Journal d'une Poufsouffle [EN PAUSE]

10 octobre - suite

Le coeur de Nasya accélère tandis que Marie se rapproche. Quand la Griffondor arrive enfin, il lui donne l'impression qu'il va sortir de sa poitrine. Elle ouvre la bouche mais Marie l'arrête avant qu'elle ne dise quoique ce soit.

"Pas ici." dit-elle "Suis moi."

Elle saisit Nasya par la main et la traine jusqu'à une salle vide.

"Alors ? Qu'est ce qu'il y avait de si urgent ?"

Le sourire de la gryffondor atténuerait mieux ses paroles s'il n'était pas forcé.

"Tu as peur de moi. Comme tout les autres d'ailleurs. Voilà ce qu'il se passe."

"Je n'ai pas peur de toi."

"Ne me mens pas, je vois bien com..."

"Je n'ai pas peur de toi. Je te le promet. Ça fait plus d'un mois que tu sais quelque chose à propos de moi et tu ne l'as dit à personne. À part peut-être Amaury..."

"Je ne lui ai rien dit non plus."

"Voilà. Donc pourquoi exactement j'aurais peur de toi alors que tu n'as pas révélé un secret si énorme ?"

"Je... Tes... Tes sourires. Ils sont forcés."

Le regard de Marie s'éclaire soudain.

"Oh ça ! Je te le jure Nasya, ça n'a strictement rien à voir avec toi. C'est mes parents, ils m'ont écrit la semaine dernière pour me dire que je ne devrais pas rentrer pendant les vacances afin de m'améliorer au Quidditch. Ils me mettent une pression énorme je te jure, d'où les sourires forcés."

"Donc... Tu n'as pas peur de moi ?"

"Pas le moins du monde."

Elle s'est alors penchée vers moi et m'a embrassé à la commissure des lèvres. C'est extrêmement frustrant je dois dire mais en même temps magnifique comme sensation. Comme ne voir qu'un bout du sein d'Angelina Jolie dans Tomb Raider vous voyez ? Mais si, je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire. (NDA : Pour ceux qui ne le savent pas regardez le multimédia ^^) Après ça on a discuté un petit peu. On a convenu de se revoir dans cette même salle de temps en temps et d'y aller petit à petit pour voir si nous deux ça pouvait exister. Ensuite elle est partie rejoindre ses amis et j'en ai fait de même, quand bien même le pluriel est inutile en ce qui me concerne.