🥀chapitre4🥀

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J'ai connue des trucs qu'une gomme ne pourrait pas effacer .

Il déposa un long baiser sur ses lèvres et se leva en laissant SIRA complètement coite perdue . Encore plus seule que jamais.
Les larmes lui déchiraient la poitrine. Ce baiser avait réveillé trop de vieux demons en elle. Elle se voyait encore il y'a deux ans lors de la grève estudiantine qui avait secoué tout le pays. Les lacrymogènes pleuvaient, les personnes tombaient, les jeunes hurlaient : la nation était en sang. Et c'est la qu'elle avait réalisé quelque chose. Une vérité l'avait subitement frappée. Que pouvait elle ,elle femme faire dans ce cohue d'hommes? Qui se bousculaient ,qui se tuaient pour une bourse non remise. Même si elle est dans son plein droit, que pouvait elle , elle misérable créature face à tant d'hommes déchaînés qui n'hésiteraient pas à la tuer si nécessaire... Alors elle se retira, doucement sans que personne ne l'appercoive , à la manière d'un fil qui entre dans le chas d'une aiguille. Elle s'était mise à courir courir aussi longtemps que ses jambes lui permettaient. Puis elle finit par trouver refuge dans un parking désert. Et c'est là que c'était arrivé. Un violent coup sur la nuque et elle était tombée dans les pommes. À son réveil son pantalon n'était plus sur elle. . Son slip déchiré gisait à ses côtés et une cuisante douleur lui tenaillait l' entrejambe. . On l'avait souillé.
Elle avait alors pensé à sa mère qui la première fois qu'elle avait vue ses règles lui avait dit que la qualité première et le devoir d'une femme était que son mari la trouve "intacte". Elle avait pensé à quand la fille de leur voisine ramata avait été surprise en pleine fornication avec son amant et qu'elle avait été mise à la porte de chez elle. Son père les avait appelé elle alors en terminale, amsatou , raabi (Kadia étant trop jeune) et il leur avait dit que si pareille situation se produisait avec l'une d'elles , il allait tout bonnement les fusiller avant de se pendre. Car lui Ibrahim ne supportait pas le déshonneur.
Alors SIRA avait prise la ferme décision de ne pas en parler. Elle ne pouvait et ne voulait en parler.
Seulement la nature en décida autrement. Quatre mois plus tard le diagnostique tomba. SIRA korca NDIAYE fille de celui qui ne voulait pas du déshonneur enceinte. Sa mère faillit devenir folle , son père allait la tuer si elle ne lui avait pas jurer sur le CORAN que sa fierté on le lui avait volée . Et d'ailleurs,il ne lui pardonna jamais. Son frère la boudait et ses soeurs avaient interdiction de lui adresser la parole.
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SIRA fut tirée de ses pensées par les coups qui s'abattaient sur elle. Son frère Mohamed semblait comme possédé. Il lui donnait des coups n'importe où tandis que une bave s'écoulait de sa bouche. N'eût été leur ressemblance personne n'aurait pu imaginer que c'était un frère qui battait ainsi sa soeur. Il hurlait à l'encontre de SIRA
-Chienne ,comment peux tu nous refuser un bonheur pareil après nous avoir causé autant de tort? Juste au moment où les brumes qui enveloppaient mon horizon s'éclaircissent toi tu veux tout gâcher . Avec tout l'argent qu'on a investi pour toi. Et tu n'es pas foutue de nous revaudre ça sale chienne . Ça ne te fait donc rien que je sois au chômage ,que papa sente ses forces s'affaiblir, que tes sœurs ne puissent plus aller à l'école par manque de moyen . Hein?
SIRA lasse de ces coups qu'elle recevait profita d'un moment d'inattention de mouha comme elle aimait l'appeler et lui asséna une bonne droite, celui ci sonné par la rapidité et la violence de la frappe resta sans agir. SIRA en profita et lui mordit la cuisse. Son frère la saisit par les cheveux et la projeta hors de son lit sur le tapis bon marché usé par l' âge et les souris . Il lui donna de violents coups de pieds au ventre et après s'être bien soulagé cracha sur elle et partit. Une abominable souffrance explosa dans le ventre de SIRA . Elle desserra les lèvres et hurla. Le rideau gris et délavé ,les murs que la suie de bougie avait noircie , une malle d'habits posée à même le sol , des cahiers et des livres éparpillés un peu partout , elle ne se sentait plus à l'aise dans sa chambre. Cette dernière avait pris un air de purgatoire où ses Geôliers prenaient plaisir à le faire souffrir. Il faut qu'elle s'enfuit. Il faut qu'elle s'en aille d'ici. Il le faut. Elle essaya de se relever mais la douleur était telle qu'elle fut tétanisée sur place . Pourtant il le le faut. Il faut qu'elle s'en aille d'ici. Rassemblant quelques brins de courage, elle prit peu d'habits les moindres économies qu'elle avait , ouvert en grimaçant la porte de sa chambre. La maison semblait déserte. Ils doivent tous être allé à la mosquée pour prier. Elle fit quelques pas en se tenant le ventre et en grimaçant de douleur. Elle ne croit pas qu'elle pourra aller loin mais elle doit essayer. Elle ne peut pas laisser les gens lui dicter sa vie sans rien dire. Quand elle ouvert la porte l'air frais du crépuscule la frappa de plein fouet elle s'apprêtait à sortir mais une vois grave l'arrêta dans son élan
-SIRA .....tu vas ou?
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Le goût de la trahisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant