Journal d'une Poufsouffle [EN PAUSE]

10 septembre/27 septembre

(En multimédia une chanson que j'ai trouvé en faisant des recherches de multimédia. J'aime beaucoup, on reste dans le thème et j'imagine très bien Nasya écouter ce genre de musique ^^ Et comme elle ne peut pas en écouter autant le faire pour elle ?)

10 septembre

Après avoir quitté Marie hier, j'ai croisé Amaury qui semblait perdu dans ses pensées. J'ai voulu aller le voir, un soudain besoin social je suppose. Mais un de ses amis m'a devancé alors je suis rentrée à mon dortoir dans lequel je me suis enfermée. Je n'en ai pas bougé depuis, ma tête est beaucoup trop occupée à réfléchir à ce qui s'est dit avec Marie.

Que faire ? J'ai envie de dire oui, de découvrir ce que ça fait de sortir avec quelqu'un, surtout si ce quelqu'un est Marie. Mais d'un autre côté, je la connais à peine. Et on est d'accord, les relations cachées ça ne marche que dans les films. Où de toute manière 90% du temps ça ne marche qu'un temps avant que quelque chose fasse tout foirer.

Quand bien même ça pourrait marcher, je dois vous avouer que ça me fait un peu peur. Ça fait tellement longtemps que je n'ai laissé personne entrer dans ma vie. Je vais avoir besoin d'un petit moment pour réfléchir.

13 septembre

Depuis quelques jours, j'ai de plus en plus de mal à me concentrer pour contenir tout les sons qui me parviennent. Le grand hall par exemple qui n'avait toujours causé qu'une petite gène est vite devenu un véritable calvaire. Je ne peux plus m'en approcher sans que je n'ai envie d'exploser ma tête contre le mur. Un peu violent désolé. Mais comment garder son calme avec une migraine qui ne fait qu'empirer ?

Les seuls moments de tranquillité que j'ai, je les trouve près du lac. J'aime bien les bruits que j'y entend. Il y en a beaucoup ici aussi mais ce n'est pas le brouahah incessant du château ni les bruits à donner la chair de poule de la forêt interdite.

Aujourd'hui, à ma grande surprise (même si je l'avais largement entendu venir), Amaury m'a rejoint.

*"Je te savais solitaire Lambert mais pas à ce point."

"J'aime bien cet endroit, c'est calme."

"Oh, je peux partir si tu veux."

Nasya rit.

"Non ça va, tu ne fais pas trop de bruits."

"Ouf, j'ai eu peur."

"Tu fuis encore tes amis ?"

"Peut-être... Et toi, qu'est ce que tu fuis ?"

"Quelque chose..."

"Quelque chose ou quelqu'un ?"

"Un peu des deux je suppose."

"Il y a moyen que je sache un jour ?"

La poufouffle sourit et le regarde du coin de l'œil.

"Peut-être..."*

(NDA : Les passages entre * sont des flash back pour vous en dire un peu plus sur les moments dont Nasya vous parle, il va y en avoir de plus en plus je pense)

On a parlé un peu puis on est simplement resté là à regarder le lac. À un moment, j'ai tourné mon regard sur lui et j'ai été surprise de le trouver le regard dans le vague en train de penser à Dieu sait quoi. Je l'ai souvent surpris avec ce regard ces deux dernières semaines. Il est tellement différent de celui qu'il était l'année dernière. Il essaie de le cacher bien sûr et je pense même que personne ne se rend compte du changement. Il y a d'ailleurs de grandes chances pour que je ne l'ai pas remarqué non plus si je ne l'avais pas vu dans ce bus moldu.

18 septembre

" Votre attention s'il vous plait !"

La voix du professeur McGonagall fait taire le capharnaüm ambiant, offrant un peu de surcis à Nasya avant que la douleur ne revienne.

"Les professeurs m'ont fait remarqué qu'ils n'avaient aucune nouvelle de la part des dernières années concernant leurs projets futurs."

En ce rendant compte que l'annonce ne les concerne pas, les 6/7 ème de la salle recommencent à parler, jusqu'à ce que le professeur McGonagall ne frappe contre le pupitre.

"Ce n'est pas parce que cela ne vous concerne pas cette année que vous pouvez vous permettre d'empêcher les concerner d'entendre ce que j'ai à dire."

Le silence se fait à nouveau et on entend quelques dernière années qui se moque des têtes embarrassées de première années.

"Comme je le disais, nous n'avons que peu d'idées de ce que vous voulez faire de votre avenir. Pour y remédier, des entretiens seront mit en place d'ici à dans deux semaines afin de s'assurer que chacun sait ce qu'il veut faire après Poudlard."

Certains ont râlé, la plupart même. Quant à moi, je fais partie des rares qui se sont tue. Après tout, je sais très bien ce que je veux faire après Poudlard, le professeur McGonagall aussi d'ailleurs. Enfin, pour ça il faudrait que j'arrive à faire partir cette migraine qui me pourrit la vie depuis maintenant une semaine. Je sais qu'il faut que je me reconcentre, mais comment le faire quand je ne cesse de croiser le regard de Marie qui, chaque jours un peu plus, me demande de faire vite mon choix ?

27 septembre

Je sais que je devrais me concentrer sur le cours du professeur Londubat, mais je n'y arrive pas. La douleur est juste insupportable, plus forte que jamais. Même si je voulais suivre le cours, je ne le pourrais pas, la voix du professeur étant mélangée à des milliers d'autres bruits. Je ne sais même pas comment je fais pour réussir à écri---------

"Nasya ça va ?" demande Amaury, assis à côté d'elle en cours de botanique.

Le serpentard fronce les sourcils quand elle ne répond pas. Nasya n'est pas très bavarde en cours mais d'habitude elle lui dit au moins de se taire. Mais là, rien. Elle est juste affalée sur sa table, les yeux fermés. Elle ne dormirait quand même pas ! Amaury sourit à l'idée de la petite vengeance auquel il va avoir le droit. La semaine dernière, il s'était endormi lui aussi et Nasya l'avait réveillé alors qu'il n'avait rien demandé. Cette fois, c'est son tour. Il la secoue doucement puis un peu plus violemment en voyant qu'elle ne réagit pas.

"Nasya ? Eh Nasya réveille toi ! Professeur !"

"Que se passe-t-il monsieur Nott ? C'est bien la première fois que je vous vois lever la main."

"Professeur c'est Nasya, je crois bien qu'elle est inconsciente."

"Qu... Quoi ?"

Neville pose aussitôt la plante qu'il tenait dans sa main pour s'approcher.

"Je... Eum... Aide moi veux-tu, on va l'amener voir Madame Pomfresh. Katherine, tu surveilles la classe."

Le professeur Londubat et Amaury prennent chacun un bras de Nasya qui effectivement, a perdu connaissance sous le coup de la douleur.