. Quand nous trouvons enfin, je lui dis que je vais me doucher.
En sortant de la douche, ma serviette autour du corps je cogne David. Il me regarde de haut en bas, me sourie, puis me dit :
- j'aime bien cette tenue
- gros pervers
- non mais je dis ça en tant que demi frère moi
- pff . Bon je vais m'habiller
- t'es sure ?
- David .... c'est pas drôle là
- ah ah ah il éclate de rire
Je vais dans ma chambre pour m'habiller, et au moment même où j'allais mettre mon t shirt David entre une serviette autour de la taille.
- hey re salut toi
- Mmh, tu peux sortir maintenant s'il te plaît
- pourquoi ?
- David sérieux t'as quoi ce soir t'es ultra bizarre
- ba je suis comme d'habitude moi
- non t'es jamais comme ça
- c'est à dire comme ça ?
- David sort MAINTENANT !
- ok ok
***
En arrivant dans la salle à manger je vois que la table est mise puis David arriva tout élégant, cet homme est vraiment magnifique c'est ouf. Depuis le début qu'il est avec moi dans la même maison il ne cesse d'être adorable. Je ne sais pas où j'en suis. Peut être je l'aime, peut être pas. Mais on ne peut pas on est frère et sœur pas amis ou camarde de classe. On ne peut pas se permettre d'être ensemble ou autre chose du même style, ce serai comme , interdit.
Je le vois me sourire et lui souris à mon tour puis il m'invite à m'assoir en face de lui et nous commençons à manger. Nous parlons de tout et de rien, quand le sujet délicat arrive : celui de nos familles, enfin plus particulièrement celui de notre mère. Il a l'air bouleversé, le voir comme ça ne me rend pas bien.
Et puis soudain, il sort précipitamment de la table et monte à toute vitesse les escaliers.
Je le suis et l'entend renifler. Son passé à l'air de le faire souffrir. Je le prend dans mes bras ,puis lui propose d'aller prendre l'air dehors, ce qu'il accepte sans broncher.
Une fois dehors nous nous asseyons sur un transat.
Puis il lança la conversation
- j'en ai marre, je passe pour un fragile devant toi, c'est ridicule. Je ne comprend pas, pourtant c'est du passé, je ne devrais plus jamais pleurer mais...mais je sais pas c'est quand même ma mère et.. elle est partie quand j'avais besoin d'elle.. je veux pas que t'es pitié de moi Elisa
- je n'ai pas pitié du tout, mais pleurer ne veut pas dire que tu es faible, seulement que tu extériorises ce que tu penses.
- je sais mais quand même.

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